Aramark: ce que les prisons américaines servent à leur détenus, nous n’oserions pas le donner aux migrants…

C’est un scandale qui ne fera pas long feu, car comme toutes les puissances économiques, la « loi des gros biftons » enterrera l’histoire et cela continuera allègrement même s’il est avéré que l’entreprise aurait du être fermée depuis longtemps déjà, c’est avec cette technique que les pires continuent leurs méfaits, il n’y a qu’à regarder Monsanto…

Aramark est une société qui sert entre autre les repas aux détenus américains, et il faut dire qu’il y a du monde! Les Etats-Unis comptent 5 % de la population mondiale mais 25 % de la population carcérale, en 2012, cela représentait 2 292 133 détenus, et cela à un coût. Mais voilà, aux États-Unis, il n’y a pas que des prisons fédérales, mais également des prisons privées, un concept qui se répand sur la planète dont en France, et celles-ci ont un seul but: faire du profit. Elles gèrent les prisonniers du continent américain moyennant finance, et c’est un gros business, un très gros business… Il est avéré que c’est maintenant un commerce plus lucratif que la drogue. Et pour qu’il puisse y avoir profit, il faut savoir faire des économies, et en partie, elles sont faites sur la nourriture. Ce que la société Aramark sert au détenus, même nous nous n’oserions pas le proposer aux migrants, et si certains de ceux-ci font la fine-bouche en refusant ce qui leur est donné, je ne leur souhaite pas un jour de connaître cette énième ignominie américaine!

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Quand j’étais ado, j’ai eu quelques démêlées avec la justice à force de reproduire systématiquement toutes les conneries que je voyais à la télé. Après de nombreuses gardes à vue, j’avais développé une certaine connaissance des plats servis en cellules de dégrisement. Je pensais donc être suffisamment préparé aux aléas de la popote en milieu carcéral quand, quelques années plus tard, de plus grosses conneries m’ont cette fois-ci entrainé en taule pour de bon.

Mais après avoir passé sept mois à l’ombre, je suis sûr d’une chose : il n’existe pas de repas plus cruel que celui que les prisons américaines servent à leurs détenus.

Sans pousser le vice jusqu’à imaginer que les repas sont cuisinés avec le contenu des poubelles – c’est déjà arrivé dans une prison du Michigan – on a quand même du mal à en croire ses yeux quand on se retrouve nez à nez avec son plateau de nourriture. La « soupe bolognaise », par exemple, paraît tellement fausse qu’elle semble tout droit sortie d’un dessin animé. Si on m’avait dit un jour que je saliverai devant des boulettes de « viande » noyées dans une sauce grise fluorescente… et pourtant, c’est le meilleur truc que ces cuisines sont capables de nous sortir.

Et je ne parle pas de la sensation de solitude intense qui s’empare de chaque détenu quand on en est rendus à devoir cantiner des trucs sordides comme des paquets de haricots lyophilisés premier-prix. Des haricots que l’on réchauffe ensuite dans l’eau tiédasse qui sort des douches – la même qui sert pour faire sa lessive et, accessoirement, de lieu de résidence pour toute une famille de moucherons.

Mais pire vraiment, c’est cette sensation de faim qui ne vous lâche pas, du soir au matin. Dans la prison dans laquelle j’étais, le dîner était servi très tôt, à 15 h 30 tous les jours. Il était juste composé de deux cookies et de quatre tranches de pain de mie bien humides sur lesquelles était étalé de la sauce bolo et on avait rien d’autre à se mettre sous la dent avant le prochain petit-déjeuner, servi à 4 h 30 du matin, et le déjeuner, servi à 10 h 30.

Je suis déjà un peu maigrichon à la base, mais au bout de quelques semaines à suivre ce régime déséquilibré, dégueulasse et non équilibré et j’avais déjà perdu presque 10 kg. Pendant la journée, avec mon camarade de cellule, on passait notre temps à se faire saliver et on se lançait dans des débats enflammés pour savoir quels restaurants de Détroit faisaient les plus gros sandwiches Reubens (ceux à base de choucroute) ou servaient la meilleure recette de salade de pommes de terre. La nuit je rêvais de parts de pizza et de shawarmas au poulet qui flottaient dans les airs.

