Comment l’Europe finance et légitime des régimes autoritaires pour barrer la route aux migrants…

On peut se demander si ces gens pourront vivre un jour chez eux en paix, en ayant un niveau de vie correct. C’est compliqué puisque ces pays sont sous contrôle de dictateurs, eux mêmes sous contrôle d’instances rapaces et exigeantes et soumis aux aides internationales. C’est pas demain que l’immigration sauvage et incontrôlée va être endiguée. Et, avec l’argent public qui coulent à flot, pas pour aider à un mieux vivre mais, pour financer la répression, l’armement et la formation d’individus. Vous savez à quoi servent et vos impôts.

Pour l’Union européenne, tous les moyens sont bons pour repousser les migrants, y compris coopérer avec des régimes autoritaires ou dictatoriaux. C’est la conclusion du rapport « Expanding the Fortress : la politique d’externalisation des frontières de l’UE » publié le 14 mai. Il dénonce les centaines de millions d’euros déversés par l’Europe pour équiper et former armées et polices turques, soudanaises ou libyennes, connues pour leurs violations des droits humains. Une politique totalement contre-productive selon les auteurs du rapport : plus des régimes répressifs seront renforcés par Bruxelles, plus nombreux seront les gens cherchant à les fuir. Les entreprises d’armement et les sociétés de conseil en sécurité applaudissent.

Imaginez-vous fuir la guerre civile syrienne avec votre famille : vous avez survécu aux bombardements massifs perpétrés par le régime de Bachar al-Assad contre des quartiers entiers, vous avez contourné les zones subissant encore la terreur de l’État islamique. Une fois arrivé à la frontière avec la Turquie, membre du Conseil de l’Europe, vous pourriez imaginer être enfin en sécurité. L’arsenal qui y est déployé douchera toutes vos espérances : vous et votre famille n’êtes visiblement pas les bienvenus.

Il s’agira d’éviter les patrouilleurs blindés des garde-frontières turcs et d’esquiver les tirs des soldats – entre septembre et mars, au moins 14 personnes dont cinq enfants, ont été abattus en tentant de fuir le piège syrien, selon l’ONG Human Rights Watch. Malgré les caméras thermiques qui suivent vos déplacements, il s’agira de passer à distance des systèmes d’alerte et des miradors militaires « intelligents » capables de tirer automatiquement sur les réfugiés. Vous constatez concrètement, si ce n’est dans votre chair et celle de vos enfants, comment l’argent de l’Union européenne est efficacement dépensé.

Car une partie de ces équipements, dont les tanks militaires qui vous attendent à la frontière, sont financés par l’Union européenne. Des dizaines de millions d’euros d’équipement fabriqués par les entreprises d’armement turques Aselsan et Otokar et payés sur fonds public européen. En mars 2016, avec la signature du fameux accord UE-Turquie, les Européens se sont engagés à verser six milliards d’euros à Ankara contre le droit de renvoyer les réfugiés syriens de la Grèce vers la Turquie. Le gouvernement Erdogan s’est alors empressé de fermer sa frontière avec la Syrie, pour empêcher les réfugiés d’arriver.

Sauver des réfugiés ou combattre l’immigration illégale ?

Si vous avez réussi à franchir la frontière turque, un deuxième obstacle de taille se présente : traverser la Mer Egée pour rejoindre les rivages d’une île grecque, et rallier enfin l’Union européenne. Ici encore, dans ces eaux fréquentées par les touristes, Bruxelles a dépensé beaucoup d’argent pour que vous renonciez à la promesse d’une vie plus paisible : les navires de patrouille du constructeur néerlandais Damen, offerts à la Turquie par l’Europe, veillent. Leur mission officielle : sauver des réfugiés en détresse en Méditerranée. Le commandement des gardes-côtes turcs évoque plutôt de « combat contre l’immigration illégale » [1].

