Le vol des épargnants par les banques : Chypre, un modèle pour les faillites bancaires au Canada?…

On entend tout et n’importe quoi sur l’art et la manière qu’ont les banques centrales et les politiques de nous “sortir” de cette crise mondiale qui dure…..dure….et durera tant que ces gros bonnets ne voudront pas assainir le marché, parce que ce n’est pas leur intérêt. Si comme moi, vous écoutez, que vous n’y comprenez rien mais que vous réfléchissez, on entrevoit une gigantesque fumisterie, car au delà des mots, il y a ce que ces même mots sous-entendent,  c’est là que les bonimenteurs sortent leur arsenal juridique qui n’a de sens que pour eux, tout en leur octroyant la possibilité de racketter les comptes des épargnants en violation totale du droit de leurs clients. L’auteur nous parle des mesures prises dans son pays le Canada, mais sommes nous si éloignés que ça des méthodes de tout ces banksters and Co, nous en Europe? Suivez mon regard…..

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La crise financière mondiale, qui en est maintenant à sa cinquième année, s’apprête à entrer dans une nouvelle phase critique. Non seulement les mesures d’assouplissement quantitatif ne sont-elles pas parvenues à relancer la croissance, mais plusieurs spécialistes, et non des moindres, croient de plus en plus qu’elles ont contribué à aggraver la situation, et ils craignent que les banques centrales ne se soient engagées à l’aveuglette dans des manœuvres aussi inédites que dangereuses.  

Le résultat ? Au delà des constatations immédiates à la portée de toute personne attentive à l’évolution de la conjoncture quant au niveau du chômage et de l’activité économique, on observe désormais se multiplier toute une série de phénomènes dont le nombre, la diversité, la gravité et la co-occurrence, constituent autant de signes annonciateurs d’une très forte turbulence.

Au cours des dernières semaines, nous avons appris que la récession en Europe s’intensifiait,

que des pays dont on croyait l’économie forte, comme la Hollande ou la Finlande, étaient en très mauvaise posture, que les banques européennes en général, mais plus particulièrement les banques italiennes, ne parvenaient pas à débarrasser leurs bilans de tous leurs mauvais prêts et investissements mal avisés dans des titres hautement spéculatifs, et que leurs problèmes pourraient même entraîner un effondrement de la zone euro.

Cette semaine également, la Banque d’Angleterre est allé jusqu’à admettre, en termes aussi prudents que possible, que le marché des actions ne reflétait plus correctement la réalité, et que les investisseurs négligeaient de prendre en compte les tensions sous-jacentes.

Au Japon, aux prises depuis dix ans avec une situation désastreuse que la banque centrale n’est pas parvenue à juguler, le nouveau gouvernement Abe a exigé et obtenu de celle-ci qu’elle ouvre toutes grandes les vannes monétaires avec des taux à 0 % et un programme agressif d’achat d’actifs pour faire baisser le yen et favoriser une relance des exportations qui stagnent depuis plusieurs années face à la concurrence d’autres pays asiatiques comme la Corée.

Mais la dette japonaise attendra bientôt les 245 % de son PIB

(oui, vous avez bien lu), et même le gouverneur de la banque centrale du pays juge qu’elle est intenable, un point de vue que partagent entièrement les grands financiers internationaux George Soros et Kyle Bass qui ont exprimé cette semaine leurs plus grandes inquiétudes quant aux risques que cette situation fait courir au système financier international. La situation mondiale est tellement grave et les conséquences d’un arrêt de ces interventions tellement lourdes qu’un observateur aussi érudit et attentif que Ambrose Evans-Pritchard, directeur des pages économiques et financières internationales duTelegraph de Londres, chroniqueur en ces matières depuis plus de 30 ans, est désormais convaincu que les banques centrales ne remettront jamais en question ces pratiques, la fuite en avant dans la voie « créditiste » leur paraissant infiniment préférable à l’effondrement économique mondial qu’occasionnerait inévitablement tout retour à des pratiques plus saines.

[…]

Lors du dépôt du budget fédéral il y a une dizaine de jours, le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse.

Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l’économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :

Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique

Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.

Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.

Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]

Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :

[…]

(note Volti: Ne manquez pas la suite de l’enfumage, et surtout le décryptage et la conclusion de Richard Le Hir..)

Un article de Richard Le Hir

Source et article intégral  sur Mondialisation.ca

Titre original :

LES BANQUES VEULENT VOTRE BIEN
Le gouvernement fédéral s’apprête à le leur donner
Elles vont pouvoir piger dans votre compte de banque sans votre permission
Copyright © 2013 Global Research

 

 

Volti

3 Commentaires

  1. Un seul conseil : gardez près de vous ce qui est précieux et préparez-vous à ne compter que sur vous pendant plusieurs années. Pauvres malheureux qui n’ont pas pigé ce qui se prépare…..

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