L’Autriche songe à quitter l’Union européenne

Il n’y a pas que la Grèce, le Royaume-Uni ou certaines régions indépendantistes, il y a maintenant l’Autriche qui parle de quitter l’Union Européenne. Le mensonge européen ne pourra pas tenir éternellement, et la zone euro finira de toute manière par éclater un jour ou l’autre…

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Le 7 janvier 2015, le ministère de l’Intérieur autrichien a accepté le principe de l’initiative populaire (Volksbegehren) optant pour la sortie de l’UE.

Les Autrichiens, déçus de l’Europe, songe à une Autriche libre, indépendante et neutre.

L’initiative populaire est le moyen le plus puissant de la démocratie directe encore aux mains de la population autrichienne.

Dans un premier temps, le ministère et la Cour constitutionnelle refusèrent les presque dix mille signatures dûment validées demandant ce vote. Dans un second temps (à nouveau dix mille signatures, donc en tout vingt mille signatures) ils ne purent plus refuser.

Ainsi, pendant 8 jours, entre le 24 juin et le 1er juillet 2015, les Autrichiens pourront s’inscrire sur les listes officielles dans leur commune ou mairie pour exprimer officiellement, par leur signature, leur volonté de quitter l’UE.

Voici le texte officiel de l’initiative en faveur de la sortie de l’UE (extrait) :

Presque toutes les promesses faites avant l’adhésion à l’UE il y a 20 ans et ayant mené au «oui» à l’adhésion n’ont pas été tenues :

  • Au lieu de la croissance, nous avons assisté à une détérioration dans presque tous les domaines : chômage, surendettement, pouvoir d’achat pour la grande majorité de la population.
  • Le taux de criminalité a progressé (au lieu d’apporter plus de bonheur aux peuples).
  • Les petites exploitations agricoles continuent de disparaître.
  • L’environnement s’est détérioré.
  • Les décisions prises au niveau de l’UE sont très souvent dictées par les entreprises internationales de la pharmaceutique, de l’énergie nucléaire et du génie génétique, ainsi que des multinationales agroalimentaires qui ne laissent aucune chance à un approvisionnement local et régional favorable aux classes moyennes.
  • La politique de paix est particulièrement mise en danger suite à notre appartenance à l’UE.
  • Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est de plus en plus contrarié, or il est le fondement de la paix et la liberté.
  • La participation aux sanctions économiques contre la Russie est incompatible avec la neutralité perpétuelle ancrée dans la législation autrichienne.

« Nous voulons de nouveau vivre dans un pays libre et neutre sans être une «colonie» de Bruxelles et de Washington. Nous ne voulons surtout pas être entraînés dans des conflits à l’étranger qui ne nous regardent en rien et représentent un réel danger pour la paix. Stoppons de telles exigences dès le début, sinon il sera trop tard » ajoute le texte.

  • Seul le fait de quitter l’UE nous permettra d’échapper aux fameux accords transatlantiques de libre échange entre l’UE et les Etats-Unis (TTIP) et le Canada (CETA).
  • L’Autriche ne récupère qu’une petite part des milliards d’euros annuels servant à la «promotion» de l’UE. Du fait de ces paiements annuels dus à l’UE, nous sommes un contributeur net depuis 20 ans.
  • L’Autriche n’a même pas le «droit» de codécision pour l’utilisation de cet argent.
  • En fin de compte, le fait d’être membre de l’UE est depuis 20 ans une affaire à perte pour l’Autriche pour avoir entraîné la diminution des prestations sociales et des investissements étatiques en faveur de la population.
  • En cas de sortie de l’UE, l’Autriche n’économiserait pas seulement ses paiements annuels en tant que contributeur net mais également les paiements pour les divers «fonds de sauvetage pour l’euro».
  • Les obligations de dépôts à hauteur de milliards pour le Mécanisme européen de stabilité (MES) et les énormes garanties pour le Fonds européen de stabilité financière (FESF) seraient supprimées.
  • L’Autriche pourrait réintroduire sa propre monnaie et mener une politique monétaire servant tout d’abord son économie nationale.

L’objectif de cette initiative populaire est parfaitement démocratique, et personne n’a de raisons de s’y soustraire, et le retrait de la République autrichienne de l’Union européenne évitera davantage de dommage à la population.

