Combien d’eau consomme la production de viande ?

Source STATISTA

Le changement climatique aggrave la pénurie d’eau dans le monde. Au niveau mondial, le secteur agricole est considéré comme le plus grand consommateur d’eau.

La production de viande en consomme une grande partie : selon une étude relayée par Water Footprint Network, environ 30 % de l’eau utilisée dans le monde sert à la production de produits d’origine animale. Pourquoi utilise-t-on autant d’eau pour produire la viande ?

Dans la production de viande et d’autres produits d’origine animale, la plus grande partie de l’eau est utilisée pour la culture des aliments destinés aux animaux d’élevage. La culture d’aliments pour animaux, tels que les céréales et le soja, occupe plus de 83 % des terres agricoles du monde – et consomme une grande partie de l’eau utilisée, selon la revue spécialisée Science.

Parmi tous les produits d’origine animale, la viande de bœuf est celle qui consomme le plus d’eau. La production d’un kilo de viande de bœuf nécessite jusqu’à 15 300 litres. En tenant compte de l’eau potable pour les animaux et de l’eau pour le nettoyage des étables, on arrive à un total de 15 500 litres d’eau consommée pour un kilo de viande bovine.

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Volti

14 Commentaires

  1. …Quelle connerie, quel conditionnement !

    L’eau (comme le CO2!) est un faux problème à destination des idiots utiles et inutiles qui servent à leurs corps défendants un agenda et des interets qui leurs échappent totalement.

    En fait, dans l’immense majorité des cas, ce n’est pas la consommation d’eau qui est dommageable, mais sa mauvaise gestion et sa pollution si celle-ci dépasse les capacités de retraitement naturels ou artificiels du milieu.

  2. Mais quel est le problème, au juste ? L’eau utilisée pour l’élevage ne reste quand-même pas en totalité dans les corps des animaux. Elle n’est pas désintégrée. Qu’elle serve à abreuver le bétail ou arroser les cultures qui servent à son alimentation, elle prend son cycle habituel. Tôt ou tard, elle revient.
    Comme le dit un autre commentateur, le traitement des eaux polluées peut être un problème. J’y ajoute la disponibilité locale de la ressource. Mais, autant que je sache, la création ou l’extension d’un élevage sont soumis à autorisation selon une procédure prenant en compte ce point.

  3. Je n’ai regardé que l’Image 😉 :
    Bouffez des légumes (ou des sauterelles?) !!!

    En cas d’indigestion ? certains conseillent : “sept sans 5R ?? sni peur ni reproche” ?

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  4. L’élevage bovin-viande se pratique plutôt en zones où les grandes cultures sont compliquées à réaliser ==> zones à topographies accidentées ou/et terres non assez fertiles. Ensuite ce mode de calcul ne tient pas compte de l’eau qui tombe d’en haut ( Brecht) sur les pâtures….. Faut être vraiment crétin pour pointer du doigt une filière qui ne ponctionne quasiment rien dans les cours d’eau pour ses intrants fourragers qui sont à 85-90% d’origine indigène. C’est une autre chose avec les bovins-lait et aussi avec les ovins-lait qui doivent recourir ponctuellement à du fourrage exogène. Ce type d’inquisition pourrait se traduire, à terme, par une désertification définitive d’une grande partie du Massif Central et des agricultures de montagne.

  5. Propagande ou pas, quand il n’y aura plus de terre fertiles naturelles sur la planète, je me demande bien comment les choses vont tourner. On a augmenté de 23 millions de km2 notre emprise sur les terres fertiles entre 1900 et 2000… il reste moins de 50 millions de km2 dispo… dans combien de temps on aura tout bouffé? Cent ans max puisque notre emprise augmente exponentiellement. Comment on va faire après? Tout le reste c’est de la poudre aux yeux mais ça, c’est le mur.

  6. “Combien d’eau consomme la production de viande ?”

    Toujours a détourner les sources du probléme !
    Combien d’eau consomme TOUT ce qui nécéssite l’usage d’Energies diverses…
    – petrole
    – gaz
    – centrales
    – electricité
    – etc…
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  7. “Le changement climatique aggrave la pénurie d’eau dans le monde.”

    Première phrase, premier mensonge.

    La gestion des sols, la pollution, la surexploitation, l’accaparement des terres par les nantis, … voila ce qui créent le déséquilibre dans la distribution de l’eau.

    2ième mensonge ?
    Dire que 1 kg de viande consomme 15.000 L d’eau.

    La consommation c’est la disparition du consommable.
    Or l’eau ne disparait jamais, elle a un cycle !!

    L’eau ne sort pas de l’espace terrestre, elle change de lieu.

    Quand un agriculteur consomme de l’eau pour nettoyer ses étables, l’eaux retourne à la terre et, bien souvent, est recyclée par ce même agriculteur.
    Lorsque les vaches boivent, elles pissent.

    C’est de la pure fadaise et de la démagogie à 2 balles.

    • Très bien vu, Simsi !
      J’ajoute un autre exemple : enfant je voyais mon père mettre les bovins au pré (à moins que ce ne soit moi sous ses directives). Sauf les cas où il les menait dans les champs de blé coupé où le trèfle et la luzerne avaient dépassé la taille des tiges coupées ras, et où c’était en plein champ, les animaux ne buvaient que le soir, à l’abreuvoir. Rien de perdu. Quant aux animaux plus jeunes, emmenés dans “le marais”, ils s’abreuvaient pendant des mois dans le petit canal (“la conche”) qui entourait ces pièces de terre au sol riche et jamais sec. En plus, leur viande s’il y avait intervention de l’abattoir était de toute première qualité en raison de l’herbe naturelle agrémentée de plantes comme la menthe sauvage.
      .
      Sous l’influence de minables “ingénieurs agronomes” nourris aujourd’hui des préconisations des industriels, les exploitants agricoles industriels ne savent rien de tout cela. Quant aux parents vendéens de mon père, ils élevaient “leurs boudes” comme ils disaient dans de minuscules prés où souvent se prélassaient des mares naturelles alimentées par les sources surgissant de partout, sachant que toutes ces parcelle étaient entourées de hautes haies : les mêmes haies qui ont rendu la guerre de Vendée si difficile pour les troupes républicaines.

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