Désinformation à tous les étages…
A l’attention de Monsieur Alain BAZOT, Président et Directeur des publications UFC-Que Choisir
Article publié dans votre numéro 552, Janvier 2015
Monsieur,Par la présente, nous répondons à l’article étonnant et très partiellement (partialement ?) documenté de Monsieur Seznec, paru dans votre revue Que Choisir du mois de janvier 2015 au sujet des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile et dont le contenu nous rappelle singulièrement les propos des industriels du sans-fil.L’article commence fort, par des affirmations péremptoires : « les études scientifiques rassurantes s’accumulent » et « le champ d’incertitude se réduit » concernant les radiofréquences. Il s’ingénie à nous convaincre que les ondes du WIFI et de la téléphonie mobile sont aussi inoffensives que celles de la FM de la radio !
Lorsqu’on est journaliste, on doit vérifier ses informations. Les ondes radio étant des ondes continues d’environ 100MHz, reçues chez soi à quelques millivolts, elles sont catégoriquement différentes en nature et en intensité des ondes de la téléphonie mobile qui sont des micro-ondes de 900 à 2 600 MHz diffusant par saccades de très basses fréquences contenant l’information numérisée.
Elles sont, de plus, reçues bien souvent à plusieurs Volts par mètre, notamment en face des antennes-relais, ou lorsqu’on utilise son portable ou téléphone fixe sans-fil…
Outre le fait que les affirmations sur la nature des différentes radiofréquences sont un rien fantaisistes dans cet article et en contradiction avec les définitions de l’AFFSET d’octobre 2009 (1), l’auteur conclut qu’en l’état actuel des connaissances aucun effet sanitaire n’a été démontré. Ce qui est faux. Le rapport BioInitiative, qui a analysé plus de 1500 études, a conclu en 2007 à la nocivité des technologies du sans-fil aux normes d’exposition actuelles et depuis les études le confirmant se sont multipliées.
Le rapport BioInitiative 2012 est une compilation de 1800 nouvelles études.
Dans un plaidoyer qui rappelle de manière touchante le discours des industriels du sans-fil, l’article dénigre ce rapport au motif que Madame Cindy SAGE, directrice d’un cabinet privé de consulting environnemental sur les champs électromagnétiques, est membre du Comité d’Organisation de BioInitiative. Cependant, Cindy SAGE n’est pas contributrice de ce rapport qui est une méta-analyse de centaines d’études scientifiques publiées dans des revues internationales à comité de lecture bien avant la publication de BioInitiative et sur lesquelles les auteurs de cette méta-analyse n’ont pu avoir évidemment aucune influence à posteriori.Mettons de côté BioInitiative et concentrons-nous simplement sur quelques études récentes.
Notamment cette étude de 2014 qui indique une altération des fonctions cognitives des rats exposés aux ondes de type 4G (LTE) dans des conditions d’exposition humaines (2). La même étude concernant la 4G avait été menée sur l’humain en 2013 et a démontré des cassures d’ADN au bout de 30 minutes d’exposition (3).
Que penser, enfin, de cette étude suédoise qui révèle un risque de cancer du cerveau accru de 300% pour les utilisateurs intensifs (4) ? Ou celle, en double aveugle, qui démontre un syndrome neurologique en excluant tout rôle psychologique dans la perception douloureuse des ondes (5). Afin de démontrer l’impact réel des ondes de la téléphonie mobile et exclure définitivement le rôle psychologique, on peut se référer aux études impliquant les animaux et la flore (6).]Autrement plus grave et concernant la reconnaissance officielle d’un risque cancérigène possible par l’OMS (Groupe 2B), l’auteur se concentre sur « les produits marinés » ou le café appartenant également au groupe 2B de l’OMS : il s’agit, en fait, des « légumes au vinaigre » et de l’acide caféique ayant un lien avec le cancer de la vessie . Là aussi, comme les industriels, il « oublie » que dans le Groupe 2B de la classification OMS se trouvent aussi le chlordécone, le DDT, les carburants diesel marins, le plomb (8)…
Rappelons que l’OMS a publié dès 2003 une dizaine d’études épidémiologiques validant la réalité objective des plaintes neuro-comportementales de personnes vivant à proximité des antennes-relais (sommeil, céphalées, nervosité) (9).
Ces études venant corroborer une cinquantaine d’études in vivo sur la toxicité biologique des hyperfréquences pulsées de très faible intensité, réalisée depuis les années 1960 (10).En 2004, le rapport REFLEX, financé par 7 états européens, révélait qu’une exposition chronique de très faible intensité aux champs électromagnétiques de la 3G provoque des ruptures simples et doubles de brins d’ADN sur les cellules humaines (11).
