La zone euro décidera en 2014 comment aider davantage Athènes

Comment aider d’avantage un pays qui s’est vu réduire la dette de 95% et qui malgré tout reste insolvable? Comment porter secours à un pays qui ne sait plus comment ponctionner plus sa population qui n’a déjà plus rien, et qui abandonne même de plus en plus ses enfants pour qu’ils puissent avoir un repas? Sans parler du fait que si ce pays est économiquement foutu et devrait sortir de l’euro, nous continuons à payer et à financer des sauvetages. La Grèce devrait être sortie de la zone euro, ce qui impliquerait un éclatement de la-dite zone et une remise en cause de tous les efforts des financiers et des politiques jusqu’à présent pour une centralisation complète des finances et du décisionnaire. Pire, la Grèce pourrait s’en sortir si elle décidait dès maintenant d’exploiter ses immenses ressources aurifères, cela en ferait un des pays les plus riches d’Europe, si ce n’est le plus riche, alors, pourquoi ne pas exploiter le filon dès maintenant? Pour ne pas affaiblir le dollar?

La police municipale manifeste à Athènes, le 8 juillet 2013 ( AFP / Angelos Tzortzinis)

La zone euro est prête à aider « davantage » la Grèce et décidera comment au printemps 2014, avant la fin officielle de l’assistance financière internationale à Athènes, a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Djisselbloem, dans un entretien publié mercredi sur le site internet du Figaro.

« Le cas grec est très difficile, il prendra du temps », explique-t-il au quotidien français. « Le programme de redressement est peu à peu revenu sur les rails et l’Eurogroupe prévoit de débloquer une troisième tranche de prêts sous peu », ajoute le chef de file des ministres des Finances de la zone euro.

Le plan d’aide à Athènes s’achève normalement fin 2014. Après cette date, la Grèce ne devrait théoriquement plus être sous perfusion financière des Européens et du Fonds monétaire international (FMI), mais il est fort probable qu’elle ne soit pas encore en mesure d’emprunter de l’argent sur les marchés vu son niveau de dette publique encore colossal et des taux d’intérêt très élevés.

« Nous verrons en avril quelle suite lui donner. Nous sommes prêts à aider les Grecs davantage », assure le ministre néerlandais, promettant que la zone euro étudiera alors « les mesures nécessaires ».

Pour autant, il rejette comme un « remède faussement attrayant » la solution d’un nouvel allègement de la dette grecque, désormais détenue essentiellement par les Etats européens et le FMI. « Athènes devra revenir un jour sur les marchés et les investisseurs risquent d’y regarder à deux fois en cas de nouvelle décote », tandis que les pays qui ont prêté de l’argent à la Grèce doivent être « remboursés », insiste-t-il.

Par ailleurs, Jeroen Djisselbloem se montre peu allant sur la recapitalisation directe des banques en difficulté par le fonds de secours de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES), « qui sera possible à la fin de l’été 2014 ».

Source et article complet sur Boursorama

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