Que les réfugiés qui bravent la mer à bord de canots de fortune se rassurent : la formation des gardes-côtes turcs a, elle-aussi, été financée par l’Union européenne. Cependant, ces formations visent explicitement à « combattre les migrations clandestines ». Une notion de combat bien intégrée par les dits gardes-côtes, régulièrement accusés de brutaliser les migrants et d’ouvrir le feu dans leur direction. Cet argent public européen allègrement alloué à des États partenaires en échange de leurs « prestations » pour endiguer les migrants sont détaillés dans un rapport, « Expanding the Fortress : la politique d’externalisation des frontières de l’UE » publié le 14 mai par le Transnational Institute et l’ONG Stop Wapenhandel. Si vous arrivez en Grèce, votre famille et vous entamerez un nouveau parcours d’obstacles : survivre dans des conditions indignes pour tenter de déposer une demande d’asile (lire notre enquête : Retenus dans des conditions indignes, les migrants veulent « dire au monde » ce que l’Europe leur fait subir à Lesbos).

Un pays partenaire dont le président est accusé de crimes contre l’humanité

Le sort des exilés passant par le Soudan et la Libye n’est pas plus enviable, et mobilise également les attentions budgétaires de Bruxelles. Qu’il s’agisse d’échapper à la guerre civile sud-soudanaise, à la répression du peuple Oromo en Éthiopie, à l’enrôlement forcé des mineurs ou aux violences sexuelles dans les camps militaires de l’armée érythréenne, de nombreux réfugiés africains passent par le Soudan. Les Soudanais eux-mêmes tentent parfois de fuir un régime tenu d’une main de fer par Omar Al-Bechir, militaire et chef d’État mis en accusation par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Selon Amnesty international, les arrestations arbitraires, les placements en détention et les autres violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité se poursuivent au Soudan. Les réfugiés peuvent avoir la malchance d’y tomber sur les milices Janjawid, accusées de crimes de guerre au Darfour. Ces même milices sont aujourd’hui reconverties en « forces de soutien rapide » chargées d’arrêter les demandeurs d’asile pour les livrer à la police. Un exemple d’adaptation à la mondialisation néolibérale…

La diplomatie européenne a malgré tout choisi d’inclure le Soudan dans son processus de dialogue sur les routes migratoires, appelé « processus de Khartoum ». Le régime était même invité au sommet entre l’Union européenne et l’Afrique sur les migrations qui s’est déroulé à La Valette, à Malte, en novembre 2015, et a commencé à recevoir des millions d’euros de l’Europe pour lutter contre les migrations. L’UE nie tout soutien aux milices Janjaweed et tout financement direct au gouvernement soudanais. Mais, selon un rapport d’enquête de députés européens de décembre 2016, des livraisons d’équipements à la police étaient bien prévues dans les projet de contrôle des migrations avec le Soudan : matériel informatique, véhicules, caméras. Une police en lien avec les « forces de soutien rapide » et la redoutée police secrète soudanaise.

Une Europe ouverte… pour la police secrète soudanaise

C’est aussi à Khartoum que l’Europe a prévu d’ouvrir un « centre de commandement régional ». Ce centre sera géré par la société de conseil du ministère de l’Intérieur français, Civipol. L’objectif de ce projet est d’améliorer la formation des policiers ainsi que l’échange et le partage d’informations avec des pays tels que le Soudan, la Libye, l’Érythrée, l’Égypte, l’Éthiopie… Précisément des États que bon nombre de réfugiés tentent de fuir pour échapper à la détention arbitraire et aux tortures. Mieux formées par Civipol, leurs polices devraient être à même d’endiguer plus efficacement les flux migratoires, et d’empêcher tout individu, qu’il soit opposant politique ou membre d’une minorité oppressée, de fuir son pays et la répression qu’il y subit.

