Que l’on soit d’accord ou pas sur le réchauffement climatique, il est indéniable que des changements profonds sont entrain d’avoir lieu. Les alertes se succèdent et rien n’est fait (ou si peu) pour tenter d’endiguer ce phénomène. Quand on lit que le Groenland a perdu 2 milliards de tonnes de glace en une seule journée, ça devrait interpeller. Bien que cela se soit déjà produit, si ça devient la « norme » nous aurons du souci à nous faire. Partagez ! Volti
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Par Jonathan Paiano pour TrustMyScience
Dérèglement climatique, réchauffement climatique, surpopulation, guerres nucléaires… les menaces sont nombreuses pour l’humanité, et selon un nouveau rapport il y aurait bien un risque sérieux pour notre survie, lié à la crise climatique que nous traversons. Au cours des trois prochaines décennies, un nouveau rapport averti qu’il est “fort probable que la civilisation humaine prenne fin”, si aucune mesure urgente n’est prise.
À l’origine du rapport alarmant, il y a le groupe de réflexion australien “Breakthrough National Centre for Climate Restoration”, qui décrit un scénario dans lequel les conditions atteignent un seuil de non retour, à partir duquel l’humanité entière serait menacée d’extinction. Selon leur analyse et leurs calculs quant à la sécurité existentielle globale de l’humanité, d’ici 2050, c’est ce qui pourrait nous attendre.
Titré “Existential climate-related security risk: A scenario approach” (en français “Risque existentiel pour la sécurité lié au climat : Une approche par scénario”), le rapport insiste et averti d’un « risque existentiel pour la civilisation (…) entraînant des conséquences négatives permanentes importantes pour l’humanité, qui pourraient ne jamais être annulées, en annihilant la vie intelligente ou en réduisant de manière permanente et radicale son potentiel ».
Une population de près de 8 milliards de personnes, des températures jamais atteintes et qui ne cessent d’augmenter, voici quelques éléments clés visés par les auteurs de l’étude, qui insistent sur le fait que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation unique, sans équivalent historique précis. Cela implique que nous travaillions et collaborions comme jamais auparavant pour éviter que les catastrophes ne se produisent, plutôt que de simplement tenter de réduire les probabilités, comme nous avons l’habitude de le faire. Selon eux, apprendre de nos erreurs pour rectifier le tir n’est plus une possibilité, ce n’est plus viable.
En conclusion de leur analyse, les auteurs proposent un “scénario 2050” plausible et pour le moins angoissant, selon lequel l’humanité pourrait faire face à un effondrement irréversible en seulement trois décennies.
De 2020 à 2030
Malgré les avertissements et les différents acteurs ayant prouvé que même si l’Accord de Paris sur le climat était un bon début, il ne serait pas suffisant, les gouvernements n’agissent pas en conséquence pour empêcher l’augmentation accélérée des températures terrestres. En continuant de la sorte, nous dépasserons les 2 °C de réchauffement pour atteindre les 2.5-3 °C (nous sommes déjà à plus de 1.5 °C de réchauffement), et redescendre sera pratiquement impossible.
Comme déjà démontré par des études antérieures, les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont atteint des seuils sans précédent, en dépassant les 415 parties par million (ppm), ce qui n’a pas été enregistré depuis des millions d’années.
De 2030 à 2050
Les émissions culminent en 2030, bien qu’elles soient réduites. Cependant, les réactions au cycle du carbone et l’utilisation continue des combustibles fossiles entraîneront une augmentation de la température de 3 °C d’ici 2050.
2050
D’ici 2050, les scientifiques s’accordent à penser que nous aurons atteint le point de basculement concernant les glaciers du Groenland et de l’Antarctique occidental, bien avant que les seuils de réchauffement global de 2 °C et du pergélisol de 2.5 °C ne soient atteints.
Peu de temps après, 55% de la population mondiale est soumise à plus de 20 jours de chaleur létale par an. L’Amérique du Nord et l’Europe souffrent de phénomènes météorologiques extrêmes, notamment d’incendies de forêt fréquentes, d’une sécheresse intense et de vagues de chaleur. Les moussons en Chine ne se déroulent pas comme prévu, les grands fleuves d’Asie s’assèchent et les précipitations en Amérique centrale sont réduites de moitié. L’humanité a atteint le stade de catastrophe planétaire.
