Il est important, avant de prendre des décisions lourdes de conséquences, de bien comprendre les enjeux en cours, dans cette Europe qui devait nous apporter pour faire court, » la prospérité, le travail, la croissance ». L’article qui suit décrit la vaste manipulation dont ont été victimes, les peuples européens qui n’ont pas su écouter à l’époque, ceux qui mettaient en évidence les « couacs » de cette constitution faite, non pas pour, mais contre les peuples, privilégiant les multinationales, les banques etc… Ne vous privez pas de cliquer sur les liens annexes, qui sont tout aussi explicites, sur l’AMI et l’AGCS car nous sommes en plein dedans avec le Traité Trans-Atlantique. Comme toujours, vos avis sont les bienvenus.
Cet article vous est proposé avec l’aimable autorisation de Sylvain T., la copie est non autorisée sans l’autorisation de l’auteur.
Une Europe en déficit démocratique
Depuis 30 ans, les états européens ont transféré une part croissante de leur pouvoir à une Union Européenne dont les institutions ne sont toujours pas démocratiques. Le parlement est élu au suffrage universel, mais son pouvoir est limité. Quant au gouvernement européen (la « Commission ») et son président, ils ne sont toujours pas élus par les citoyens européens. Le président de la Commission est choisi par les dirigeants des états-membres, après des tractations opaques. Quant aux ministres (les « Commissaires européens »), ils sont choisi par le président de la Commission, une fois celui-ci nommé. La Commission doit néanmoins obtenir un vote d’investiture du Parlement.
Le projet de Constitution donne un peu plus de pouvoir au parlement, mais à dose homéopathique. La Commission continue de ne pas être responsable devant le parlement une fois nommée, et tous les domaines les plus importants continuent de relever du seul pouvoir de la Commission. Contrairement à l’usage dans toutes les démocraties, le Parlement n’a pas le droit de proposer des lois (article I-26). Cette impuissance du Parlement est tout simplement inacceptable, compte tenu de l’étendue des pouvoirs qui ont été transférés à l’Union Européenne par les états. Avant de transférer encore plus de pouvoir à l’Union, et surtout, avant que les états ne renoncent à des constitutions nationales démocratiques, il est impératif de rendre les institutions européennes conformes aux critères de la démocratie. Or c’est justement ce que ne fait pas le projet de constitution.
Une Europe marchande sous l’emprise des multinationales
La politique européenne est élaborée par la Commission en étroite collaboration avec l’European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L’European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.
Depuis le départ, la construction européenne se limite à un espace marchand, à un grand bazar commerçant dans lequel les intérêts des grandes entreprises sont prioritaires. L’émergence d’une citoyenneté européenne, un fonctionnement plus démocratique des institutions, ou encore une convergence sociale et fiscale et sociale équivalente à la convergence financière et économique, toutes ces questions sont secondaires, voire indésirables du point de vue des entreprises.
Une Europe à orientation dissymétrique
Depuis 20 ans, la construction européenne se fait toujours dans certains domaines (ceux qui favorisent les intérêts des grandes entreprises) et jamais dans d’autres domaines toujours remis à plus tard (ceux qui vont dans le sens de l’intérêt des citoyens-salariés-consommateurs). Ainsi, on a organisé une harmonisation financière et commerciale entre les pays, sans organiser une harmonisation équivalente de la fiscalité, des salaires, et des charges sociales. C’est ce qui permet à certains pays de pratiquer un « dumping » fiscal et social pour attirer les délocalisations. C’est le cas en particulier des pays d’Europe de l’Est, récemment intégrés dans l’Union afin d’offrir aux entreprises un réservoir de main d’œuvre bon marché.
L’Europe des délocalisations
Le nouveau président néo-libéral et pro-américain de la Commission est loin de vouloir remédier à cette dissymétrie. José Manuel Barroso (en photo) estime que « la concurrence fiscale » des nouveaux pays de l’UE est « juste ». Il a qualifié « d’irréaliste » l’harmonisation de l’impôt sur les sociétés au niveau européen. Quant aux délocalisations, José Manuel Barroso a le mérite d’être clair. En février 2005, il a déclaré: « Les délocalisations sont des décisions que les entreprises peuvent et doivent prendre ».