S’il échappe à cet « endiguement », un réfugié soudanais qui tente de déposer une demande d’asile en Belgique, en France ou en Italie peut être rattrapé par les services d’Omar Al-Bechir, grâce à la « collaboration technique » entre pays européens et africains. Une mission d’identification composée de policiers soudanais peut venir l’interroger dans un centre de rétention et demander son renvoi. De retour dans son pays, le réfugié pourra être arrêté dès sa sortie d’avion, emprisonné et torturé – en particulier s’il a le malheur d’être un opposant politique. À son arrivée à Khartoum, un dissident du Darfour expulsé par la France fin 2017 raconte ainsi avoir été électrocuté, battu et frappé avec des tuyaux en métal pendant dix jours. Des actes de torture qui ont donc été permis par la qualité de la coopération entre l’État français et le Soudan. Au mépris des droits humains.

Sur la route de la Libye : subventions européennes contre 0,5 % de droits humains

Le chaos libyen n’a rien à envier au Soudan. Depuis la chute de Kadhafi, autorités et milices rivales se disputent le pouvoir tandis que les migrants font l’objet d’exploitations et de violences épouvantables : torture, viols, réduction en esclavage… Pourtant, la gestion des migrations en Libye bénéficie de millions d’euros de subventions de la part de l’UE : projet Accross Sahara, Sahara-Med, EUBAM Libye, opération Sophia… À partir de 2004, quand l’Italie obtient la levée de l’embargo sur la Libye dans le but de lutter contre les migrations, les programmes de coopération s’enchainent, ainsi que les contrats pour les entreprises de défense et les sociétés de service européennes.

Ainsi, dès 2006, l’entreprise d’armement italienne Finmeccanica – devenue depuis Leonardo – s’empresse de vendre une dizaine d’hélicoptères Augusta A109 au régime de Kadhafi, pour des missions de contrôle des frontières. Un deal à plus de 80 millions d’euros. Certains sont encore en fonction aujourd’hui, et utilisés pour des missions de reconnaissance et de bombardement. En tentant la traversée de la Libye à l’Italie, un réfugié pourra croiser des navires de patrouille fabriqués par l’italien Intermarine, le français Ocea, ou, comme pour les garde-côtes turcs, le néerlandais Damen. Ces derniers ont été vendus comme du matériel civil pour éviter d’être soumis à une autorisation d’exportation militaire aux Pays-Bas. Le constructeur a pris soin de prévoir, sur ses patrouilleurs, les équipements adéquats pour y fixer des armes lourdes. Une attention certainement appréciée par les gardes-côtes libyens, qui n’hésitent pas à tirer sur les embarcations des migrants. Près de 200 de ces gardes-côtes ont pourtant été formés par l’UE : une formation dont seulement 0,5 % du contenu concerne le respect des droits humains, selon Access Info Europe.

Du Niger à l’Éthiopie : une obsession sécuritaire au détriment du développement

Niger, Mali, Burkina Faso ou Éthiopie… ces États très dépendants de l’aide au développement se retrouvent aussi dans le viseur de l’UE quand il s’agit de projets de contrôle des migrations. Au risque de créer un chantage à l’aide au développement, selon la Cimade : pour continuer à obtenir des fonds, les pays concernés doivent coopérer et gérer les réfugiés. L’UE affirme que les programmes visent avant tout à réduire les flux migratoires en soutenant le développement local.

Pourtant, sur les 583 millions d’euros du Fonds fiduciaire d’urgence pour le Mali, le Sénégal et le Niger, plus de 45 % de l’argent est en réalité alloué à des projets de dissuasion, de prévention des migrations, de lutte contre les passeurs et au renforcement de la sécurité des frontières (30 %) ainsi qu’à des projets favorisant les expulsions depuis l’Europe (17 %), détaille la Cimade. Des millions qui auraient pu bénéficier à des projets de lutte contre la pauvreté, y compris dans des régions hors zones de transit des migrations, délaissées par l’UE.