Effets génotoxiques confirmés en 2008 par une étude autrichienne sur certaines cellules humaines (12).Depuis 2010, un rapport a révélé des cas mortels exposés aux ondes de la téléphonie mobile (13), et de nouvelles études ont démontré que des régions cruciales du cerveau liées à l’étude, la mémoire (Alzheimer) sont impactées par les micro-ondes du téléphone portable et du DECT (14).
L’auteur de l’article semble également ignorer, ou passe sous silence, que les grands patrons de la Silicon Valley évitent d’exposer leurs enfants au WIFI, limitent ou leur interdisent l’usage de tablettes, et les placent volontairement dans des écoles traditionnelles n’utilisant pas le sans-fil, en raison des dangers sanitaires associés à ces technologies (15).
L’auteur fait également preuve d’une discrétion de violette sur la non couverture des risques sanitaires associés à l’exposition aux technologies du sans-fil depuis 2000, déjà bien avant la classification 2B par l’OMS (16) ; il n’est pas au courant ? Les industriels le lui auraient donc caché ? Nous tenons à sa disposition le rapport de la Lloyd’s – qui n’est pas membre de Robin des Toits – d’octobre 2010 qui établit un parallèle entre le traitement du dossier de l’amiante et celui de la téléphonie mobile (17).
Pas de mention non plus dans l’article de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe (18), ou de « Signaux Précoces, Leçons Tardives » de l’Agence Européenne de l’Environnement (19)…
Faut-il attendre maintenant de votre part les louanges du Round-up, des OGM, des nanotechnologies et de la biologie de synthèse ? Nous espérons que vous saurez vous reprendre.
L’UFC Que Choisir souhaite-t-elle vraiment participer à la séquence 4 de la typologie des scandales sanitaires : la fabrique du doute ? Et ce juste après que le Comité Economique et Social Européen ait demandé à la Commission Européenne de reconnaître l’électrohypersensibilité comme une pathologie découlant d’un syndrome d’intolérance (20), et juste avant que ne soit examinée la proposition de loi de Laurence Abeille sur l’exposition aux radiofréquences (21)…
Veuillez recevoir, Messieurs, tous nos voeux de bonne information pour cette nouvelle année ainsi que nos salutations sincères.
Etienne CENDRIER
Porte-Parole nationalSource et liens des références à voir sur Robin-des-Toits
Les études scientifiques menées par les opérateurs sont trafiquées pour la plupart.
Les cours donnés a l’ENREA (École Nationale de Radio-Électricité Appliquée ) enseignent que les champs électro-magnétiques sont dangereux a partir de la bande UHF et nocifs dans la bande des VHF.
Pourquoi deux poids deux mesures.
Pour le moins nocives pour les professionnels, les ondes radio-electriques deviennent inoffensives pour le grand public?
Je dois etre devenu un vieux con pour ne pas comprendre cela.
Je sais quand même que le fric fait faire n’importe quoi a certaines personnes.
La jalousie aussi:
Trompée, une femme coupe le pénis de son époux deux fois!
Une Chinoise furieuse d’être trompée a coupé le pénis de son époux puis, trois jours plus tard, a sectionné à nouveau l’organe après que les chirurgiens l’eurent rattaché, a rapporté la presse.
…/…
Les policiers n’ont pu retrouver sa verge la deuxième fois
Juste après avoir découvert que son mari avait une liaison avec une femme de 21 ans, la femme de M. Fan l’a agressé une première fois, lui coupant net le pénis.
M. Fan s’est alors «précipité à l’hôpital», selon HNR, où les chirurgiens ont suturé l’organe sectionné. Sa soif de vengeance n’étant pas étanchée, l’épouse s’est rendue trois jours plus tard dans cet hôpital où, après avoir attendu que son mari s’endorme, elle a de nouveau coupé le pénis volage.
…/…
http://www.20minutes.fr/insolite/1517727-20150115-trompee-femme-coupe-penis-epoux-deux-fois
Pas de nouvelles de l’objet du délit?
Peut etre envoyée par la poste a la concurrente? 🙂
En tout cas c’est un traitement radical contre l’infidélité.
l’épouse n’aura plus rien,sera t elle être infidèle..?
Cela fait un bail que l’UFC que choisir n’éclaire plus vraiment le consommateur, ceci n’est qu’un exemple de plus prouvant leur alignement…
Merci aux Robin-des-Toits pour le sérieux de leurs infos.
