Bientôt, tous cobayes des apprentis sorciers des news-techs ? Pourquoi ne pas privilégier la fibre, plus discrète et performante, au lieu de nous imposer ce bain d’ondes nocives avec son cortège d’antennes à l’esthétique plus que douteuse ? Quel monde insensé va naître avec ces technologies qui surveilleront nos moindres faits et gestes et nous rendront malades ? Les scientifiques alertent sur les dangers des ondes et hurlent dans le désert. Inquiétant. Partagez ! Volti
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Auteur Vincent Held via Liliane Held Khawam
La 5G est bien un changement de génération car il donnera accès à des très hauts débits dépassant de 2 niveaux de magnitude la 4G avec des temps de latence très courts et une haute fiabilité permettant la mise en place d’applications de contrôle commande à distance dans de multiples domaines(par exemple téléchirurgie,voitures autonomes, automatisation industrielle)6
Avec ces débits potentiels, la 5G vise à répondre à la demande croissante de données avec l’essor des smartphones et objets communicants, connectés en réseau. Ce type de réseau devrait favoriser le cloud computing, l’intégration, l’interopérabilité d’objets communicants et de smartgrids et autres réseaux dits intelligents, dans un environnement domotisé, contribuant à l’essor du concept de « ville intelligente ». Cela pourrait également développer la synthèse d’images 3D ou holographique, le datamining, la gestion du big data et du tout-internet « Internet of Everything » (expression évoquant un monde où tous les ordinateurs et périphériques pourraient communiquer entre eux). D’autres applications concernent les jeux interactifs et multijoueurs complexes, la traduction automatique et assistée instantanée…
Des scientifiques et médecins alertent depuis 2017 sur les effets de la 5G.(Wikipédia)
Commençons par le commencement : à quoi sert réellement la 5G ? Eh bien, comme l’expliquent la documentation officielle de l’Union européenne ou de la Confédération suisse, les domaines d’applications ne se limitent certainement pas à un plus haut débit d’Internet pour les téléphones portables. La 5G permet par exemple :
- le pilotage des voitures autonomes et autres « robots » (comme les drones de livraison) ;
- le pilotage « en temps réel » de « réseaux d’électricité intelligents » avec une surveillance de votre consommation via des compteurs du type Linky ;
- idem pour la gestion et la distribution de l’eau courante ;
- l’analyse en temps réel de « vidéos haute définition » à des fins de « sécurité publique » (reconnaissance faciale, etc.) ;
- la transmission de données médicales (e-médecine, montres connectées, etc.) ;
- et bien d’autres choses encore !
« Qu’attend la Confédération suisse de la 5G ? » Eh bien, par exemple : la conduite autonome, les livraisons (et la surveillance) par drones, la transmission « en temps réel » de « plans d’immeuble, de vidéos et de photos » à des fins de « sécurité publique », le « pilotage à distance » de « robots », etc.
Le gouvernement allemand apporte, pour sa part, quelques précisions quant aux bandes de fréquences utilisées :
L’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui reprend les illustrations de la Commission européenne, explique pour sa part plus précisément comment la 5G va faciliter la « surveillance de l’espace public » :
Eh oui, les caméras connectées à la 5G permettent l’identification des passants en plus de la « conduite autonome »… y aurait-il des applications similaires avec les webcams et autres caméras de smartphone ? (Source : École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), 6 décembre 2018).
Les enjeux économiques liés à la 5G sont donc énormes. Nous parlons en effet ici de nouveaux modèles d’affaires qui vont révolutionner par exemple les domaines des transports, de l’énergie, de l’eau (avec un pricing en temps réel en fonction de l’offre et de la demande), ou encore de l’assurance. Sans parler du marketing interactif… Et tout ceci va générer des milliards et des milliards de chiffre d’affaires pour la poignée d’entreprise qui contrôlera ces technologies hyperpuissantes… et hypergourmandes en énergie. (Dans le cas Suisse, on relèvera que ces happy fews sont liées à la Confédération, via le partenariat public-privé SwissCognitive).
On retrouve ici Nestlé, qui compte justement sur la 5G pour créer un marché de l’eau international piloté par l’intelligence artificielle (les prix étant fixés en temps réel en fonction de l’offre et de la demande).