Rendre invisibles des dizaines de milliers de morts

Ce contrôle des migrations a pourtant un impact économique, mais pas celui que l’on aurait pu espérer. Au Niger par exemple, la loi de criminalisation des passeurs adoptée en contrepartie de l’accès au Fonds d’urgence européen a miné l’économie d’Agadez, dépendante du passage des migrants. Soutenues par une mission de la Politique européenne de sécurité et de défense commune (PSDC), les forces de police nigériennes, dûment formées par Civipol et équipées de 4×4 et de motos tout terrain offerts par l’Allemagne, ont traqué les passeurs et confisqués leurs véhicules.

Agadez est depuis plongée dans une crise économique. Sera-elle de nature à dissuader les candidats à la migration ? C’est très peu probable. Des réseaux clandestins vont continuer à faire passer les réfugiés par des routes désertiques encore plus risquées – on estime que deux fois plus de gens sont morts sur les routes terrestres de migration à travers le désert que dans la Méditerranée. L’Europe dépenserait donc des millions… pour faire plus de victimes. À des milliers de kilomètres de ses frontières, ces morts-ci demeurent quasi invisibles de l’opinion publique européenne et donc bien moins embarrassants pour les dirigeants européens.

Légitimer des gouvernements dont les violations des droits humains poussent… les gens à fuir

Jusqu’où les dirigeants européens sont-ils prêts à aller pour empêcher les réfugiés d’atteindre l’Europe ? Le vieux continent a commencé à introduire des dispositions sur le contrôle des migrations dans ses accords de coopération avec le reste du monde dès les années 1990, mais le phénomène s’est accéléré depuis 2005 et s’est encore amplifié depuis le sommet Afrique-UE de La Valette, en 2015. Pour les auteurs du rapport « Expanding the Fortress », cette stratégie est vouée à l’échec à long terme. Elle risque surtout de renforcer et légitimer des gouvernements dont la répression et les violations des droits humains poussent justement leurs ressortissants ou les migrants à fuir.

Ainsi, parmi les 35 pays considérés comme prioritaires par l’UE pour sa politiques d’externalisation des frontières, 17, soit près de la moitié, ont un gouvernement autoritaire et seulement quatre peuvent être considérés comme démocratiques. Tous posent des risques extrêmes ou élevés pour l’exercice des droits humains (lire aussi ici).

En outre, le coût de cette politique contre-productive repose sur les contribuables européens, puisque c’est l’argent public qui finance équipements et formations dans des États autoritaires et instables. Les bénéficiaires : les entreprises d’armement et sociétés de conseil qui raflent des marchés pour renforcer la sécurisation des frontières de pays tiers. À Bruxelles, tout en reconnaissant « la sensibilité politique d’un tel soutien », leurs lobbyistes ont plaidé pour l’augmentation du « financement des activités liées à la sécurité dans le voisinage de l’UE », y compris « l’acquisition d’équipements et de services » (matériel de surveillance et de patrouille, formation de forces militaires ou non…) [2]. En proposant de pratiquement tripler les fonds pour la protection des frontières dans le prochain cadre budgétaire européen, la Commission européenne semble prête à mettre les moyens pour continuer à appliquer leurs recommandations.

Anne-Sophie Simpere. pour BastaMag

- Le rapport est disponible ICI

Lire aussi :
- Discrètement, l’Europe s’apprête à déverser des milliards d’argent public en faveur des industries de l’armement

- Spéculer sur l’insertion des demandeurs d’asile en France, un nouvel investissement rentable pour les financiers

Notes

 

Volti

8 Commentaires

  1. Ce qui est surtout très compliqué (ou très simple, c’est selon) ;
    D’un côté c’est les Banksters qui organisent la venue des migrants pour déstabiliser l’UE économiquement pour avoir de la main-d’œuvre quasi gratuite, comme on a pu le voir avec le rapport de l’UBS ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/02/07/banksters-ubs-levez-vous/ Qui préconisait : En Europe, il va falloir doubler le nombre de migrants et de réfugiés, par rapport aux chiffres de ceux accueillis en 2015, afin de pouvoir maintenir la croissance économique.