La cerise sur le gâteau pourri de l’inimaginable c’est qu’en 2014, dans l’État de l’Ohio, Aramark, l’entreprise en charge de la préparation des repas des détenus, a été accusée à plus de 240 reprises d’avoir privé délibérément les détenus de nourriture dans le simple but de réaliser des économies. À la même époque, elle était aussi dans le collimateur de l’État du Michigan après que la société ait été à l’origine de nombreux incidents préoccupants qui impliquaient de la nourriture contaminée, des conditions d’hygiène affreuses, et de nombreux autres cas de violations des règles sanitaires de base.

Ces dix dernières années, la nourriture pourrie et pauvre en calorie servie par Aramark a été le facteur déclencheur de tellement d’émeutes, de grèves de la faim et de démonstrations de violences au sein même des prisons, qu’un nombre croissant de voix s’est élevé un peu partout dans l’industrie carcérale. Tout le monde se met à dénoncer le fait que servir les plateaux-repas de cette entreprise aux détenus représentait une réelle menace pour la sécurité des biens et des personnes.

En juillet, un peu après ma libération, le Michigan a mis un terme au contrat de 145 millions de dollars qui le liait à Aramark pour encore trois ans – mais la société reste le fournisseur le plus important des prisons américaines, bien que de nombreux incidents continuent d’être répertoriés tous les mois.

Que les choses soient claires : personne ne demande aux matons de sortir l’argenterie et le service en porcelaine pour servir la soupe aux voyous. On pourrait d’ailleurs être d’avis, que la bouffe servie en prison se doit d’être un minimum dégueu ou peu enviable en se disant que c’est un inconfort en quelque sorte mérité. Mais accepter que la bouffe servie en prison soit pourrie, grouillante de larves, cuisinée avec des ordures, assaisonnée à la merde de rat ou encore, rendue impropre à la consommation, relève tout simplement de l’inacceptable et de l’inhumain.

Jamais un repas de prison ne devrait être à ce point dégueulasse pour qu’il provoque des émeutes et menace la sécurité des matons et des détenus. Malgré tout, ce genre d’incidents est régulièrement à déplorer dans les prisons qui sont sous contrat avec Aramark.

Une réalité confirmée par Mike Brickner, responsable de l’Union Américaine pour les Libertés Civiles (ACLU) dans l’États de l’Ohio : « Les prisons constituent un environnement très sensible et l’alimentation est une préoccupation majeure chez les détenus. Ça devient un problème pour la sécurité des prisonniers et des gardiens. Ce que l’on constate dans les prisons où les repas sont gérés par Aramark, c’est que la privatisation du service de restauration entraîne un véritable chaos. »

À l’échelle planétaire, Aramark est le plus grand groupe de restauration institutionnelle. L’entreprise fournit les plateaux-repas des prisons et des lieux de détention, mais aussi ceux des parcs nationaux, des hôpitaux, des écoles ou encore des stades de baseball. Selon le site internet de la compagnie, 380 000 000 plats répartis dans 500 centres de détention sont servis chaque année aux prisonniers. Mais ce chiffre est en baisse, à mesure qu’Aramark est en train de devenir le symbole de tout ce qui ne va pas dans la politique américaine de sous-traitance des services. Surtout depuis la médiatisation des incidents dans le Michigan et l’Ohio.

