Il faut être ignare pour affirmer des choses pareilles. Le clown ukrainien n’en fini plus de se ridiculiser. On ne doit pas laissez l’idéologie nazie se propager, nous savons ce qui est arrivé pour l’avoir ignoré. Oublier, c’est prendre le risque que l’histoire se répète. Il y a assez d’horreurs commises de part le monde, pour que nous soyons en droit de nous inquiéter ! Partagez ! Volti
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Christelle Néant pour Donbass-Insider
À l’occasion des 75 ans de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz et des cérémonies commémorant les victimes de l’Holocauste, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, et Andrzej Duda, le président polonais, se sont lancé dans un concours de réécriture sordide de l’Histoire en accusant l’URSS d’être responsable du déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi de l’Holocauste. Une déclaration abjecte qui s’inscrit dans une véritable épidémie de révisionnisme ignoble de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale qui semblent frapper tant les hommes politiques que les médias, y compris allemands.
Zelensky accuse l’URSS d’avoir déclenché la Seconde Guerre Mondiale et permis l’Holocauste
Après avoir tous deux boycotté le forum sur l’Holocauste qui s’est tenu à Jérusalem pour diverses raisons officielles et réelles (Duda parce qu’il n’a pas supporté que Poutine ait le droit de faire un discours et pas lui, Zelensky prétendument pour laisser sa place aux survivants de l’Holocauste qui voulaient y assister, et qui ne pouvaient pas faute de sièges en nombre suffisants, mais en réalité certainement pour les mêmes raisons que Duda), les présidents ukrainien et polonais se sont lancé dans une surenchère sordide de réécriture de l’Histoire lors de la cérémonie commémorant la libération du camp d’Auschwitz en Pologne.
Lors de sa visite à Varsovie, Zelensky a en effet déclaré que l’Ukraine est solidaire de la Pologne pour reconnaître l’URSS coupable du déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi d’être responsable indirectement de l’Holocauste. Le tout sans nommer directement l’URSS !
« La Pologne et le peuple polonais ont été les premiers à ressentir la collusion des régimes totalitaires. Cela a conduit au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale et a permis aux Nazis de lancer l’engrenage mortel de l’Holocauste, » a déclaré le président ukrainien.
Cette phrase fait bien sûr référence au pacte Molotov-Ribbentrop de 1939, comme source de tous les maux de la Pologne et des Juifs de manière indirecte.
Sauf que la Pologne et l’Ukraine, oublient de mentionner plusieurs faits. À savoir que la Pologne n’est pas du tout le premier pays à avoir ressenti la « collusion des régimes totalitaires ». Le premier pays fut la Tchécoslovaquie, démembrée grâce aux accords de Munich de septembre 1938 (conclus avec l’Allemagne et l’Italie, deux régimes totalitaires), et dont une partie fut annexée par la Pologne elle-même sans que les occidentaux ne bougent le petit doigt !
Or la Pologne de l’époque avait beau s’appeler une république, elle n’en portait que le nom, et était « une dictature sans dictateur » gouvernée de main de fer par des colonels de Piłsudski !
Si on ajoute à ça que la Pologne oublie opportunément de parler du pacte de non-agression qu’elle avait conclu avec les Nazis le 26 janvier 1934, et son refus de laisser l’URSS aller aider la Tchécoslovaquie en 1938, on comprend bien vite que la « victime » n’est pas toute blanche et que Varsovie a une part de responsabilité dans la conclusion du pacte germano-soviétique et ce qui en a découlé.
L’attitude des Occidentaux face à l’URSS, l’accord de Munich et d’autres éléments sont venus s’ajouter dans la balance, et ont pesé dans la décision de Staline de conclure ce pacte avec les Nazis (j’encourage mes lecteurs à aller visionner ce documentaire d’Arte qui explique bien comment l’URSS en est arrivée là).
