« Je vais tous vous privatiser » : Comment Macron brade le bien commun …

Article d’octobre 2018 qui détaille par le menu les « privatisations » ou, ce que nous considérons comme le pillage de notre patrimoine. C’est clair et argumenté, la lecture complète de l’article est fortement conseillée, pour comprendre la chronologie et la constance avec laquelle notre pays et donc nous mêmes, sommes dépouillés. Partagez ! Volti

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Source FrustrationLaRevue

En ce moment même à l’Assemblée Nationale, les débats font rage autour d’une nouvelle vague de privatisation, qui touche cette fois-ci Aéroport de Paris et la Française des Jeux. Cette mesure n’a rien de surprenant quand on connaît le parcours de Macron. L’ancien ministre de l’Économie est un adepte de la grande braderie publique. À son arrivée à Bercy en 2014, il avait déjà annoncé une cession de 10 milliards d’euros d’actifs publics, c’est-à-dire une réduction de la part de capital détenue par l’État dans certaines entreprises.

À son tableau de chasse, ou plutôt de ventes, on compte les aéroports de Toulouse, Lyon et Nice. Mais aussi des cessions de participations de l’État dans l’entreprise hautement stratégique Safran (qui produit notamment des avions et hélicoptères militaires), pour une opération globale avoisinant les 2 milliards d’euros. Mais cette nouvelle vague est inquiétante. D’abord, parce que la France a déjà abandonné aux investisseurs privés la plupart des sociétés industrielles, financières et commerciales qu’elle contrôlait. Les futures privatisations concerneront forcément des entreprises qui assument directement des missions de service public.

Ensuite, parce que les participations de l’État s’élevaient, au 30 avril 2016, à 90 milliards d’euros. C’est donc plus de 10 % des actifs publics qu’Emmanuel Macron veut vendre, de quoi prendre la mesure de son plan de privatisation. Ces ventes fragiliseront la souveraineté de l’État à court terme, mais seront en plus très peu rentables à long terme. Chronique de l’escroquerie du peuple par les élites, réalisée avant l’été, donc au moment où nous anticipions des projets désormais tous confirmés :

Il était une fois… Un pillage organisé

Macron poursuit en fait le travail de ses prédécesseurs, qui à la suite de la vague de nationalisations de 1982, n’ont cessé de brader une par une les entreprises publiques. Il y a d’abord eu la première grande salve des années 1986-1988, qui concernait essentiellement des géants de l’industrie ou de la finance : Saint-Gobain, CGE (qui devint Alcatel), Matra ou encore Suez pour l’industrie ; Paribas, CCF (aujourd’hui racheté par HSBC) ou Société générale pour le secteur de la banque ; et encore TF1 ou Havas pour la communication…

La pêche fut donc excellente pour des investisseurs privés qui récoltent encore aujourd’hui les fruits des profits de ces géants français. Autant de bénéfices qui auraient pu être redistribués à l’ensemble des Français si l’État avait conservé ces entreprises ! Après un moment de pause édicté par François Mitterrand pour son second septennat, les privatisations reprirent dès 1993, avec des cessions partielles ou totales d’entreprises dont nous avons souvent oublié qu’elles étaient publiques il fut un temps : celles de BNP, d’Elf, de Rhône-Poulenc, de la Seita, des AGF, de Pechiney, d’Usinor-Sacilor, de Renault ou encore de Bull, mises en œuvre par le gouvernement d’Alain Juppé…

Si ces premières vagues furent orchestrées principalement par des gouvernements de droite, la gauche a finalement décidé elle aussi de se lancer dans cette vente aux enchères de nos biens communs. Lionel Jospin a par exemple ouvert le capital d’Air France ou encore de France Télécom, qui peut pourtant être considérée comme une entreprise assumant des missions de service public. Puis, le chantier de la scandaleuse privatisation des autoroutes fut lancé, même s’il fut ensuite véritablement finalisé par le gouvernement Villepin.