Les conditions de chaleur mortelles en Afrique de l’Ouest persistent plus de 100 jours par an et les pays les plus pauvres sont incapables de fournir suffisamment d’environnements artificiellement refroidis pour que leurs populations persistent. La production alimentaire est gravement affectée et insuffisante pour nourrir la population mondiale. Plus d’un milliard de personnes sont transférées.
Les conséquences en termes de répercussions atteignent la sécurité nationale, étant donné l’ampleur des défis à relever, tels que les épidémies et pandémies. Les conflits armés dus à la dispute des ressources peuvent également devenir une réalité et pourraient dégénérer en guerre nucléaire.
Les auteurs du rapport sont assez clairs : “il y a une forte probabilité que la civilisation humaine prenne fin”. C’est aussi une façon de dire que l’ampleur du scénario probable dépasse leur capacité de modélisation. En effet, bien que le modèle peut probablement omettre des effets positifs sur le climat, qui se dérouleront entre temps, les facteurs influençant négativement ce dernier sont certainement plus nombreux.
Les auteurs recommandent aux pays « d’examiner de manière urgente le rôle que le secteur de la sécurité nationale peut jouer pour assurer le leadership et la capacité nécessaires à une mobilisation à court terme et à l’échelle de la société, de la main-d’œuvre et des ressources. Il faut construire un système industriel à zéro émission de carbone, ou les réduire drastiquement, pour protéger la civilisation humaine ».
Étant donné que le dernier rapport du GIEC établit un avenir viable si nous limitons le réchauffement global à 1.5 °C au lieu des 2 °C établis dans le cadre de l’Accord de Paris, il n’est théoriquement pas encore trop tard pour éviter qu’un tel scénario catastrophe ne se produise. Mais pour y arriver, il faudrait agir maintenant : et cela est valable pour chaque individu, entreprise et gouvernement.
Source : Existential climate-related security risk: A scenario approach via TrustMyscience
Sur le sujet : Des chercheurs prévoient que la Terre pourrait devenir une véritable serre plus tôt que prévu
Quelques infos non exhaustives sur l’état de la planète :
La sécheresse contraint la Namibie à vendre un millier de bêtes sauvages aux enchères, afin de limiter les pertes animales. Le pays espère récupérer 1,1 million de dollars qu’il consacrera à la conservation des espèces.
L’Inde suffoque sous la chaleur, les températures atteignent 50°C.
Le Pacte mondial pour l’environnement tué dans l’œuf
[Infographie] La France n’est pas prête aux chocs climatiques, inévitables d’ici 2050
Au rythme actuel du réchauffement, 17 % d’animaux marins en moins d’ici 2100
Des dizaines de phoques morts mystérieusement s’échouent en Alaska
Changement climatique : les abeilles déboussolées par la nouvelle odeur des fleurs
L’acidification des océans, l’autre danger du CO₂
etc….
Ah ? encore une fin du monde. A quelle heure ? C’est important pour l’apéro.
Un scientifique prévient qu’en 2090 la terre par effet pop-corne va souffler tout ce qui se trouve sur la surface. Voici un lien vers un livre qu’il a pas écrit et qui a jamais été publié, c’est dire si la censure est importante. lien.
Vite ça urge, faites vos dons à 55666polux666, par avance merci.
C’est bien connu le pop corne et la caravane passe. Le cri du pop le soir en plein été c’est franchement impressionnant.
Il ne reste à l’humanité qu’environ 5 milliards d’années à vivre!
Alors dépêchez-vous avant qu’il ne soit trop tard et voyez ce
qui est vraiment important.
Certains individus dotés d’une caisse enregistreuse à la place du cerveau tentent de faire croire au monde, à grand renfort de propagande culpabilisante, qu’il est possible et surtout impératif d’agir pour soigner ce cher climat terrestre qui souffrirait de nos viles activités, et qu’il est bien évidemment de notre devoir de « sauver la planète » en mettant tous la main au portefeuille, cela va sans dire !