La commissaire européenne Danuta Hübner est également explicite lorsqu’elle parle de la nécessité de « faciliter les délocalisations au sein de l’Europe ». Dans un entretien publié par le quotidien français « La Tribune » et le journal allemand « Handelsblatt », elle déclare:
« Prévenir les délocalisations, les stopper par des règles artificielles travaillerait contre la compétitivité des entreprises. Ce que nous devons faire, au contraire, c’est faciliter les délocalisations au sein de l’Europe. Ainsi les sociétés européennes seront globalement plus fortes car elles pourront abaisser leurs coûts ». Selon Danuta Hübner, faciliter les délocalisations au sein de l’Europe est la seule solution pour éviter que les entreprises ne délocalisent vers l’Inde ou la Chine.Or cette logique consiste à céder au chantage à l’emploi exercé par les multinationales. Cela conduit à un alignement progressif des salaires européens sur les salaires chinois. En Chine, une ouvrière de l’industrie textille est payée 100 euros par mois pour 12 heures de travail par jour, 6 jours sur 7 et avec 5 jours de vacances par an. Les conditions sont à peu près identiques en Roumanie, un pays qui entrera dans l’Union européenne en 2007, et dont 45% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les entreprises n’ayant aucun sens civique ni aucune responsabilité envers la société et les populations, les délocalisations continueront tant qu’il y aura le moindre centime à y gagner.
Une Constitution opaque et anti-démocratique
Dans toutes les grandes démocraties, la constitution est un texte court d’une vingtaine d’articles, rédigés dans un langage clair et compréhensible par tous. A l’inverse, la Constitution Européenne concoctée par Valéry Giscard d’Estaing est un monument de technocratie et d’hermétisme, avec pas moins de 458 articles et plus de 400 pages auxquelles s’ajoutent de nombreuses annexes. Et pour être certain qu’aucun citoyen ne puisse comprendre le sens du « contrat » qu’on lui demande de signer, les articles de la Constitution contiennent une multitude de renvois à d’autres articles ou à des traités européens précédents.
Des droits civiques en trompe-l’œil
La Constitution affirme que l’Europe est fondée sur « l’égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison », ajoutant que « les peuples de l’Europe sont résolus à dépasser leurs anciennes divisions et, unis d’une manière sans cesse plus étroite, à forger leur destin commun ». La constitution définit les droits fondamentaux en vigueur dans l’Union. Elle garantit la liberté d’expression et de religion. Elle évoque également le droit à la vie, à un toit, à l’éducation ou encore à des conditions de travail justes. Le problème est que les droits du citoyen sont toujours formulés dans des termes vagues qui ne permettront pas leur application dans la pratique. Alors que les droits accordés aux entreprises sont formulés de manière beaucoup plus précise. La Constitution ne prévoit rien pour faire respecter les libertés individuelles et les droits sociaux. Mais lorsqu’il s’agit des principes favorables aux entreprises, la Constitution prévoit des sanctions judiciaires, notamment contre les états qui entraveraient la « libre-concurrence ».
De plus, la plupart des droits civiques énnoncés par la Constitution dans sa « Charte des droits fondamentaux » (partie II) sont en réalité vidés de leur contenu par des annexes placées discrètement à la fin du traité constitutionnel (partie IV). Enfin, certains droits fondamentaux sont absents de cette constitution, comme la liberté de disposer de son propre corps. L’absence de cette liberté est la porte ouverte aux abus médicaux, et à un contrôle social médicalisé, par le biais de la biométrie et des futurs implants. Le revenu minimum et le droit au logement sont également absents de cette constitution, alors qu’ils sont reconnus par la déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’ONU en 1948.