    Et dans le même temps, les ôtezinstances cherchent, par nature sans doute, une solution finale au problème des migrants ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/31/lue-cherche-une-solution-finale-pour-les-migrants/
    Cette semaine, lors d’une réunion à Amsterdam, les ministres européens de l’Intérieur et de la Justice ont cherché à se surpasser les uns les autres en faisant des propositions quant à comment pourrait être stoppé l’afflux de réfugiés désespérés venant du Moyen-Orient. Aucune mesure n’a été trop brutale pour ne pas être envisagée.

    Depuis le tout début, l’habitude a été prise de financer et développer les 2 côtés d’une belligérance pour rafler la mise à tout coup : Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter, version PDF de 11 pages réalisée par mézigue en avril 2017 du discours du Pr. Antony Sutton à Miami Beach le 15 août 1972 et traduit par Résistance71 en février 2012 ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/04/pdfsutton3.pdf

    Sont entrainés, les gars, par exemple les empires du Vatican et de la City de Londres sont vieux de 800 ans…
    Vont pas craqués à 1 mètre du bol de sangria…

  2. De l’hypocrisie, encore de l’hypocrisie, rien que de l’hypocrisie !
    Et toutes ces crapuleries sont faites en nôtre nom et avec l’argent issu de notre travail et qu’ils nous volent allégrement !
    Dieu existe t’il ?
    Ben oui, et pour paraphraser le “nous sommes, tous, Charlie” je dirais : “Nous sommes, tous, Dieu” ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  3. Tu n’as pas tort Kalon car Dieu – quel que soit le nom dont on Le nomme – est en chacun de nous.
    Oui, hypocrisie… on nous prend pour ce que nous sommes : des abrutis de première classe !

  4. “Des millions qui auraient pu bénéficier à des projets de lutte contre la pauvreté, y compris dans des régions hors zones de transit des migrations, délaissées par l’UE.”

    Nous savons tous ça, mais que pouvons nous faire quand nous savons que ce sont des gens non élus des peuples, protégés et gracieusement payés par l’argent des européens qui décident de tout sans nous concerter ?

    Nous ne pouvons rien faire à par regarder les faits tel qu’ils sont. Ils utilisent notre argent pour l’armement et pour mener des politiques de profits dans certains pays en nous faisant croire qu’ils œuvrent pour notre bien.

    Ils nous on prit en otage et nous n’avons que le choix de subir leur politique d’intérêt financier mais tout ça parce que nous avons abandonné notre pouvoir décisionnel, soyons en conscient !

    Nous savons qu’il n’est plus temps de continuer dans cette course à l’armement et au profit car notre planète est en piteuse état, nous sommes tous face à un tournant décisif, les scientifiques sensés tirent la sonnette d’alarme car notre biodiversité meurt, il est temps de tout miser pour l’avenir de la planète et d’arrêter toutes ces guerres puériles pour le gaz, pour le pétrole, pour plus d’intérêts qui ne font qu’aggraver les choses.

    L’humanité n’a plus le choix car si nous ne faisons rien en se sens nous pouvons tous dire adieu à notre Mère Nature, or sans elle nous ne vivrons pas longtemps.

    Alors qu’elle nous donne tout gratuitement, nous somme tous là à nous chamailler, à piller, à saccager sans aucune reconnaissance et sans rien donner en échange.

    Un esprit aussi déconnecté de la réalité ne pourra pas durer dans le temps car le temps nous est compter. Nous faudra-t-il arriver au bord du gouffre pour comprendre que nous sommes tous liés à la Terre et que sans elle, aucun profit financier ne nous sauvera ? Sortons de cette schizophrénie ambiante !

    C’est à chacun aujourd’hui de savoir dans quel futur il veut vivre ?! Arrêtons de nourrir les psychopathes aux pouvoir en commençant par arrêter de consommer les produits issus de la déforestation, de la surpêche, de la souffrance animale et de l’agriculture intensive qui détruisent la biodiversité, renseignons-nous, consommons local et bio.