Des intérêts suffisamment importants pour que l’on consente au sacrifice de quelques végétaux…
Comme à Sheffield ou Bruxelles (entre autres), les « tests » de la 5G à Genève ont coïncidé avec des campagnes d’abattage spectaculaires…
En juin dernier, le député travailliste Geraint Davies avait affirmé que « des milliers d’arbres » étaient abattus en Angleterre pour ne pas entraver le bon fonctionnement de la 5G. De fait, le directeur de l’Agence nationale française des fréquences (ANFR) confirme que les arbres et les oiseaux peuvent faire « obstacle » aux ondes millimétriques (à partir de 26GHz), dont Swisscom et le Conseil fédéral prévoient bel et bien le déploiement en Suisse…
Et c’est peut-être pour cela que l’administration fédérale cherche à passer en force sur la 5G – malgré les mises en garde de tant de scientifiques et autres professionnels de la santé…
Pour l’administration suisse, le déploiement de la 5G « ne doit pas être entravé »… même par des considérations d’ordre sanitaire ?
« Le professeur adjoint de l’Université d’Helsinki Dariusz Leszczynsky, qui faisait partie des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [sur la 5G] a expliqué […] que les radiations des téléphones portables pouvaient être considérées comme « cancérogène probable » […] Il est prouvé que l’utilisation de téléphones portables sur une longue durée augmente le risque de développer des gliomes, qui sont une catégorie de tumeur du cerveau. » (la grande chaîne d’information australienne ABC News, en mai 2019)
« Contrairement à ce que les citoyens et les pouvoirs publics imaginent, le rapport tant attendu sur la 5G « Téléphonie mobile et rayonnement », lancé par lʹancienne Conseillère fédérale Doris Leuthard […] ne statuera pas sur les dangers ou non de la téléphonie de 5ème génération ». (Source : Radio télévision suisse, septembre 2019)
Avant tout, relevons que pour l’Office fédéral de l’environnement, la 5G est une technologie qui « ne doit pas être entravée »…
Pourtant, l’administration suisse reconnaît elle-même que les rayonnements électromagnétiques liés aux antennes de communication sont nocifs pour l’homme : « L’effet du rayonnement non-ionisant sur l’homme dépend de son intensité et de sa fréquence. […] Certaines recherches scientifiques mettent en évidence des effets autres que les effets thermiques. », expliquait encore récemment l’Office fédéral de l’environnement. [1]
Et voici ce que celui-ci relève à propos des ondes de haute fréquence – même lorsque leur puissance est faible : « Un faible rayonnement de haute fréquence peut modifier l’activité cérébrale et influencer la circulation sanguine et le métabolisme du cerveau. »
Alors que se passerait-il si ce « rayonnement de haute fréquence » était en plus fort et non pas « faible » ?
Ces risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques sont la raison pour laquelle a été édictée « l’Ordonnance sur les rayonnements non-ionisants (ORNI) », dont le but est de protéger les Suisses contre une exposition exagérément intenses aux rayonnements électromagnétiques – y compris les ondes de la téléphonie mobile.
La société publique de télécommunications Swisscom remarquait ainsi en décembre 2018 que les normes prudentielles actuelles ne permettraient pas de finaliser le déploiement de la 5G – ne serait-ce que pour l’exploitation de la bande de fréquences des 3,5 GHz. Or, il est bel et bien prévu de développer le réseau 5G suisse non seulement entre 3,5 et 3,8 GHz, mais également sur les bandes de fréquences des 26, 32 et 40 GHz…
Indépendamment du fait de savoir si les limites légales de l’ORNI ont depuis lors été franchies, il apparaît clairement qu’avec la 5G, l’exposition des Suisses aux rayonnements électromagnétiques aura vocation à augmenter significativement. D’où l’intérêt de Swisscom pour ces estimations réalisées en Belgique, d’après lesquelles il aurait fallu fixer des « valeurs limites » très supérieures aux normes suisses (6 V/m) pour seulement permettre « un début de déploiement de la 5G à Bruxelles » (14,5 V/m). Il eût par ailleurs été nécessaire de pouvoir « rapidement » revoir ce seuil à la hausse pour le porter « jusqu’à 41,5 V/m« . Et tout ceci après application d’un « facteur correctif » permettant d’abaisser artificiellement les valeurs de rayonnement théoriques des antennes !
On précisera qu’en Suisse, la « valeur limite » de 6 V/m, que le Conseil fédéral voulait revoir à la hausse il y a quelques mois encore, est destinée à protéger les « lieux à utilisation sensible ». Dont notamment : « les logements, les écoles, les jardins d’enfants, les hôpitaux, les postes de travail permanents et les places de jeux pour enfants ».