Mais le pire dans cette phrase ignoble prononcée par Zelensky fut la partie attribuant à l’URSS une part de responsabilité dans l’Holocauste mené par les Nazis. Il faut avoir un niveau de dignité proche du zéro absolu pour sortir une telle abomination et un tel non-sens. L’URSS n’a rien à voir et n’a aucune responsabilité dans le génocide perpétré par les Nazis.
Plusieurs personnalités ont vigoureusement réagi face à la déclaration de Zelensky. Comme Natalia Poklonskaya, la députée russe de Crimée, qui a demandé à Zelensky s’il n’avait pas honte de son grand-père qui a combattu au sein de l’armée rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale.
« Avec tout le respect que je dois à Volodymyr Zelensky, mais… il a eu un déphasage… Avec le président polonais, il a décidé de montrer au monde « une leçon de russophobie écervelée » – accusant l’URSS d’avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale et l’Holocauste. […] Vladimir Alexandrovitch, votre grand-père – commandant d’un peloton de mortiers – a reçu en 1944 deux Ordres de l’Étoile Rouge, et il a fini la guerre comme lieutenant. N’avez-vous pas honte de votre grand-père ? », a écrit la députée sur sa chaîne Telegram.
Personnellement je pense que la question aurait dû être posée dans l’autre sens, car je pense que c’est le grand-père de Zelensky qui aurait de quoi avoir honte de son petit-fils, et qui doit se retourner dans sa tombe !
Zelensky prétend que ce sont les Ukrainiens qui ont libéré Auschwitz
Natalia Poklonskaya a aussi rappelé que c’est l’Armée Rouge qui a libéré les camps d’extermination créés par les Nazis, et pas les Ukrainiens, comme l’a prétendu Volodymyr Zelensky, dans un autre morceau de sa réécriture ignoble de l’Histoire.
Zelensky a en effet présenté la libération du camp d’Auschwitz de telle manière, qu’on pourrait penser que ce sont les Ukrainiens qui l’ont libéré, en omettant totalement de parler de l’Armée Rouge, pour ne mentionner que quelques Ukrainiens qui se trouvaient là et des unités portant des noms de villes ukrainiennes.
« Nous n’oublierons jamais Igor Pobirtchenko, le commandant du char T-34, qui, avec son équipage, a été le premier à briser la clôture d’Auschwitz ; tous les soldats du bataillon de choc de la 100e division de Lvov, qui sont entrés dans le camp sous la direction d’Anatoliy Chapiro, un citoyen de Poltava d’origine juive. Avec les soldats de la 322edivision du 1er front ukrainien, ils ont libéré le camp », a déclaré Zelensky.
Sauf que le 1er front ukrainien ne s’appelait pas comme ça parce qu’il était composé d’Ukrainiens, mais parce que ces unités ont fait partie de celles qui ont libéré l’Ukraine ! D’ailleurs avant le 20 octobre 1943, il s’appelait le front Voronej, du nom d’une ville russe qui a été libérée par ce groupe d’armée !
Pareil pour la 100e division de Lvov qui a été nommée ainsi, après qu’elle a participé à la libération de la ville ukrainienne du même nom, mais qui a été formée en 1942 à Vologda en Russie, et qui était principalement remplie de soldats venant de Vologda, d’Arkhangelsk et de la république des Komis. C’est-à-dire des Russes !
Et la 322e division de Jitomir a été nommée de la même façon et pour les mêmes raisons que le 1er front ukrainien et la 100e division de Lvov, alors qu’elle a été formée en 1941 dans la ville russe de Gorki, et qui était principalement constituée de soldats venant de cette ville et de la région environnante.
Ce n’est pas parce que ces unités comportaient des Ukrainiens, au milieu d’une majorité de Russes et d’autres ethnies de l’URSS, que Zelensky peut s’arroger le droit d’effacer cette majorité qui le dérange et réécrire l’Histoire pour faire croire que ce sont les Ukrainiens qui ont libéré Auschwitz.