    Nous pouvons tous agir intelligemment nous les occidentaux, l’accumulation de bien matériel n’est pas la solution pour notre avenir et ne nous rend pas plus heureux ! Choisissons le camp de la vie, à savoir celui de la Nature, dont on fait tous partie.

  5. C’est un façon de donner l’impression de ne pas se salir les mains face à cette problématique de l’immigration massive actuelle. Laissons faire le sale boulot aux autres.

  6. Ce rapport est 100% manipulateur à visées culpabilisante et pro-migrants .
    De plus , le rapport est publié sur “tni” et dans leurs financements on trouve la fondation rock machin .

    http://www.tni.org/en/page/finances

  7. Les africains et asiatiques qui se précipitent par dizaines de milliers vers l’Europe ne sont pas des humains indifférenciés. Chaque peuple a hérité d’une culture et les individus l’emportent à la semelle de leurs souliers. D’un côté nous avons une population, la nôtre, dévirilisée et déculturée, de l’autre nous avons des arrivants gonflés de testostérone, généralement musulmans convaincus qui ne rêvent que du mirage occidental dont les abreuve copieusement la télévision. L’alliance de la carpe et du lapin est une vue de l’esprit. L’immense majorité des migrants n’exerce aucune activité professionnelle et la raison évoquée qui voudrait qu’ils soient “importés” afin d’exercer une pression sur le marché de l’emploi n’est peut-être pas la seule pertinente. Je pense qu’une volonté programmée ayant pour objectif une annihilation des peuples d’Europe se cache derrière tous les arguments humanitaires et économiques invoqués. Le remplacement de population n’a rien d’un fantasme.
    Une idée communément admise veut que les foules qui bravent tous les dangers pour venir chercher l’Eldorado soient composées de miséreux. Rien n’est plus faux. Les candidats au départ jouissent le plus souvent dans leurs pays d’origine de conditions de vie qui, selon les standards locaux, sont situées au dessus de la moyenne. Les paysans qui constituent l’immense majorité des habitants du continent africain n’auront jamais les moyens de se payer le voyage même en cotisant à plusieurs.
    Je pense que les prétendues mesures envisagées pour contrer l’invasion ne sont que de la poudre aux yeux destinée à endormir les peuples d’occident. Les réseaux sont parfaitement identifiés, les lieux d’embarquement, l’identité des chefs, les noms des ONG qui coopèrent avec les mafias … tout cela est connu. Il suffirait de quelques opérations militaires sur les côtes libyennes ou ailleurs pour y mettre fin. Il n’y a en vérité aucune volonté politique et messieurs Soros et Attali (entre autres) sont les véritables maitres du jeu.
    Croire qu’arroser les contrées d’où proviennent les migrants sous des flots de subventions pour tarir la source des départs est un non sens. L’aide humanitaire une fois arrivée à destination est détournée et les dons d’argent sont partagés entre les potentats locaux.

  8. Cela me semble juste, en effet ces invasions migratoires massives ressemblent bien à un remplacement de population, alors quelle différence entre les 2 populations en dehors des religions ? Quand on pense à ce qui fait bouger les choses maintenant, on pense à l’argent et au consumérisme qui lui, arrive en Europe au bout de son maximum, que peuvent inventer les 5 ou 6 grosses multinationales en dehors de l’obsolescence programmée et autres sales tours ?

    Les êtres que nous sommes aujourd’hui en train de devenir, des êtres plus responsables, qui ne veulent plus jeter, qui sont heureux avec moins et donc consomment de moins en moins, ne les intéressent pas . Ils veulent des populations qui veulent enfin pour eux le ”rêve occidental de maisons remplies de choses qui rendent heureux…”

    A partir du moment où on consomme moins on ne les intéresse plus, pour eux, on prend la place de quelqu’un qui fera des emprunts !

    Ces multinationales veulent des consommateurs qui dépenseront tout ce qu’ils ont; qui voudront 3 télés, et tout ce qu’on a eu depuis 50 ans, qui feront des emprunts pour se les payer, leur maigre salaire se devant d’être insuffisant etc…

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