Celle-ci la ressent comme un instrument centralisé, paralysant, mettant le pays sous tutelle, présentant des aspects toujours plus dictatoriaux, et nullement prometteur.

Les petits pays indépendants offrent beaucoup plus de chances pour une économie et une vie respectueuse de la nature et durable qui profitera aux générations futures.
Ce texte a été remis personnellement au ministère de l’Intérieur à Vienne le 17 décembre 2014

Source: WEGWARTE, 25e année, no 2, avril 2015, Mitteilungen der Initiative Heimat & Umwelt

Sortie de l’UE garantie par l’art. 50 du Traité de l’Union Européenne (1) :

  1. Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
  2. L’Etat membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet Etat un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
  3. Les traités cessent d’être applicables à l’Etat concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’Etat membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.

 Alain Leger Dreuz.info.

Trouvé sur Lepeuple.be

 

28 Commentaires

  1. Espérons que cette prise de conscience gagne d’autres pays européens et stoppe cette dictature dans laquelle cette Europe nous entraîne. Nous ne sommes pas une région des Etats-Unis ni à disposition des financiers. Les peuples européens doivent conserver le droit à disposer d’eux-mêmes.

    • en France, si cela se fait, on sera encore les derniers des derniers…

      • en France, si cela se fait, il y aura toujours des Sarko et autre Valls pour récupérer le mouvement et prétendre en être les instigateurs, et les français, comme des moutons, continueront à voter pour les mêmes!!! Voilà pourquoi la France en sera le dernier des pays!

      • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif C’est sûr que ce n’est pas chez nous que serait acceptée une telle initiative, avec les collabos pro-US que l’on se trimbale au gouvernement !

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif Par contre j’ai bien peur qu’on ne laisse pas l’Autriche sortir comme ça de l’Europe ; …et donc je verrai bien quelques attentats False Flag de derrière les fagots avoir lieu chez eux, histoire de leur couper l’envie de sortir du grand merdier ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  2. Ben voilà !

    Autrement, nous pourrions aussi déclarer la guerre à la Suisse, la perdre, et vivre sous leur régime fédéral…

    J’ai bon, là ?

    Où nous passons à une autre Constitution intégrant le Tirage au Sort…
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  3. J’espère aussi que les Français auront le même sursaut que les Autrichiens et feront en sorte que notre Pays sorte à son tour de l’UE.Mais nos compatriotes, réputés pour être forts en gueule, ne le sont pas quand il s’agit de bouger le petit doigt !
    Nous devons reprendre avec notre monnaie et notre indépendance le droit à disposer de nous-mêmes et cesser d’être à la botte et sous la dépendance et des EU et de Bruxelles qui nous entraînent dans une spirale infernale où nous allons laisser le peu qu’il nous reste…

  4. Heureusement pour nos politiques que le crime de haute trahison ne les concerne plus sinon les prisons ne suffiraient pas à les contenir à l’heure où vous lisez ces quelques lignes…
    C’est qu’ils sont nombreux à défendre des intérêts autres que les notre ; reste la dette, pardon, leurs dettes à se faire rembourser.
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gifça urge !

  5. ça ne leur plait plus ,cette belle europe?
    c’est dommage!

  6. L’Autriche, ou les autrichiens pensent à quitter l’Europe ?
    Je pense que si l’on demande l’avis de tous les citoyens qui forment cette UE, on quittera l’Europe.
    Mais elle n’a pas été conçue en fonction de l’avis de ses citoyens.
    Donc, si on n’en veut plus, il faut croiser les doigts et espérer que cette alliance monétaire maléfique croulera sous le poids de son propre mal.