Zelensky cache la collaboration des Ukrainiens avec les Nazis sous le tapis
Mais le pire est que le président ukrainien ne s’est pas arrêté là en matière de falsification historique. Il a aussi tenté de cacher sous le tapis la collaboration des Ukrainiens avec les Nazis, ainsi que l’antisémitisme et la participation de certains à l’extermination des Juifs, en présentant ses concitoyens comme étant tous blessés à jamais par l’Holocauste.
« Il est très important pour moi d’être ici à l’occasion de la Journée internationale de l’Holocauste. La tragédie de l’Holocauste a laissé à jamais des blessures dans le cœur des Ukrainiens. Tous les Ukrainiens. Nous n’oublierons jamais que parmi les six millions de victimes, une sur quatre était originaire d’Ukraine. Nous n’oublierons jamais les terribles crimes qui se sont produits à Babi Yar lorsque les nazis ont tué plus de 150 000 personnes innocentes », a déclaré M. Zelensky.
Sauf que le président ukrainien oublie de mentionner que les Nazis n’étaient pas seuls pour massacrer les Juifs à Babi Yar, leurs collaborateurs ukrainiens y ont pris une part active, entre autre le 201e bataillon Schutzmannschaft constitué de membres de l’OUN-B (de Stepan bandera) et dirigé par Roman Chouchkhevytch (héros de l’Ukraine actuelle) !
Sans parler de sa phrase sur le fait que « la tragédie de l’Holocauste a laissé à jamais des blessures dans le cœur de […] tous les Ukrainiens » qui est un mensonge éhonté, quand on sait que plusieurs dizaines de milliers d’Ukrainiens ont fait partie de diverses unités militaires Nazies (comme la division SS Galicie qui a compté pas moins de 80 000 volontaires ukrainiens, dont les vétérans sont enterrés en grande pompe en Ukraine avec uniformes nazis à la clef), ou de milices qui ont participé comme le 201e bataillon Schutzmannschaft à l’extermination des Juifs !
Je doute que les Ukrainiens qui ont collaboré avec les Nazis aient été blessés par l’extermination des Juifs, à laquelle ils ont participé de manière totalement volontaire !
Un point qu’a souligné Édouard Dolinski, chef du comité Juif ukrainien, lorsqu’il a listé tout ce que Zelensky a « oublié » dans son discours, montrant toute l’hypocrisie immonde du discours du Président ukrainien.
« Qu’avez-vous oublié de dire lors du Forum sur l’Holocauste en Pologne ?
Que les nationalistes ukrainiens ont participé à l’attaque de la Pologne dans l’armée allemande en 1939.
Qu’en septembre 1939, les Allemands ont libéré la direction de
l’OUN qui, avec l’aide et l’argent des Nazis, a commencé à préparer
l’invasion de l’URSS.
Que la base idéologique et pratique a été préparée, ainsi que des
centaines et des milliers de membres des groupes auxiliaires de l’OUN,
qui entrant en Ukraine avec les Allemands, ont pris une part active dans
les pogroms et les massacres de Juifs.
Que dans les régions occidentales de l’Ukraine (où les Juifs
n’ont pas eu le temps d’évacuer et où l’influence de l’OUN était
particulièrement forte) jusqu’à 99 % des Juifs ont été exterminés.
Que le but de l’OUN de Bandera et de Melnik était une Ukraine
libre de tous les non-Ukrainiens, à savoir les Juifs, les Polonais et
les Russes.
Que sans la participation massive et l’enthousiasme de la
population [ukrainienne – NDLR], sans la coopération volontaire, sans la
police auxiliaire ukrainienne, un tel pourcentage d’extermination
n’aurait pas été possible.
Que les nationalistes ukrainiens étaient dans de nombreux cas des
membres des unités contrôlées de la police auxiliaire, qui après la
défaite des Allemands à Stalingrad est passée à l’UPA.