Seuls les naïfs n’auront pas compris la supercherie. Non, ce n’est pas l’Homme avec son sacro-saint pognon et sa prétention sans bornes qui va de changer quoi que ce soit au fonctionnement de l’univers. La planète sur laquelle nous nous agitons fait partie intégrante d’un univers en constante évolution, elle est un corps vivant dont les paramètres intrinsèques (climatiques compris) évoluent en harmonie avec cet univers et les différentes forces qui le composent. Nul ne peut prétendre dompter ces paramètres.
La vie biologique a colonisé la terre à un moment où les conditions étaient propices à ce type de vie, notre espèce devra migrer (certains s’y attellent) ou disparaître purement et simplement quand celles-ci ne le seront plus. Cette période d’occupation ne représentera au final certainement pas plus d’une fraction de seconde sur l’échelle du temps cosmique, temps que nous devrions mettre à profit pour élever nos consciences au lieu de vouloir jouer aux « dieux » …
Bonne disparition à tous 😉
M.G.
L’extinction de la vie sur terre va arriver tôt ou tard alors pourquoi ne pas la provoquer tout de suite.
Oh! mais c’est impossible nous dis Mou ton Grain car même si nous brûlons toutes les forêts au napalm et faisons péter Yellowstone avec toutes les bombes nucléaires y’a pas de problèmes pour le climat car la planète est en harmonie avec l’univers …
C’est l’univers en ce moment qui rase les forêts, vide les océans, pollue/empoisonne à outrance, etc ? Ou c’est l’homme qui joue à dieu ?
C’est plutôt ceux qui ont peur de la décroissance et/ou de payer une taxe qui ont une caisse enregistreuse à la place du cerveau.
Tu penses vraiment que l’homme n’a pas la capacité de modifier le climat en détruisant l’écosystème.
Je n’ai jamais dit que nous ne participions pas à l’accélération de notre propre extinction en jouant avec nos ressources vitales (air, eau, végétation), j’ai simplement rappelé que la terre suis sa propre évolution et que son climat général n’est pas du ressort de l’Homme, même s’il peut momentanément l’altérer.
Que nous rasions les forêts et vidions les océans ne fera pas disparaître la terre, nous si. Nos agissements n’ont de conséquences que sur les êtres vivants qui peuplent notre environnement, pas sur la planète elle-même. La nuance est de taille.
Une fois que nous aurons libéré les lieux, la terre se refera une beauté en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et sera peut-être à nouveau encline à accueillir de nouvelles formes de vie. C’est incroyable la vitesse à laquelle la nature reprend ses droits quand l’humain cesse de la piétiner.
Il faut arrêter de se bercer d’illusions, les dominants qui nous rackettent au nom du climat n’ont jamais cherché à protéger la planète, ils n’en ont d’ailleurs pas les capacités, ils se sont toujours contenté d’exploiter ses ressources pour dominer le monde. Aujourd’hui ils regardent les étoiles en se disant que la partie est finie et qu’il serait temps de déménager, or ils en sont incapables, alors ils essaient juste de gagner du temps pour sauver leurs petites fesses et le grisbi en profitant encore de notre crédulité.
Je réaffirme ma conviction : malgré ce qu’en disent nos « brillants » scientifiques, l’humain n’a à ce jour aucune capacité réelle pour agir à long terme sur l’écosystème dont il dépend. Cela-dit, rien ne nous empêche, individuellement, de ne pas adhérer à la précipitation de notre extinction, en optant par exemple pour la décroissance et la vie en harmonie avec la nature. C’est précisément ce qui rythme ma vie chaque jour …
M.G.
Je suis vraiment écœuré de lire/entendre que la planète va s’en remettre et/ou que l’homme est incapable de modifier le climat.
Moi j’affirme/observe que le climat terrestre et les animaux souffrent de nos viles activités et qu’il est possible et surtout impératif d’agir pour laisser la nature se « guérir » par la décroissance/révolution MONDIALE.
En disant que raser les forêts et vider les océans ne fera pas disparaître la terre tu parles des minéraux ?
C’est pas les minéraux de la planète qui doivent être sauvé, c’est sa faune et sa flore et certains s’imagine avec une grande certitude qu’ils vont revenir sans problèmes.
L’homme provoque les extinctions des animaux, des insectes, des végétaux, etc (qui font partie de l’écosystème fragile et le maintient en équilibre depuis des millions d’années) et cela aura un effet à très long terme.