  7. À propos de la Grèce, ce constat pertinent a été déjà exprimé dans des blogs, pas assez entendu je pense, mais si bien exprimé ici et si bien complété par le deuxième commentaire ci-dessous, (à propos de la déstructurant l’état social en cour en Europe qui doit s’accélérer, en fait):

    «Si on explique les positions du gouvernement Grec … on est très très facilement considéré comme quelqu’un qui prend parti. Il y a une grande partie de la presse qui ne va pas chercher au fond ce qui se passe actuellement en Grèce et qui ne dépasse pas les communiqués qui sont donnés par les différents bureaux de presse à Bruxelles. … On veut sortir de l’austérité mais pas avec les mesures d’austérité que vous nous imposez : on ne veut pas baisser les salaires, on ne veut pas augmenter la TVA, on ne veut pas autoriser les licenciements groupés. Ce sont les lignes rouges que le gouvernement s’est posé. Et si le gouvernement doit revenir sur ces lignes rouges, ce n’est pas impossible il demandera alors à nouveau que le peuple Grec se reprononce soit par des élections anticipés soit par un référendum. Et il y a très très peu de journalistes qui creuse dans ce sens là, c’est tellement plus facile, plus simple de dire que les Grecs … »

    « Il n’a jamais été question de ne pas payer. Il a été question de trouver différemment l’argent et ça on ne veut pas l’entendre. Elle est là la différence. La différence c’est que le gouvernement Grec a décidé parce qu’il a été élu sur un programme anti-austérité de ne pas baisser à nouveaux les salaires et les retraites mais il a dit qu’il allait trouver l’argent en livrant une réelle réforme fiscale de la justice et de l’administration et en menant une réelle bataille contre la fraude fiscale ce qui n’a pas été fait par les gouvernements précédents. Il est très étonnant que l’Euro groupe et les ministres concernés n’ont pas relevé que le gouvernement précédent et toutes les équipes précédentes d’ailleurs n’ont pas fait une vraie réforme fiscale. Hier a été mis en prison pour la première fois … plus grand magna de la presse … et relâché sous la promesse qu’il allait enfin payer les amendes (de plusieurs millions d’euro). Ce n’est qu’un début. La vraie bataille elle est là.

    Ce n’est pas de ne pas payer les créanciers, c’est deux choses, c’est d’ indexer le remboursement de la dette envers les créanciers sur la croissance du pays ce qui ferait que les créanciers seraient intéressés par une vrai croissance du pays et d’autre part il faut trouver l’argent là où il est chez les fraudeurs et pas comme on le fait maintenant depuis cinq ans, en réduisant les salaires et les retraites et en déstructurant l’état social . Mais ça on ne veut pas l’entendre. C’est plus facile de dire les Grec vont être obligés de payer, donc ils vont être obligés de revenir sur leurs promesses électorales. » Angélique Kourounis à Athènes.

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1084577
    « Un jour dans le monde » par Nicolas Demorand, l’émission du jeudi 23 avril 2015 à 18h10
    Y-a t-il la gentille Grèce, et la méchante, l’irresponsable ? Y-a-t-il des gagnants, et des perdants ? Les journalistes parlent-ils de la Grèce selon la position politique de leur pays ? Quelle Grèce les médias donnent-ils à voir, et finalement, est-il possible de savoir où en est, véritablement, la Grèce ?
    http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-dans-le-monde-comment-informer-sur-la-grece

    Grèce
    « Sous des dehors de recherche d’accords, la Grèce est acculée à se débrouiller seule – sans l’aide de l’Europe. Malgré ses efforts pour repousser l’échéance, elle est obligée de se lancer dans la sortie de l’Europe.
    Après un temps de quelques mois difficiles, elle sera plus heureuse qu’aujourd’hui. Attendre ne sert à rien qu’à engraisser ceux qui la traquent et faire souffrir plus longtemps le Peuple Grec. Est-ce raisonnable ?
    La Grèce va sortie de l’euro et ce sera sa libération du joug de l’Europe monétaire qui n’a rien à voir avec l’Europe des Peuples. Qu’elle se hâte ! » Clefsdufutur-Actualités-27.04.2015-

  8. J’imagine en effet qu’il va falloir attendre l’éclatement, ou l’effondrement de l’UE car nos dirigeants vont se cramponner à leurs sièges bruxellois jusqu’au bout ! Cette fois, ils seront les derniers à quitter le navire, persuadés que le bateau tient encore la route ! Eh, les ME, surtout laissons-les couler avec le navire ! On n’a rien vu ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

    Il y a bien des gens qui tomberont sur le c… si on revenait au franc. Euh… combien la baguette de pain ? 7 francs ? Combien le kilo de pommes ? 15 francs ? Oups ! Voilà qui remettrait les pendules à l’heure car les commerçants qui afficheraient ces prix auraient vite compris leur douleur. Du moins je l’espère…

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