Que la plus grande opération de l’UPA a été le massacre de
dizaines de milliers de Polonais pacifiques en Ukraine occidentale – un
crime d’une ampleur sans précédent (après l’Holocauste).
Que les 2 500 justes en Ukraine sont de nationalités et de
religions différentes, et que cela fait un seul juste pour 20 000
personnes.
Que la Pologne a adhéré et que l’Ukraine refuse de rejoindre l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste », a écrit Dolinski sur son mur Facebook.
Quand un pays a fourni à l’Allemagne Nazie des dizaines de milliers de soldats, d’auxiliaires de polices et autres unités para-militaires, sans parler des collaborateurs civils, et seulement 2 500 justes parmi les justes, tenir le discours que Zelensky a tenu à Varsovie tient du cynisme le plus répugnant.
Le double discours blasphématoire de Zelensky
Konstantin Kossatchev, le chef de la commission des affaires étrangères du Conseil de la fédération de Russie, a commenté le discours de Zelensky à Varsovie, le qualifiant de trahison envers ses compatriotes.
« La tentative maladroite du Président ukrainien Volodymyr Zelensky de plaire aux Polonais et aux autres Européens intéressés dans leur interprétation des événements de la Seconde Guerre mondiale, appliquée à ses propres compatriotes, à la mémoire des Ukrainiens qui ont libéré l’Europe, ne ressemble pas à un simple blasphème, mais bien à une trahison. […] Et c’est en vain que Zelensky essaie d’être « plus saint que le Pape », « plus occidental que l’Occident » dans les interprétations du passé militaire et d’avant-guerre. Car dans son désir de plaire à tout prix à ceux qui aujourd’hui déprécient l’exploit du soldat soviétique (y compris – ukrainien), il a surtout humilié ses compatriotes. Et ce n’est pas seulement une autre « gaffe » de l’équipe du nouveau président, mais une contribution significative au renforcement du conflit interne ukrainien, qui a déjà fait des victimes et entraîné des pertes de territoire. Pour les relations russo-ukrainiennes, c’est peut-être le coup le plus méprisable que le nouveau président et son équipe aient porté jusqu’à présent. Il est tout simplement impossible de le considérer autrement.», a écrit Kossatchev sur son mur Facebook.
Le député du Conseil Populaire de la République Populaire de Donetsk (RPD), Alexandre Kourenkov, a quant à lui souligné le blasphème que constitue le fait d’honorer en Ukraine Stepan Bandera, qui était pour l’extermination des Juifs et dont les hommes ont participé à l’Holocauste, et d’exprimer dans le même temps ses condoléances aux victimes d’Auschwitz.
« Les contradictions dans la rhétorique politique sont devenues la
marque de fabrique de l’Ukraine post-Maïdan. C’était la routine de
Porochenko, et Zelensky a poursuivi cette déplorable tradition. Mais
dans ce cas précis, le président ukrainien blasphème lorsqu’il s’exprime
en Pologne à l’occasion du 75e anniversaire de la libération des
prisonniers du camp de concentration nazi d’Auschwitz
(Auschwitz-Birkenau) par l’Armée rouge et de la Journée de commémoration
de l’Holocauste.
On ne peut pas à la fois honorer l’antisémite et bourreau du peuple juif
Stepan Bandera et exprimer ses condoléances aux victimes du nazisme
allemand, dont il était un serviteur. Les archives publiées de la CIA
ont finalement révélé qui était réellement Bandera, dont l’anniversaire a
été célébré en grande pompe à Kiev le 1er janvier.
La communauté internationale commence peu à peu à y voir clair et à
prendre conscience de la base idéologique monstrueuse et inhumaine du
régime de Kiev. Les tentatives de Zelensky de déguiser le néo-nazisme
ukrainien par des discours cyniques sont particulièrement déplorables.