Cette mission d’aménagement du territoire fut ainsi déléguée à des sociétés privées… Mais surtout, ces sociétés ont été abandonnées au privé au moment précis où elles devenaient rentables, ce qui a constitué un jackpot pour des entreprises comme Vinci, qui se sont permis d’augmenter le prix des péages et de baisser les investissements, au détriment de tous les usagers. Les dépenses d’investissement avaient donc été assumées par la collectivité pour la construction de ces autoroutes, mais les profits sont maintenant privatisés.

Jean-Pierre Raffarin a poursuivi cette entreprise collective avec de nouvelles cessions de compagnies d’autoroutes, mais aussi de la société Thomson ou encore du Crédit lyonnais. De moins en moins d’entreprises restant à privatiser, Dominique de Villepin a poursuivi le bradage des autoroutes et engagé la privatisation d’autres services publics : ceux du gaz et de l’électricité, avec l’ouverture du capital de GDF puis d’EDF. La crise financière semble avoir empêché Nicolas Sarkozy de se lancer dans de nouvelles privatisations, mais le mal était déjà fait : la part de l’emploi public par rapport à l’emploi salarié est passé de 10,5 % à 3,4 % entre 1985 et 2011 et sur la même période le nombre d’entreprises publiques a diminué de moitié. Apparemment insuffisant aux yeux de François Hollande, ce pillage de l’État a été poursuivi par le président « socialiste », aidé pour cela par un ministre de l’Économie répondant au nom d’Emmanuel Macron.

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Source FrustrationLaRevue

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9 Commentaires

    • Cela ressemble, en tous points, à la période que la Russie a connu sous la présidence de Boris Eltsine !
      Et, toutes choses étant égales, cela se terminera tel que cela s’est terminé après la présidence « Eltsine » !
      Un pays complétement dévasté économiquement avec des habitants à la merci des vautours de la finance !
      Car il ne faut pas croire que cela se terminera une fois la France saignée à blanc !
      A près lui avoir volé ses richesses tangibles, les vautours lui voleront sa richesse essentielle, soit la capacité des travailleurs français à produire de la richesse ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif
      Sombre tableau que tout cela ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

      • En fait, la seule réponse qu’a trouvé la commission européenne pour annuler la fausse monnaie créée par la finance internationale et les banques centrales est de voler les vraies richesses produites par nôtre main d’œuvre mais il nous faudrait des siècles d’esclavagisme « post moderne » pour remplacer ces tombereaux de fausse monnaie par de la vraie richesse !
        Tout cela n’est qu’une fuite en avant et de la stratégie à la « petite semaine » ! 🙁

  1. Je rajoute le nouveau nom des GJ:

    Le Chamallow jaune:
    https://www.laboutiqueharibo.fr/bonbon/bonbons-haribo-chamallows/chamallows.html
    On défile comme au 14 juillet
    On participe au Grand Débat
    On organise des piques-niques

    Coluche aurait parlait du sktech des Chamllow Jaunes
    Chamallow Jaune ou Pom pom girl, c’est la même chose.

    • Vas dire ça à ceux qui ont perdu une main, un œil et qui sont handicapés à vie…

    • Selon Haribo : « Le chamallow, pour les grandes comme les petites faims » ne contient aucun allergène blé ou lait. Ça risque pas, c’est que du sucre (glucose & fructose), arôme artificiel, colorant et GÉLATINE DE PORC. Et d’après eux on devrait pouvoir combler un faim avec cette m*rde ?

      Les GJ valent mieux que ça …

      M.G.

      • c’est ici que que j’aurai du mettre le lien concernant la Kleptocratie de macron.

      • je parle de l’image du Chamallow qui renvoie à quelqu’un de moût . Les nombreux blessés sont dûs à une mauvaise stratégie. Des le 17/01/118, les GJ auraient dû réaliser un blocage permanent dans les régions.
        Il fallait tout décentraliser pour disperser les forces de l’ordre et éviter les fouilles.
        Demain, 3 grandes villes sont verrouillées. Ils vont finir par comprendre que les pancartes ne suffisent plus
        occupation des abords d’un rond-point:1500€
        J’en vois encore beaucoup sans protection ni sac à dos.
        A tout moment les forces de l’ordre peuvent attaquer les GJ même si la manifestation est déclarée.

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