D’accord, cet article n’est vraiment pas récent (2003) mais revient sur une partie de l’histoire à ne surtout pas négliger: l’Europe est avant tout un projet américain! Et après il faut saluer l’Europe comme étant une idée fantastique? Quand on voit de quoi est capable le « côté obscur » de l’Amérique, on ne peut que se méfier du bourbier vers lequel nous sommes dirigés par les traitres au pouvoir…
De 1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains, par l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe unie, versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels à tous les mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée soviétique…
A 82 ans, Henri Frenay, le pionnier de la Résistance intérieure, fondateur du mouvement Combat, arbore une forme intellectuelle éblouissante malgré sa surdité de l’oreille droite et sa récente opération de l’estomac. Pourtant, il n’a plus que trois mois à vivre. En ces jours de mai 1988, il me parle de l’Europe dans son appartement de Boulogne-sur-Seine. De cette Europe fédérale dont il a rêvé en vain entre 1948-1954. De la dette aussi que, en cas de succès, le Vieux Continent aurait contracté envers les Américains, ceux notamment du “Comité”. Et d’insister une fois, deux fois, dix fois, tandis que moi, je m’interroge : pourquoi diable ce mystérieux “Comité” revient-il à une telle fréquence dans nos conversations ? Pourquoi ? Mais parce que Frenay me confie, avec il est vrai d’infinies précautions de langage, son ultime secret : l’aide financière occulte de la CIA via l’American Committee for United Europe – le Comité – à l’Union européenne des fédéralistes dont il a été le président. Pour reconstituer cette filière inédite, il me faudra une quinzaine d’années. Un jeu qui en valait la chandelle puisqu’il me permet d’ouvrir, pour les lecteurs d’Historia, la porte d’un des compartiments les plus secrets de la guerre froide…
Tout commence à l’automne 1948. Déjà coupée en deux, l’Europe vit sous la menace d’une invasion totale par l’armée rouge. Au “coup de Prague” en février, vient de succéder en juin le blocus de Berlin. Un petit cénacle de personnalités de l’ombre jette alors les bases de l’American Committee for United Europe, l’ACUE – son existence sera officialisée le 5 janvier 1949 à la maison de la Fondation Woodrow-Wilson de New York. Politiques, juristes, banquiers, syndicalistes vont se méler au sein de son conseil de direction. De hautes figures gouvernementales aussi comme Robert Paterson, le secrétaire à la Guerre ; James Webb, le directeur du budget ; Paul Hoffman, le chef de l’administration du plan Marshall ; ou Lucius Clay, le “proconsul” de la zone d’occupation américaine en Allemagne.
Bien tranquilles, ces Américains-là ? Non, car la véritable ossature de l’ACUE est constituée d’hommes des services secrets. Prenez son président, William Donovan. Né en 1883 à Buffalo, cet avocat irlando-américain au physique de bouledogue, surnommé “Wild Bill” par ses amis, connaît bien l’Europe. En 1915, il y remplissait déjà une mission humanitaire pour le compte de la Fondation Rockefeller. Deux ans plus tard, Donovan retrouvait le Vieux Continent pour y faire, cette fois, une Grande Guerre magnifique. Redevenu civil, “Wild Bill” va se muer en missus dominicus du gouvernement américain. Ses pas d’émissaire officieux le portent vers l’Europe pour des rencontres parfois imprévues. En janvier 1923, alors qu’ils goûtent un repos bien mérité, sa femme Ruth et lui devront ainsi subir une soirée entière les vociférations d’un autre habitué de la pension Moritz de Berchtesgaden. Dix-sept ans plus tard, l’agité, un certain Adolf Hitler, s’est rendu maître de la partie continentale de l’Europe, et c’est “Wild Bill” que Franklin Roosevelt, inquiet, dépéche à Londres s’enquérir auprès de Winston Churchill du potentiel britannique face à l’avancée nazie.
En juin 1942, Donovan, homme de confiance du président démocrate pour les affaires spéciales, crée l’Office of Strategic Services (OSS), le service secret américain du temps de la Seconde Guerre mondiale dont il devient le chef et qu’il quittera à sa dissolution, en septembre 1945, sans perdre le contact avec l’univers du renseignement : “Wild Bill” tisse des liens privilégiés avec la Central Intelligence Agency, la CIA, créée officiellement le 15 septembre 1947 par une loi sur la sécurité nationale signée par le successeur de Roosevelt, Harry Truman.