Et c’est visiblement pour cela que Bruxelles a cessé le déploiement de la 5G en août 2019…
Quant à Swisscom, celle-ci se demande comment faire entrer la 5G dans les clous – pour démontrer que son déploiement respecte les exigences réglementaires de « l’ORNI ». Là aussi, l’emploi de « facteurs correctifs » semble être une piste à suivre…
…une approche d’autant plus nécessaire que, pour l’administration fédérale, la 5G doit « vraiment démarrer » en 2020. Et la bande de 3,5 GHz ne doit être qu’un point de départ !
Bonus spécial « augmentation cérébrale »
Pour le groupement SwissCognitive, qui collabore étroitement avec la Confédération suisse, la 5G devrait offrir des possibilités techniques pour « augmenter son cerveau »… espérons que cette « augmentation » ne se fera pas à coups de gliomes !
Vincent Held via Liliane Held Khawam
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bonjour
bin vi hin……..élimination de 95% de la populace….
« bien venu dans le meilleur des mondes »
Bienvenue dans le meilleur des ONDES
Tout ceci explique très bien les raisons (entre autre) qui m’amène à avoir fait le choix de ma prochaine déconnexion.
Il est parfaitement clair pour moi que la 5G couplé à l’IA et à tout les différents moyens de captation biométrique va entraîner un totalitarisme numérique d’où il va être très difficile de passer entre les mailles.
Le pire dans tout ça, c’est que la population va majoritairement être demandeuse, bin oui c’est génial et c’est pour nous faciliter la vie en plus.
Je vois déjà ce phénomène autour de moi, les gens majoritairement ne comprennent pas que l’on ne puisse pas avoir de smartphone, de compte sur les réseaux sociaux… C’est tellement pratique.
Si tu en parle et tente d’expliquer, tu passe pour un taré.
C’est triste mais la masse c’est lobotomisé par écrans interposés.
J’en arriverais probablement là aussi. Je ne sais pas quel sera le point de basculement. A coup sûr, si on venait à m’imposer le Linky qui est pour moi la porte ouverte à toute la surveillance et aux problèmes de santé.
Sur le plan de la santé, c’est délicat. On s’habitue aux petits maux du quotidien, sans obligatoirement faire le lien avec les ondes. Et peu à peu, on se trouve dans la nasse, direction le toubib, l’hôpital, et les ennuis qui commencent sérieusement. Au fait, l’hôpital est bourré d’ondes. Alors…
Pleinement d’accord avec vous 2…
Je mets cet article sous mon billet de présentation de mon tout dernier PDF car notamment en page 40, j’ai intégré la pub dans l’Homme moderne (pour ceux qui connaissent pas essayez d’en trouver un) pour un portefeuille en peau de Zébu(zépusoif) nan j’déconne, voici : Grâce à ce portefeuille en cuir de buffle (zont pas peur, hein?), ATTENTION Z’AVEZPAS TOUT VU : Il protège vos cartes à puce du piratage à distance grâce à un film anti-RFID discrètement glissé dans la doublure !
Pourquoi ça ? RFID : protégez vos données ! Avec la multiplication des cartes sans contacts (notamment de paiement) utilisant la technologie RFID, le risque de piratage augmente : en effet, le RFID reste vulnérable (souvent non crypté), pouvant permettre le vol à distance de vos données…
Donc, la solution, c’est d’acheté (peaudeballe) un portefeuille anti-RFID…
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ?
Ché pu… Ah si = je vais me pieuter tiens !
Jo
« « L’effet du rayonnement non-ionisant sur l’homme dépend de son intensité et de sa fréquence. »
et du temps d’exposition !! Là, ce sera (comme c’est déjà le cas pour les autres ondes) 24h/24. Mortel, tout simplement.
L’histoire de l’augmentation du cerveau: j’en ai ouvert la bouche ! Stupéfiant, ahurissant, …!!
Il y a le problème du cancer, mais il y a aussi beaucoup de problèmes – pour nous, mais des avantages pour d’autres – notamment tous les symptômes autres que le cancer – mais amenant au cancer ou au suicide -, la surveillance de la population, la modification des comportements, la suppression des manifestations puisqu’il sera facile d’envoyer des ondes sur un groupe pour le mettre au sol en un fraction de seconde (la technologie existe mais pas encore utilisée en France, du moins à l’échelle d’une manif)…
Elle ouvre la voie à la reconnaissance faciale à grande échelle, à la ville connectée, au meurtre bien ciblé, sous couvert d’une crise cardiaque (comme par hasard)…
Je trouve que cet article vante plutôt la 5G qu’elle ne la démolit, à part quelques infos qui me paraissent bien timides, à la fin, au vu de la dangerosité de ces ondes. Je ne sais pas si elle est attendue vraiment, je n’ai pas d’échos autour de moi.