Les autorités ukrainiennes doivent soit renoncer aux serviteurs
d’Hitler, soit éviter de toucher la mémoire des victimes de l’Holocauste
avec leurs mains sales », a commenté Alexandre Kourenkov.
Et pour ceux qui croient que Zelensky ne partage pas l’admiration de certains Ukrainiens pour Stepan Bandera, voici les propos qu’il a tenu le 18 avril 2019, à trois jours du second tour de l’élection présidentielle ukrainienne.
«Stepan Bandera est un héros pour un certain pourcentage d’Ukrainiens, et c’est normal et génial. C’est l’une de ces personnes qui ont défendu la liberté de l’Ukraine », a déclaré Zelensky à la chaîne RBK.
Voilà ce que déclarait Zelensky l’an passé à propos de celui qui, avec ses hommes, a aidé les Nazis à exterminer bon nombre de Juifs en Ukraine, dont il pleure aujourd’hui la mort dans un mauvais sketch de larmes de crocodile !
Duda encourage Zelensky à commémorer un autre héros dont les troupes ont exterminé des Juifs
Et le numéro d’hypocrisie publique risque d’aller encore plus loin dans l’ignominie, car en plus d’honorer Bandera comme héros national en Ukraine tout en pleurant ses victimes, voilà que Zelensky s’est vu proposer par Andrzej Duda d’honorer un autre héros dont les troupes ont exterminé des Juifs : Simon Petlioura (qui dirigea l’éphémère République populaire ukrainienne pendant la guerre civile russe).
« J’ai proposé au Président d’immortaliser conjointement la mémoire des soldats polonais et ukrainiens qui ont combattu l’attaque bolchevique. Nous appelons symboliquement ces soldats polonais les soldats de Piłsudski, ce qui est une simplification, bien sûr. Parce qu’il y a d’autres hommes politiques, qui étaient importants à l’époque. D’un côté, il y avait Petlioura et de l’autre, des soldats qui ont eux aussi combattu courageusement et donné leur vie pour la même cause. C’est un bon élément de notre histoire commune. J’ai suggéré que nous immortalisions et célébrions cette date ensemble », a déclaré M. Duda.
Or, les soldats de Simon Petlioura sont accusés d’avoir exterminé 50 000 juifs lors de nombreux pogroms pendant la guerre civile russe ! Argument qui fut retenu à l’époque du procès de son assassin en France, qui avait argué du fait que 15 des membres de sa famille avaient été tués par des soldats de Petlioura pour justifier son acte.
En une seule journée (le 19 février 1919), l’armée de la République populaire ukrainienne a ainsi massacré 1 500 Juifs à Proskourov (ville depuis renommée Khmelnitski) ! Et le président polonais appelle son homologue ukrainien à commémorer ces soldats-là et leur chef !!!
Voilà qui en dit plus long sur l’idéologie de Duda et de Zelensky que tous leurs discours larmoyants sur les victimes des héros qu’ils commémorent !
Une réécriture contagieuse de l’Histoire de l’Holocauste et de la Seconde Guerre Mondiale
Cette volonté de réécrire l’Histoire ne se limite pas à la Pologne et à l’Ukraine. Ainsi, Radio Svoboda et le journal Der Spiegel se sont vautrés eux aussi dans la fange du révisionnisme le plus abject.
En effet, le 27 janvier au soir, Der Spiegel a publié sur Snapchat un post disant que le camp d’Auschwitz avait été libéré… par l’armée américaine !!! Après dénonciation de cette falsification historique, le journal a publié un nouveau post avec la bonne information (que le camp a été libéré par l’armée rouge), en s’excusant de l’erreur « embarrassante ».
Sauf que je vois mal comment une bourde aussi énorme a pu se glisser dans un journal professionnel, surtout en Allemagne, où je doute que les rédacteurs en chefs ignorent qui a libéré Auschwitz et toute l’Europe de l’Est du Nazisme !