Effets nocifs du téléphone portable sur les fourmis
http://www.dailymotion.com/video/x2ekn24_effets-nocifs-du-telephone-portable-sur-les-fourmis_news
À Bruxelles, des chercheurs du Département de Biologie ont dévoilés une étude sur l’impact des ondes GSM sur les fourmis.
D’après une expérience, réalisée sur plusieurs colonies de fourmis exposées aux ondes d’un téléphone portable, ces insectes sociaux sont fortement touchés par les rayonnements électromagnétiques émient par nos GSM.
On constate que les fourmis exposées à moyen terme sont désorientées, perdent de leur mobilité, de leur mémorisation et ne récupèrent pas la totalité de leur performance soit un handicap de 50%.
Les fourmis exposées à long terme meurent de façon prématurée.
Une étude inquiétante diffusée dans le journal de la chaîne de télévision RTL-TVI.
Mortalité d’embryons de poules exposés aux ondes des téléphones portables
Mortalité d’embryons de poules exposés aux émissions de champs électromagnétiques de téléphones cellulaires
Par B.J. Youbicier-Simo, J.C. Lebecq et M. Bastide (Laboratoire d’Immunologie et Parasitologie, Faculté de Pharmacie, Université de Montpellier I, F-34060 Montpellier Cedex 2, France, sponsorisé par R.Santini, I.N.S.A. Laboratoire de Biochimie Pharmacologie, F-69621, Lyon, France).
Ex: BIOELECTROMAGNETIC SOCIETY, Twentieth Annual Meeting, Trade Winds Resort, St. Pete Beach, Floride, U.S.A., 7-11 juin 1998 (pp. 103 – 104).
Nous avions antérieurement montré que l’exposition continue d’embryons de poules aux champs électromagnétiques émis par des postes de télévision et par des moniteurs vidéo de computers augmentait le nombre de morts parmi les embryons (Bioelectromagnetics, 1997, 18: pp.514-523).
L’étude présente a été mise en place pour estimer les effets des champs électromagnétiques émis par des téléphones cellulaires sur le développement d’embryons de poules.
Deux groupes de 60 œufs chacun ont été mis en incubation (21 jours à 38 ± 1° C, à 45-55 % d’humidité, dans l’obscurité permanente) sous les conditions d’exposition électromagnétique suivantes : groupe témoin (sans téléphone); groupe exposé (24 h / 24 h d’exposition à un téléphone cellulaire en fonction et placé face vers le bas, à 10 mm au dessus des œufs). Des chiffres figurant sur le plateau portant les œufs numérotent les positions de 1 à 60 (voir figure 1). Le téléphone cellulaire utilisé (Bosch, Cartel SL 2G2, Germany) irradie dans la bande des fréquences radio 900 MHz à une puissance de 2 Watt.
Fig. 1 Schéma d’exposition avec disposition des œufs sur le plateau.
La mortalité des embryons a été évaluée en mirant les œufs et en chiffrant les embryons morts par intervalles de 2 jours, depuis l’état embryonnaire du 3ème jour (ED3) jusqu’à l’état embryonnaire du 13ème jour (ED13) : ED3, ED5, ED7, ED9, ED11, ED13. Les comptages n’ont pas pu être réalisés de puis le 14ème (ED14) jusqu’au 21ème jour (ED21) parce que les œufs étaient devenus tellement opaques (forte vascularisation, augmentation de la taille de l’embryon) que les embryons pouvaient à peine être mirés à travers la coquille. Pour cette dernière période (ED21), la mortalité a été estimée en ouvrant les œufs n’ayant pas éclos.
Trois expériences indépendantes ont été réalisées. La mortalité des embryons a été exprimée, soit en mortalité cumulée (comptages premiers + comptages courants), soit en taux total (pourcentage d’embryons autopsiés depuis ED3 jusqu’à ED21).
Dans le groupe exposé, l’exposition aux champs électromagnétiques était accompagnée d’une augmentation de la perte d’embryons durant toute la période d’incubation, tandis que des variations perceptibles dans le groupe témoin se produisaient principalement à la fin de l’incubation (ED21). De plus, le taux total moyen de mortalité (TDR) pour les trois expériences était 6 fois plus élevé dans le groupe exposé aux champs électromagnétiques que dans les groupes témoins comparés (72,3 % contre 11,9 % ; voir tableau 1).
voir la suite sur
http://www.etudesetvie.be/informations/99-mortalite-d-embryons-de-poles-exposes-aux-ondes-des-telephones-portables.html
Les dangers du portable/GSM ( section vidéos )
http://www.etudesetvie.be/videos/163-les-dangers-du-portable-gsm.html