Camisole de force pour coup d’état libéral
Cette constitution outrepasse son rôle normal dans une démocratie, en incluant des articles qui fixent définitivement les orientations économiques « libérales », quels que soient les éventuels changements de majorité politique issus des futures élections. La Constitution rend définitives des politiques économiques dont le choix doit dépendre des électeurs, et ce choix doit pouvoir varier dans le temps. Il est tout simplement inacceptable que la politique économique et sociale soit ainsi « constitutionnalisée ».
Le but de cette Constitution n’est rien moins que d’enfermer définitivement les pays européens dans une camisole de force libérale, sans aucune possibilité de changer de politique par la suite. Et c’est bien pour cette raison que nos dirigeants politiques tiennent tant à ce que cette Constitution soit adoptée. Ceux dont ils servent les intérêts ont beaucoup à y gagner, ce qui signifie que les citoyens ont beaucoup à y perdre…
Une Constitution définitive
Les partisans du « oui » à la Constitution disent en substance: « cette constitution est imparfaite, mais prenons ce qu’il y a de bon a y prendre, et ses imperfections pourront toujours être corrigées plus tard ». En réalité, il n’y aura pas de révision de cette constitution pour l’améliorer dans le futur. Car toute tentative de réforme de la constitution est assurée de ne jamais obtenir la double unanimité nécessaire des parlements et des gouvernements des 25 pays-membres.
Une Europe sans débat public franc
Comme les étapes précédentes de la construction européenne, le projet de Constitution fait l’objet d’un débat public biaisé, où toutes les cartes ne sont pas présentées aux citoyens.
Les arguments utilisés par les partisans du « Oui » sont aussi lyriques qu’imprécis et incomplets, avec un mensonge par omission sur les points les plus importants. Comme lors du débat sur l’euro, les pro-européens utilisent une stratégie de dramatisation, en présentant un refus éventuel comme une catastrophe qui remettrait en cause toute la construction européenne, voire même la paix en Europe.
On retrouve là des tactiques de manipulation typiques des agents de la pensée unique: utiliser la peur, « noyer le poisson » dans la confusion (afin que les gens finissent par ne plus savoir quoi penser), et faire appel à l’émotionnel (au pathos) plutôt qu’à l’analyse.
Dans le même temps, le public n’est jamais informé des conséquences concrètes des « avancées » qui lui sont proposés. Au moment de l’adoption de l’euro, personne n’a dit au « public » que cela entraînerait une hausse des prix de 30 à 40%.
De même, au moment de l’élargissement à 25 pays-membres, les citoyens européens ont été invités à une joie béate pour célébrer l’unité européenne. Mais personne ne leur a dit que la première conséquence allait être une accélération des délocalisations, ni que les nouveaux pays-membres pratiquaient un dumping fiscal et social qui favorise ces délocalisations.
Les pièges de la Constitution
Ce que l’on ne dit pas aux citoyens aujourd’hui, c’est que ce projet de Constitution est en réalité une abdication définitive des gouvernements élus, et donc de la démocratie. Comme l’AMI, la Constitution a pour but de soustraire les décisions économiques et sociales importantes au débat démocratique et au pouvoir des gouvernements élus, et à empêcher toute politique contraire aux intérêts des entreprises, même dans le cas où un gouvernement authentiquement au service des citoyens serait élu.
Un autre point commun avec l’AMI est la sacralisation du principe de « libre concurrence » pour démanteler les services publics. Par exemple, le financement par l’état d’un service public comme la Poste peut être accusé de fausser la concurrence par rapport aux entreprises postales privées qui ne peuvent compter que sur leur propres ressources. De même, l’enseignement public fausse la concurrence par rapport aux écoles privées. Les télévisions publiques ou les subventions à la culture sont également menacés. Si la Constitution est adoptée, les services publics ne pourront exister que dans les secteurs où aucune entreprise n’est présente, autrement dit les secteurs totalement non-rentables. Mais ces secteurs sont de plus en plus rares, car même la police où l’armée sont destinées à devenir des « prestations » fournies aux états par des entreprises privées. Le principe de « concurrence libre et non-faussée » interdit aussi aux états de fixer un salaire minimum (SMIC) qui limite la « concurrence » sur le « marché du travail ». Or les entreprises tiennent à accroître cette concurrence, car elle permet de tirer les salaires vers le bas.