Ils confient des posts aussi importants aux stagiaires les plus cancres au Spiegel sans revue de la part du rédacteur en chef ou ils espéraient que personne ne verrait la supercherie, comme Zelensky qui a essayé d’effacer l’URSS de la libération d’Auschwitz ?
Surtout que dans le même temps, Der Spiegel publiait sans aucune remise en perspective historique la déclaration de Mike Pence, le Vice-Président américain, qui a parlé de « soldats » ayant libéré Auschwitz sans préciser lesquels, dans un discours où il ne parlait que des soldats américains, l’Armée Rouge se trouvant reléguée dans le terme fourre-tout de « forces alliées ».
Si la question se pose pour le journal Der Spiegel, le doute n’est pas permis pour Radio Svoboda (« Radio Liberté »), qui après son article répugnant visant à réécrire l’histoire du siège de Leningrad, ferait bien de changer de nom pour Radio Styda (« Radio de la Honte »).
L’article se base sur les travaux de Nikolaï Savtchenko, dont le fait qu’il soit un prêtre orthodoxe russe, et qu’il ait des ancêtres qui ont vécu le blocus de Leningrad sert de caution et de légitimité à ce qu’il écrit. Problème : comme son nom l’indique ce prêtre a des ascendances ukrainiennes (il porte le même nom de famille que Nadejda Savtchenko la fameuse ex-Jeanne d’Arc ukrainienne), il vit en Angleterre, et il a des opinions ouvertement monarchistes, donc anti-bolcheviques.
Partant de là, on se doute que sa vision des choses risque fortement d’être biaisée. Il a beau affirmer avoir utilisé les mathématiques et les sources publiques pour déterminer qu’il y avait prétendument assez de nourriture pour nourrir toute la population de Leningrad, et que si beaucoup sont morts de faim c’est parce que les autorités ne voulaient pas les sauver, ce qu’il raconte est du grand n’importe quoi.
Sur Twitter, de nombreux utilisateurs du réseau social ont dénoncé cette propagande honteuse, certains pointant des mensonges manifestes, comme l’histoire des chevaux qui auraient tous été laissés en vie, alors que les habitants auraient pu les manger. Comme l’a démontré un des participants à la discussion sur Twitter, des photos d’époque attestent que les habitants de Leningrad ont mangé les chevaux.
L’agence FAN a publié un article complet démystifiant la propagande de Radio Svoboda, en montrant les mensonges contenus dans plusieurs points des déclarations de Nikolaï Savtchenko.
1) Concernant les chevaux, l’article de FAN souligne que même sans rentrer dans le détail du nombre d’animaux qui ont survécu au blocus, il est impossible de calculer ce qu’il aurait coûté à un soldat mourant déjà à moitié de faim (puisque Savtchenko ne prétend même pas que les soldats étaient nourris à satiété) de tirer une charge lourde sur un kilomètre dans la neige et les marais du lac Ladoga, et quelles auraient été les chances de briser le blocus et libérer la ville s’il n’y avait pas eu de chevaux sur le front. Les chevaux ont servi d’animal de trait, assurant le ravitaillement de la ville avant que la Route de la Vie ne soit pleinement fonctionnelle. De plus les sources historiques indiquent clairement que l’avoine destiné aux chevaux a été utilisé pour nourrir la population de Leningrad, démentant ce que raconte Savtchenko.
2) L’autre question est celle de l’approvisionnement en nourriture des soldats et des « chefs de tous niveaux ». Savtchenko écrit que 600 000 soldats et 500 000 civils recevaient une ration plus importante, leur assurant un niveau de vie plus ou moins normal, tandis que les autres habitants mourraient de faim. Sauf que le journaliste et le « chercheur » ne donnent aucune donnée précise sur l’apport alimentaire réel reçu par cette catégorie de personnes qui aurait reçu des « rations spéciales ». De plus la méthode mathématique de Savtchenko ne tient pas compte du fait que si la nourriture avait été distribuée plus équitablement les soldats auraient été plus affamés et les dirigeants de la ville aussi ! Il est normal qu’en temps de siège les soldats et ceux qui doivent prendre des décisions cruciales pour tous soient un peu mieux nourris que les autres, faute de quoi les soldats ne tiendront pas longtemps et les défenses de la ville tomberont, et les décideurs affamés prendront des décisions désastreuses si leur cerveau est insuffisamment nourri ! Cela s’appelle du pragmatisme.