Ces dix-huit derniers mois, dans ces deux États, les employés d’Aramark sont accusés d’avoir sorti de la nourriture des poubelles pour la resservir et d’avoir obligé les détenus à se partager des gâteaux que des rats avaient apparemment commencé à grignoter. Certains prisonniers ont trouvé des merdes de rongeurs dans leurs plateaux. En tout, on dénombre une quinzaine d’incidents « liés à la présence d’asticots », dont au moins un, dans le centre pénitencier de Jackson, Michigan, qui aurait entrainé la mise en quarantaine de 30 détenus. Dans le comté de Kent, toujours dans le Michigan, seize détenus ont décidé de poursuivre Aramark en justice, accusant la firme d’avoir empoisonné 250 prisonniers en servant des tacos au poulet qu’ils savaient périmés. Dans la prison du comté de Macomb, une violente épidémie de moisissure a fait fermer les cuisines et a contraint les prisonniers à manger froid pendant plusieurs mois d’affilée.

Des employés de la même société auraient été surpris en train d’avoir des rapports sexuels avec des détenus ou en train de faire passer de la drogue et des portables à l’intérieur des établissements pénitentiaires. L’un des employés d’Aramark est poursuivi pour avoir mis une droite à un prisonnier ; chaque année, des centaines d’employés d’Aramark seraient virés pour des problèmes de comportement similaires, selon l’ACLU et les organismes de surveillance.

Contrairement à l’État du Michigan, celui de l’Ohio a accepté de prolonger le contrat d’Aramark de deux ans en juin dernier et par la même occasion, d’augmenter son montant, qui passe de 110 millions de dollars à 130.

Pourtant, comme le déplore Mike Brickner, rien ne semble vraiment changer : « C’est vraiment aberrant qu’un État continue à travailler avec Aramark alors que tout le monde voit bien que quand c’est le secteur privé qui s’occupe de ce servie, rien ne va plus. On n’est pas en train de dire qu’il faut servir du homard tous les jours, mais pour nous, la moindre des choses c’est de faire en sorte que ces gens emprisonnés aient au moins le minimum nécessaire, en termes d’alimentation, pour que leur corps survive. »

Source et article en intégralité sur Munchies.vice.com

Cette société sert également des repas dans les hôpitaux, dans les écoles, les collèges, les universités, les stades, les usines, elle est présente de partout, et est implantée dans 21 pays (liste des pays non trouvée). Chaque jour, ce sont 15 millions de repas de servis, et a été couronnée société la plus éthique en 2015 par le « Ethisphere Institute For The Fifth Time« , institut qui a également décerné ce titre à Google, Microsoft, la compagnie Kellog, Pepsico, L’Oréal, Visa, etc…

 

25 Commentaires

  1. Ce gars dit avoir mérité de se retrouver en prison, et se plaint de ce qui y est servi. Je trouve ça un peu fort. D’accord, c’est ignoble. Mais que ceux qui se trouvent à sa place pour un pas de travers, un vol parce qu’ils avaient faim (il y a beaucoup de misère aussi dans ce pays), voire une infraction au code de la route, que ceux-là donc se plaignent, OK.
    Aujourd’hui, tout le monde peut goûter à la prison pour un rien, où que nous soyons.

    Mais quand on le mérite, il ne faut pas s’attendre à meilleur traitement. C’est pareil pour les prisonniers en France. Les droits de l’homme ? Les ont-ils respectés, eux ?

    En revanche, que cette société se fasse de l’argent sur le dos des enfants, des malades… c’est lamentable.

    • « Les ont-ils respectés, eux ? »

      Ce n’est pas une raison pour faire comme eux…

      • Ce n’est peut-être pas une raison mais ils ne doivent pas s’attendre au tapis rouge et au 3 étoiles quand même.

        Même si ce n’est pas non plus une raison pour les affamer. Ca, c’est une question d’économie sur leur dos, pas de respect ou non. La société qui agit ainsi n’a que faire de l’humain, quel qu’il soit.

        Mais pour moi, quand on a fait une co**, et qu’on s’est fait prendre, on baisse la tête et on s’écrase. Celui-là a fait de pire en pire, jusqu’à y goûter pour de bon. Est-ce que ça va lui faire passer le goût d’y revenir ? Pas sûr.