Ce que l’on oublie également de dire au citoyen, c’est que cette Constitution contient des articles qui seront lourds de conséquences. Il est notamment prévu que le vote des pays européens disposant d’un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU devra être conforme à la « Politique Etrangère et de Sécurité Commune » (dite « PESC ») définie par la Commission. Or, le responsable européen de la PESC est l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Javier Solana, qui était favorable à l’intervention militaire américaine en Irak. Avec la Constitution, la France n’aurait pu s’opposer à cette guerre comme elle l’a fait au Conseil de Sécurité de l’ONU. La Constitution affirme aussi que la politique de défense de l’Union devra se faire dans le cadre de l’OTAN, une organisation sous la tutelle des Etats-Unis.
Les défenseurs du « Oui » essayent de faire miroiter aux Français que la Constitution permettrait l’affirmation d’une Europe qui serait un contrepoids aux Etats-Unis. En réalité, c’est le contraire qui a été décidé par les actuels dirigeants de l’Europe, de même que la Constitution a été conçue pour renforcer l’ancrage de l’Union Européenne dans l’orbite des Etats-Unis. Ce n’est pas un hasard si Mr Barroso a été choisi pour être le président de la Commission pour les 5 prochaines années. Comme Javier Solana, José Manuel Barroso a soutenu la politique de Bush en Irak (il était alors premier ministre du Portugal et avait décidé l’envoi de soldats portugais en Irak).
Un autre article du projet de Constitution donne tout pouvoir à la Commission (gouvernement non-élu) pour négocier les accords multilatéraux (comme l’AMI ou l’AGCS) à la place des états. En 1998, l’AMI n’avait pu être adopté à cause de l’opposition de la France. Avec l’entrée en vigueur de la Constitution Européenne, un pays n’aura plus la possibilité de faire échouer les accords multilatéraux en préparation.
Ce projet de Constitution est tout simplement un piège mortel, dont le but est d’accroître et de rendre définitive l’orientation ultra-libérale de l’Europe, de rendre possible et même obligatoire le démantèlement des services publics, de livrer les citoyens européens au bon vouloir des entreprises, et d’aligner l’Europe sur la politique des Etats-Unis.
Rappel des mensonges de Maastricht A l’occasion du référendum français sur le traité de Maastricht qui instituait l’abandon du franc pour l’euro, voici ce que promettaient ceux qui nous demandent aujourd’hui de voter « oui » à la constitution…
Edouard Balladur, UMP (droite libérale), dans « Le Monde » (29 avril 1992)
« Chaque Etat conservera la maîtrise de sa politique budgétaire et fiscale, dans des limites qui ne seront pas plus étroites que celles d’aujourd’hui. »Michel Sapin, PS (gauche libérale), dans « Le Figaro » (20 août 1992)
« J’aimerai convaincre chaque français, chaque lecteur, que le traité d’union européenne se traduira en France par plus de croissance, plus d’emploi, plus de solidarité. »Martine Aubry, PS (gauche libérale), discours à Béthune (12 septembre 1992)
« C’est peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contre-vérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les inquiets sur ces contre-vérités. (…) Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion…
L’ERT – European Round Table
L’European Round Table (ERT) est un lobby fondé par Etienne Davignon (ex-président de la Société Générale de Belgique et membre du Groupe de Bilderberg) et qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L’European Round Table est associée à toutes les grandes décisions de l’Union Européenne en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.