3) Si les dirigeants locaux de Leningrad étaient aussi cyniques que le décrit Savtchenko, comment la ville a-t-elle tenu aussi longtemps ? Qu’est-ce qui empêchait les dirigeants de la ville menés par Andreï Jdanov d’imiter Andreï Vlassov et de trahir l’URSS en pactisant avec l’ennemi ? Il y a là une incohérence totale.
4) L’auteur ne tient pas non plus compte du fait que l’approvisionnement via le lac Ladoga était erratique, l’armée allemande bombardant les convois pour empêcher le ravitaillement de la ville, et part sur une hypothèse de circulation libre des produits pour évaluer la quantité de nourriture qu’il aurait été possible de transporter via le lac !
Voilà le problème quand on regarde juste des chiffres théoriques sans regarder ce qu’est réellement une guerre ! On aboutit à du grand n’importe quoi qui n’a de « travail de recherche » que le nom, et de la vulgaire propagande digne de Goebbels (comme l’ont fait remarquer de nombreux internautes sur Twitter) !
Une ville assiégée n’est pas qu’une somme de chiffres théoriques sur du papier. Ce sont des défenseurs à bien nourrir pour éviter que la ville ne tombe, des dirigeants à bien nourrir pour qu’ils prennent les bonnes décisions, des chevaux qui servent à déplacer des charges lourdes, que des hommes à moitié affamés ne pourraient pas tracter sans peine, et un approvisionnement erratique à cause des bombardements ennemis.
Ce monsieur Savtchenko ferait mieux de retourner à sa prêtrise, plutôt que de raconter de telles énormités, qui n’ont rien à voir avec la réalité de ce que fut le siège de Leningrad, et qui sert à justifier la réécriture de l’histoire menée par l’Occident via ses officines de propagande comme Radio Svoboda.
Ces falsifications et cette réécriture de l’Histoire par différents pays n’est pas quelque chose de négligeable. Car il faut connaître le passé pour ne pas en refaire les erreurs. C’est en réécrivant l’Histoire qu’on peut justifier de laisser l’Ukraine glorifier les collaborateurs des Nazis, transformés en simples nationalistes d’un trait de plume falsificateur, et permettre au néo-nazisme de prospérer dans le pays.
Vouloir effacer l’URSS de la victoire contre le Nazisme, et essayer de lui attribuer une responsabilité dans l’Holocauste, comme l’a fait Zelensky, procède de cette même réécriture de l’Histoire qui essaye de faire des bourreaux des victimes, et des héros des monstres, pour justifier de laisser à nouveau l’idéologie des bourreaux (Nazis) prospérer en Europe.
Et ayant oublié son Histoire, l’Occident d’aujourd’hui, comme celui des années 30, laisse une idéologie nauséabonde grandir à sa porte en faisant semblant de ne rien voir, au nom de la diabolisation hystérique de la Russie/URSS.
Dans les année 60, vous ne pouviez pas ouvrir un média sans entendre parler des Beatles.
Maintenant, c’est là shoahmania qui a remplacé la « beatlesomania ».
Sans commentaire…
…J’ai dit un gros-mot pour être ainsi en modération ?
C’est un comique ce Zelensky non ?
Ouais, un vrai !
Comme Jimmy Morales au Guatemala ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/12/25/jimmy-morales-aussi/
Manque plus que le nez rouge paske Trump, c’est déjà fait ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/01/nezrougeperruqueorange.jpg
Les Américains ont liberer Stalingrad …
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