Prenez le vice-président de l’ACUE Walter Bedell Smith, ancien chef d’état-major d’Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale puis ambassadeur des Etats-Unis à Moscou. A partir d’octobre 1950, celui que ses amis surnomment le “Scarabée” (beetle en anglais) va prendre les commandes de la CIA. 1950, c’est justement l’année où des universitaires comme Frederick Burkhardt et surtout William Langer, historien à Harvard, lancent la section culturelle de l’ACUE. Ces deux proches de Donovan ont servi autrefois dans les rangs de l’OSS. Langer en a dirigé le service Recherche et Analyse et, excellent connaisseur de la politique française, a même commis après-guerre un ouvrage savant qui s’efforçait de dédouaner Le Jeu américain à Vichy (Plon, 1948).
Prenez surtout Allen Dulles. A l’été 1948, c’est lui qui a “inventé” le Comité avec Duncan Sandys, le gendre de Churchill, et George Franklin, un diplomate américain. Principal associé du cabinet de juristes Sullivan & Cromwell, Dulles n’impressionne guère de prime abord avec ses fines lunettes, ses éternelles pipes de bruyère et ses vestes en tweed. Sauf qu’avec ce quinquagénaire, un maître espion entre dans la danse.
Article en intégralité sur Fortune de souche
Voilà la réponse à l’article sur la Chine
on nous sort un fossile
ça va faire avancer le schmillblic
ou l’écran de fumée des tuyaux d’échappement
et ce n’est pas une critique des choix de Benji
c’est le choix disponible dans les différentes régions du monde
….France-Allemagne….c’est l’arène romaine…des jeux et du sang
le mariage GAY,le mariage GAY,on a des nouvelles ?
La trouille
Il faut voir à l’instant sur le graphique de boursorama
sur le cac40il monte timidement et à 10h plongeon…
vite, »on » intervient…un coup de cric…
et ça remonte un peu
dans un marché squelettique
avant de replonger dans qques instants puis une auttre injection(avec nos sous) grâce à France Trésor….
en attendant la réunion du jour (bce)et les singeries du duo
Docteur Mer »kelé »-sarkollande
(tiens au fait 2à1 pour l’Allemagne
même là,la messe est dite!)
Tout le monde se désengage…les rats quittent le navire
seuls les tenants du cac40 font les équilibristes…
sur un champ de ruines….pitoyables
y’a plus rien à rogner
ON N’ACHETE PLUS RIEN
Salut à tous;si vous voulez un peu de légèreté;je viens de terminer une petite trilogie; Coq en pâte sur mon blog
http://eurocrassie.blog4ever.com/blog/index-719022.html
Une histoire courte,que j’espère poétique,composée en trois jours.
Si on parle de ça, autant filer un lien vers asselineau, ce gars l’explique depuis des années et bien mieux.
Les commentaires sur le site sont dithyrambiques @_____@
J’arriverais jamais à comprendre pourquoi les gens qui s’informent, ce contentent de lire les news quotidiennes, je me souviens y’a quelques années, pour ma part, je ne me contentais pas de ce qu’on me filais, je voulais tout savoir, chercher, fouiner, et j’ai fini par trouver pleins de choses, si je ne l’avais aps fait, j’écrirais aussi une connerie du genre, « merci à l’amérique pour la création de l’UE ».
Pitoyable, là je me lâche, navré, mais on arrivera à rien avec des gens aussi con, ça fait mine de s’informer autrment mais ça reste toujours un assisté, le bec grand ouvert en attandant son ver.
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http://www.u-p-r.fr/
bien dit l’ami . depuis 10 ans que je fouine sur le net ce genre d’info me fait sourire .
ce qu’il faut suivre de tres pret ce sont ces fumeux accords atlantique qu’ont vas bientot nous servir . ce ne sera que la suite logique . l’aveux de notre vassalitée aux US .
D’A ccord nous somme le dindon créé par les usa ,et là c’est le jour du SACRIFICE pour 2013 ….purééééééééé.
OMD ces commentaires ♫♫