Liste des principaux membres de l’European Round Table: Président:
Helmut Maucher – Nestlé
Vice-Présidents:
André Leysen – Agfa-Gevaert
David Simon – British Petroleum (BP)Membres:
Américo Amorin – Amorin Group
Percy Barnevik – ABB
Jean-Louis Beffa – Saint-Gobain
Marcus Bierich – Robert Bosch
Peter Bonfield – British Telecom (BT)
Cor Boonstra – Philips
Simon Caims – B.A.T Industries
Bertrand Collomb – Lafarge
François Cornelis – Petrofina
Alfonso Cortina de Alcover – Repsol
Gehrard Cromme Fried – Krupp
Etienne Davignon – Sté Générale de Belgique
Carlo de Benedetti – Olivetti
Casimir Ehmrooth – UPM Kymmene
Jean-René Fourtou – Vivendi Universal
(également ex-PDG de Rhône-Poulenc devenu Aventis avant de fusionner avec Sanofi-Synthelabo)Jose Antonio Garrido – Iberdrola
Fritz Gerber – Hoffmann-La Roche
Ronald Hampel – ICI (International Chemical Industries)
Cornelius Herkströter – Royal Dutch Shell
Daniel Janssen – Solvay
Jak Kamhl – Profilo Holding
David Lees – GKN
Flemming Lindelov – Carlsberg
Pietro Marzotto – Marzotto
Jérôme Monod – Lyonnaise des eaux
Egil Myklebust – Norsk Hydro
Théodore Papalexopoulos – Titan Cement
Heinrich von Pierer – Siemens
Lars Ramqvist – Ericsson
Edzard Reuter – Airbus Industrie
Cesare Romiti – Fiat
Nigel Rudd – Oilkington
Richard Schenz – OMV
Manfred Schneider – Bayer
Jürgen Schaempp – Daimler Benz
Louis Schweizer – Renault
Mickael Smurfit – Jefferson Smurfit
Morris Tabaksblat – UnileverSource © Syti.net
A lire absolument:
L’AGCS, vers la privatisation totale des services publics
L’AMI, ennemi de la démocratie
La guerre sociale est déclarée
L’OCDE conseille des « réformes » aux pays européens (27.07.2004)
Le rapport Camdessus appelle à une réforme profonde du marché du travail (18.10.2004)
Stratégies pour un contrôle global de la société
Les projets et les objectifs des « Maitres du Monde » pour le contrôle des individus et de la société…
Certains projets concernent notre futur proche. D’autres sont déjà devenus une réalité..
Note ♥♥ Quand j’ai soumis ces stratégies à des amis(es) il y a quelques années, je me suis faite traité de conspirationniste paranoïaque, à présent ces projets sont là, et personne ne peut les nier.
ho pinaize….je vais reprendre une bibine…j’ai rien capté..à part les titres…on passe du coq à l’âne sans arrêt…zig zag…zig…
Espèce de conspirationniste paranoïaque…lol
mdr!!! Quand je ne comprends pas, je cherche sinon…
to be continued 😉 ♥♥
oui mais non !
« Noeil Kibri » ressent bien que son esprit torturé vagabondait sur une mer agitée…
ça me donne le mal de mer…
non je ne reliurerais pas..
pas envie de me transformer en « Noeil Kitourne »
« L’alcoolo – Pierre Péchin »
et je prends mon café, en riant,… à peine…
je garderais pour moi ce que m’inspire le monde,
et je voudrais si vous le permettez..
déjeuner en paix
;o)
Cette constitution n’a aucune valeur légale et ne doit pas être respectée dans un système démocratique.
Ecoutez la conférence d’Etienne Chouard à ce sujet.
Faire écrire un constitution par ceux là même que cette constitution est censée contrôler n’est qu’une vaste blague !
Une constitution est au dessus des lois, elle protège les citoyens contre les abus de pouvoir de ses mandataires et ne saurait donc être écrite par ses mandataires eux mêmes.
http://www.dailymotion.com/video/xq6w7n_etienne-chouard-chercheur-en-cause-des-causes_webcam
L’article a été écrit avant le 25 mai 2005, il dénonce justement
l’illégitimité de cette constitution.
En tout les cas, si j’étais Français, j’irais voté pour Asselineau alors que je n’ai plus été voté depuis 30 ans !
Cet homme a de la carrure !
Ca semble être le seul parti qui veuille sortir de l’Euro et de l’Europe, tous
les autres parlent de renégociations, qui ne pourront aboutir qu’avec l’aval
des 28 membres, c’est loin d’être gagné…♥♥
Tu sais, au stade ou nous en sommes, sortir de l’Europe ne serait pas une très bonne solution.