        (Je conserve les exceptions dont je parlais)

        • La peine de prison n’implique et théorie que la privation de liberté; c’est suffisamment désagréable quel que soit le motif d’incarcération, pas besoin d’y ajouter des conditions de vie indécentes!

          « Nous ne pouvons juger du degré de civilisation d’une nation qu’en visitant ses prisons »
          Dostoïevski

          • C’est clair,et en plus les prisons sont des écoles du crime comme le GVT aussi.
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

          • C’est épouvantable cette inhumanité, la punition
            c’est la privation de liberté, pas la mort lente
            par malnutrition ou empoisonnement par des produits
            avariés.
            Ce sont les gros bonnets de cette immonde firme, qu’on devrait
            condamner et les nourrir avec leurs merdes ignobles.
            PS: Il en va de même pour toutes ces entreprises qui s’occupent
            de nourriture pour toutes les sortes d’établissements.. 🙁

            • Il n’y a pas qu’en prison que la bouffe est dégelasse aux States et bientôt chez nous,TAFTA,la Marque qui monte.
              https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

              • Si personne n’achète, ils ne peuvent pas fabriquer!
                Ca fait des années qu’on dit et redit ce leitmotiv et??
                Rien, à la moindre sortie d’un nouveau « truc » c’est la ruée,
                Un nouveau produit miracle!! vite on essaye!! et la liste
                est longue… Alors prendre conscience des dégâts c’est très bien,
                mais simplement faire les bons gestes là c’est plus compliqué.
                Rien qu’à voir le bord des routes, on voit que la plupart s’en
                fiche. De là à leur demander d’agir, c’est une autre paire de manches!
                Un seul jour et tous avec enthousiasme sont là, quant au reste de l’année
                bof!!.. Je le vois tous les jours, je ne dois pas être la seule.
                Nous avons les moyens de ruiner ces abrutis qui nous empoisonnent,
                en boycottant leurs produits.
                On pourrait exiger des biens de consommation qui soient étiques,
                moins polluants, recyclables, bannir les sur-emballages, etc…
                Au lieu de ça, plus c’est coloré, bien emballé plus ça s’achète.. 🙁

                • Il faut dire que la centralisation des produits de consommations dans les mains de quelques abrutis Riches et qui s’en foutent de l’être (ils sont aux ordres des Banques,bientôt plus QU’UNE BANQUE Mondiale détenue par qui vous savez)
                  En fait les produits sont les mêmes,c’est juste l’emballage qui change.
                  comme dit VOLTI
                  « Au lieu de ça, plus c’est coloré, bien emballé plus ça s’achète. »

                  https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

                • @Volti: Le problème, c’est que les principaux clients de ces multinationales de la malbouffe collective et des dispositifs concentrationnaires sont les états et les collectivités territoriales, sur lesquelles nous n’avons aucune prise.

                  Aucune chance que quelque chose change tant qu’on laissera des politichiens aux pattes grasses négocier les contrats.

                  @RTB: pas besoin d’attendre le tafta, la « restauration » collective est depuis plus de 20 ans une abomination aussi en france, d’ailleurs le principal fournisseur mondial d’aliments pour bétail humain est français (voir mon commentaire plus bas sur sodexo).

    • Si je suis ton raisonnement, il est normal d’affamer, de rendre malade, de menacer la santé de ceux qui méritent de faire de la prison ?

      En gros, tu dis qu’il est normal de torturer les prisonniers, et tant pis si ils en gardent des séquelles, ils n’avaient qu’a pas faire une connerie ?

      Et à aucun moment tu te demandes si tu ne mériterais pas d’y être toi aussi pour justifier les sévices qu’ils subissent sous prétexte de leur passer l’envie de recommencer ?

      • La nourriture dans les prisons belges sont déjà mieux, mais la quantité est un peu juste. Quand tu fais de la prison, si soit tu n’as pas d’argent pour quantité ou que tu puisses y travailler, tu tires la langue. Tu peux avoir comme recourt l’aumônier, pour ceux qui fument par exemple, avoir deux trois bouquins, et éventuellement un peu de café ou du thé, mais rien de plus.