De façon très optimiste on peut dire que la pollution et les radiations finiront par disparaître au cours des prochains millénaires et qu’une partie de la faune et de la flore vont revenir. Mais cela prendra des milliers/millions d’années pour se rétablir et peut-être jamais car les extinctions massives du passés n’étaient pas dû à l’empoisonnement général provoqués par les êtres qui habitaient la planète. Les conditions propices au retour de la vie risquent de ne jamais revenir aussi on ne sait pas comment ça va se terminer(holocauste nucléaire ?)
Moi aussi, depuis longtemps, j’ai opté pour la décroissance et la vie en harmonie avec la nature mais ce n’est pas suffisant.
Je trouve ces discours défaitistes/déculpabilisant TRÈS nuisibles.
Arrêter de comparer/justifier/minimiser ce qui se passe aujourd’hui, à cause de l’homme, avec les réchauffements/refroidissements/extinctions du passé.
De a désinformation à haute dose.
A propos du Groenland, personne n’a parlé de la catastrophe que cela a dû représenter quand il a été couvert de glace au Moyen-âge alors qu’il était vert auparavant.
Autrement il y a ce désastre. C’est pas une prévision, c’est pas pour dans dix ans, c’est pas une probabilité.
C’est juste aujourd’hui sous nos yeux.
ici – https://myechoeco.wordpress.com/2015/01/05/la-production-massive-dhuile-de-palme-a-lorigine-de-la-destruction-des-forets-indonesiennes/
Ou là – https://www.lejeuneengage.com/actus/francehuiledepalmedestruction
La saga du prion : après les cervidés fous, les dromadaires fous ?
https://theconversation.com/la-saga-du-prion-apres-les-cervides-fous-les-dromadaires-fous-115778
La fable du réchauffement climatique
Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp. 15-18 le 26/9/2007(Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) : L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances provoquées par la société industrielle et l’économie de gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est la question du « réchauffement global » de la planète, tarte à la crème d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société météorologique de France.
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/32/25/79/La-fable-du-rechauffement-climatique–NRH-.pdf
Bonjour la propagande malthusienne, il a bon dos le climat!
Alors qu’un vrai danger nous menace et que rares sont ceux qui élèvent leur voix pour en parler ouvertement : la crétinisation générale via la dépendance furieuse aux écrans. Aujourd’hui, la capacité moyenne d’attention d’un jeune est réduite à neuf secondes, la dépendance aux multiples stimuli générés par le contenu de ces multiples merdia est une catastrophe pour un développement cognitif correct!
…encore un petit effort et nous seront dépasser par le poisson-rouge.
Oui
Grand Changement il y a,
pas d’ici à 30 ans,
plutôt d’ici à 2030.
Lors de ma sortie astrale accidentelle, j’ai senti que la période 2020-2030 est décisive.
Toutefois il est très difficile d’avoir un repère temporel fixe et absolu dans le monde astral ( le temps est juste une invention de l’homme dans un monde 3D ).
Difficile de nier qu’il se passe quelque chose d’inhabituel, que cela touche le climat, la pollution, les gens qui pètent les plombs, la recrudescence de certaines maladies… Je ne crois pas que, dans notre histoire/préhistoire, nous ayons eu autant d’épées de Damoclès sur la tête.
Bon. Nous avons notre part, mais pas seulement. Il ne sert à rien de passer notre temps à faire notre mea culpa ou à critiquer les voisins.
L’avenir que promet cet article ne prend pas en compte le fait que, avant la date fatidique, nous nous serons à nouveau tapé sur la gueule plusieurs fois. Ce qui, de ce fait, fera baisser la pollution, réglera le problème alimentaire et de l’eau…
Bref, je résume grossièrement.
On nous bassine encore avec le CO2 histoire de nous faire admettre – sans doute – le nucléaire, et le tout connecté, qui est énergivore au possible. Ô certes, ça se voit moins. C’est inodore aussi. Mais c’est encore plus dangereux.
Donc, conclusion: apprenons à faire simple, à vivre simplement, à ne pas nous laisser prendre par le chant des sirènes (qui précède celles des pompiers). Nous ne pourrons que gagner en santé du corps et de l’esprit.