Par contre, sortir le pouvoir Anglo-Américain de l’Europe est nécessaire !
Comment faire ? c’est cà la question !
Asselineau peut agir comme « empêcheur de tourner en rond » en attendant que le système financière se casse la figure, ce qui ne devrait pas tarder 🙂
« Jouer la montre », c’est ce que fait la Chine et les BRICS tout en préparant déjà un système financier de remplacement pour le jour de l’effondrement.
Poutine, également, essaye de jouer la montre mais les Américains le provoquent car pour eux, « jouer la montre » s’apparente à accepter d’entrer en « soins palliatifs » !
Une fois les U.S.A. au sol, l’Europe retrouvera sa liberté de négocier avec la Russie mais pas avant cà !
En espérant que les U.S.A. n’entrainent l’Europe dans leur chute.
Pour moi, c’est ce danger là qui est le plus présent actuellement.
En s’effondrant, ce système financier fera disparaitre la mondialisation de l’économie qui est un non sens pour les peuples mais qui alimente les puissances financières actuelles.
Sortir de l’Europe est un non sens puisque l’Europe
est notre continent. Sortir de l’emprise du système
Anglo-Américain est le but à atteindre.Retrouver pour tous,
notre indépendance.
Et vu que d’après les merdias officiels et leurs
sempiternels sondages, il y aurait 60% de la population
qui ne serait pas intéressée par ces élections….
Comment être intéressé par quelque chose dont on ne parle pas??
Aucun débat sur les
désavantages, etles inconvénients. Les gens ne savent pas ce qui se trâme en coulisse.
Tenir les gens dans l’ignorance, est une des stratégies employées pour pouvoir
avoir les mains libres de continuer leur travail de sape.
VOTEZ pour qui vous voulez mais VOTEZ pour les partis qui dénoncent les dérives
de l’Oignon Européenne, car au final, ce sont les peuples qui l’auront, dans
l’oignon..♥♥
une autre paire de manche
Tout discours disant que l’on veut renégocier le traité au titre de l’article 50 démontre une chose.
Soit la personne ment de façon éhontée ce qui est le plus probable,
Soit elle ne sait pas lire et ne possède donc pas les moyens intellectuels de comprendre ce qu’elle lit.
Dans les deux cas elle n’est pas crédible.
Tout à fait! et c’est bien dommage que ce ne soit pas compris.
D’autant que cette union n’a d’union que le nom, puisqu’il n’y
a pas d’harmonisation, ni au niveau des lois, ni au niveau de la
législation du travail, ni de rien en fait, c’est un leurre.
Chacun fait ce qui l’arrange et tant pis pour les autres.
Les échanges commerciaux, ont toujours eut lieu avant l’UE,
avoir créé ce monstre n’a apporté que des désillusions et la misère.
En plus tout ce que voudrait faire un pays, est soumis à l’approbation
des 27 partenaires, dont certains n’ont pas intérêt à ce que les choses changes.
Il a vraiment bien travaillé le Giscard… ♥♥
De fait, il n’existe pas de constitution européenne vu que celle ci a été rejetée par référendum par les Hollandais et la France.
Ce que l’on appelle « la constitution » a été remplacé par le traité de Lisbonne qui n’a pas la valeur contraignante que peux avoir une vraie constitution.
LA SELECTION DES PIRES
Sylvie Goulard, eurodéputée MoDem, proteste dans le Figaro, contre la manière dont les partis politiques français conçoivent leurs listes européennes.
Tous pratiquent « la sélection des pires » en recyclant « les éclopés des autres scrutins »
C’est exact.
Mais encore faut-il ajouter que le Parlement européen sert à recycler des partis entiers « éclopés des autres scrutins », comme le FN, le Front de gauche et…
les centristes du MoDem et de l’UDI, unis pour se refaire aux élections européennes
Et Rachida Dati ! 🙂
Il manque quelque chose dans l’article.
« L’Europe devait nous apporter prospérité, travail, croissance et j’ajoute la paix »
On aura la pauvreté, le chômage, l’hyperinflation et la guerre
Merci l’Europe!