        La télé est payante aussi, pas de beaucoup, mais ceux qui n’ont rien c’est rien. Donc quand on dit « ils ont la télé et tout confort », c’est faux. C’est comme dehors, il faut de l’argent.

        En prison avec de l’argent tu as « tout » sauf bien sûr…

        Sinon tu bouffes de la merde, tu restes sans rien faire, et tu fini par te rendre chez le médecin de la prison pour qu’il te refile des médocs pour comater. Au fait ça c’est gratuit.

        Orné

      • BIQUETTE aux cuisines c’est super

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  2. De toute façon les ricains ne savent pas ce que manger veut dire…
    Y a qu’à leur donner des pops corn, ils seront contents.
    Bon…je vais reprendre un peu de moules marinières.

  3. on pourrait leur donner ça, pour faire d’une pierre deux coups…

    http://ici.radio-canada.ca/emissions/a_rebours/2013-2014/chronique.asp?idChronique=330663

    bon, ça va, je sors !

  4. Ce qui me choque surtout dans cette photo est l’énorme emballage de polystyrène..!!

    Le menu, on n’a pas goûté, il est donc difficile de critiquer, il ne me paraît pas plus dégueulasse que certains repas dans les hôpitaux, en France…

    J’ai été récemment surprise de voir que les repas servis aux femmes dans les maternités sont présentés dans des barquettes en plastoc…Beurk..!

    Des barquettes en plastoc, des emballabes en polystirène, beurk et rebeurk..!

    Adieu assiettes et couverts, économie de personnel, et tout cela au profit de l’industrie pétrochimique..! Beurk !

  5. Pourquoi cette phrase dans le titre : « nous n’oserions pas le donner aux migrants… » ????

    Que viennent faire les migrants ici ?

    Qu’il soit migrant ou autre, à partir du moment où j’ai un hôte, je ne lui donnerais jamais de le merde, c’est une question de respect de soi.

    J’ai déjà entendu dire : « mon chien n’en voudrait pas », ou bien : « Je ne donnerais pas ça même à mes cochons »…
    Mais pourquoi diable, parler de migrants ? Il vous fallait caser le mot ??

  6. Trouvé sur le site de Aramark

    NORTH AMERICA
    US/Canada
    Mexico
    SOUTH AMERICA
    Argentina
    Chile
    Colombia
    Peru
    EUROPE
    Belgium
    Czech Republic
    Germany
    Ireland
    Spain
    United Kingdom
    ASIA
    China
    Japan
    Korea

  7. Le leader mondial de la bouffe immonde c’est la sodexo, et c’est elle qu’on retrouve en france; elle empoisonne vos enfants dans la majorité des cantines scolaires.
    Elle sévit partout ou les gens n’ont pas le choix: en prison (http://zonesdesilence.canalblog.com/archives/2013/07/19/27677027.html), dans les hôpitaux (http://fr.sodexo.com/frfr/services/services-sur-site/clinique-hopitaux/satisfaction/nutrition-sante.aspx), dans les maisons de retraite, dans les bases militaires… Et dans les centres de rétention administrative pour immigrés clandestins, donc on ose bien servir le même genre de merde aux migrants.

    Pire encore, cette multinationale appartenant à la famille de multimilliardaires Bellon se voit même parfois sous-traiter la gestion de ces lieux (130 prisons, hôpitaux, cra, …).

  8. Dans un Autre Monde, les prisons posséderaient des annexes où les prisonniers cultiveraient et élèveraient leurs légumes et animaux pour assurer leur alimentation…

    Ainsi que les écoles, pour leur cantine,…

    Bon, je fais un rêve éveillé, je vais aller dormir pour ne plus voir toutes ces horreurs, et être en forme demain pour m’employer à construire cet Autre Monde…

Les commentaires sont clos.