Même pour retrouver ses armes, l’OTAN a besoin de Poutine !
http://french.ruvr.ru/news/2014_03_26/LOTAN-demande-a-la-Russie-de-retrouver-les-missiles-Igla-disparus-en-Libye-3281/
Une Constitution doit, en théorie, commencer par « Nous le peuple… » en l’occurence pour l’Europe : »Nous les peuples… ».
La constitution européenne en l’état n’est qu’un vulgaire contrat (1) qui vise à anhiler les intérêts des peuples au profit de groupes financiers, de milliardaires, de personnages malsains et de mafieux tout simplement.
Une Constitution peut que définir clairement les principes fondamentaux de la souveraineté d’un pays, cette dite souveraineté appartient au peuple qui l’exerce directement (référendum par exemple) ou indirestement par ses « représentants »…(censés représenter les intérêts du peuple)…
La loi ne peut être fondée pour des intérêts cachés qui en plus ne peuvent pas servir l’intérêt général mais servent des intérêts particuliers.
En aucun cas une constitution doit privilégier l’économie, le capitalisme, le libéralisme…
Tout texte contraire à la loi est réputé nul et non écrit.
Ceux qui de près ou de loin servent, ou ont servi les intérêts plus ou moins mafieux de ceux qui ont amené l’europe à son déclin (et avec elle les peuples) doivent s’attendre à payer le prix de leur tromperie.
Plus grave nous avons affaire à des traitres, de véritables traitres aux intérêts des pays, des familles, des travailleurs, des hommes, des femmes…de véritables traitres qui s’accaparent les biens publics (meubles et immeubles) qui détruisent tout ce qui faisait la richesse d’un pays et profitent de toutes choses amenant même les pays à la faillite ! L’impensable est aujourd’hui une réalité.
Au nom des peuples il est temps de mettre un terme à ces pillards, ces truands qui ne représentent plus les peuples mais des intérêts contraires aux intérêts même des peuples.
Et, il faut qu’ils rendent jusqu’au dernier centime volé et finissent leurs jours dans les plus sombres geôles pour avoir fait acte de trahison en tant que « représentants » des peuples (alors qu’il est probant que pour la plupart ils sont à la solde de groupes financiers et de mafieux!).
La constitution européenne a bien aucune valeur morale.
1) Non accepté par le peuple français majoritairement.
A la lecture des deux ouvrages d’Howard Zinn (historien étasunien) « une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours » et de « nous le peuple des États-Unis… », on comprend mieux le principe des constitutions (qui les signe et au nom de qui) et la logique des politiques menées ensuite ; je ne pense pas que l’Étasunien de base se retrouve davantage dans la constitution des USA que nous Européens ne nous retrouvons dans la constitution de UE.
Petit rappel en passant, l’UE n’est que la dernière en date des appellations(=novlangue) de la « Communauté Économique Européenne » (je souligne « économique ») fondée à l’origine sur le commerce du charbon et de l’acier. Le commerce avant tout… dès lors, quoi d’étonnant à ce que l’actuelle constitution UE ait été pour l’essentiel rédigée par les technocrates de l’OMC ?
Pierre Hillard était l’invité d’Emmanuel Ratier, pour présenter son dernier livre Chroniques du mondialisme sur l’antenne de radio Courtoisie.
http://www.dailymotion.com/video/x1so09n_emmanuel-ratier-recoit-pierre-hillard-dans-le-libre-journal-de-la-resistance-francaise-premiere-part_webcam?start=1413
50min
http://www.dailymotion.com/video/x1so3u1_emmanuel-ratier-recoit-pierre-hillard-dans-le-libre-journal-de-la-resistance-francaise-seconde-parti_webcam
35min
Pierre Hillard,sur le traité transatlantique et bien d’autres..
exemple de constitution « démocratique » en Europe:
http://www.lalibre.be/actu/belgique/congres-antisemite-a-anderlecht-le-bourgmestre-interdit-le-rassemblement-5366085c357061b533a120e6