PS: un adjoint écroué à Marseille …

Ils vont encore nous sortir « la présomption d’innocence », dans un langage plus trivial, on pourrait parler de Mafia…. et ils n’en sont pas à leur coup d’essai! Bien sur ce ne sont que des moutons noirs à sacrifier sur l’autel de la bien-pensanse, personne ne reçoit des pots de vin, il n’y a pas de magouilles,  pas de privilèges, pas de détournements de fonds publics, pas de copinages, pas de blanchiment d’argent, pas de corruption…. et pas de………. Rien de tout ça! c’est encore un coup de qui vous savez!!! Ce ne sont plus des casseroles qu’ils se trimbalent, mais une véritable batterie de cuisine. Le choix va être cornélien entre Peste et Choléra, à moins qu’il y est Ebola …. 🙄 👿

Marseille/Notre-Dame-de-la-Garde/linternaute.com

Un adjoint au maire PS de Berre-L’Etang (Bouches-du-Rhône) a été mis en examen et écroué à Marseille dans le cadre d’un dossier de blanchiment touchant à des marchés publics instruit parallèlement à l’affaire Guérini, a-t-on appris aujourd’hui de sources judiciaires.

Raymond Bartolini, délégué aux travaux et à la sécurité, a été mis en examen hier pour favoritisme, corruption active et passive, blanchiment en bande organisée, avant d’être placé en détention provisoire, a-t-on précisé. Ce dossier porte sur une nébuleuse de sociétés soupçonnées de liens avec le milieu marseillais et ayant remporté des marchés publics auprès de plusieurs collectivités locales des Bouches-du-Rhône et en Corse. 

Les enquêteurs avaient perquisitionné en mai et en août à la mairie de Berre avant la mise en cause de Raymond Bartolini, qui avait été entendu cet été par les gendarmes. Plusieurs personnes ont déjà été mises en examen dans cette affaire, dont les gérants d’une société de construction, ABT, qui avait décroché des contrats avec la ville de Berre, tout comme la société de gardiennage Alba Sécurité qui est également dans le collimateur de la justice.

Le sénateur-maire PS de Berre-L’Etang Serge Andreoni est par ailleurs convoqué par la justice le 14 septembre, sur des soupçons de complicité de trafic d’influence dans le cadre de l’affaire Guérini, un dossier touchant à d’autres marchés publics.

SOURCE avec ©AFP

Et pas de jaloux, si on regarde à droite ce n’est guère mieux……..

Les ennuis judiciaires ne sont pas l’apanage du PS, le parti de la majorité a lui aussi quelques membres dont le casier fait tâche…

Jeudi, le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a été mis en examen par le Tribunal de grande instance de Marseille pour trafic d’influence et association de malfaiteurs.  Un «boulet» pour le PS. Mais que le parti de l’opposition se rassure, l’UMP a, elle aussi, quelques membres encombrants. 20Minutes fait le point.

>> L’article sur les «boulets» du PS, c’est par ici

Laurence Spicher-Bernier

La dernière condamnation en date concernant un membre de l’UMP remonte à…  Pas moins de quatre jours. Le tribunal correctionnel d’Evry a condamné à huit mois d’emprisonnement avec sursis la maire de Savigny-sur-Orge (Essonne), Laurence Spicher-Bernier, pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie. «Alors qu’elle était juriste dans une association de défense des commerçants de Savigny-sur-Orge, l’actuelle maire de la commune prenait en charge la défense de certains dossiers en laissant penser qu’elle était avocate», rapporte l’AFP.

René Vestri

En avril 2010, René Vestri, est mis en examen pour blanchiment et trafic d’influence par le juge d’instruction marseillais Charles Duchaine. Selon La Marseillaise, le sénateur-maire UMP de Saint-Jean-Cap-Ferrat était convoqué mercredi pour «détournement de fonds publics, abus de confiance et recours à emploi dissimulé».

Georges Tron

L’ancien secrétaire d’Etat à la Fonction publique est accusé par deux de ses ex-employées d’«harcèlement sexuel». Ces abus, qui dateraient de 2007 à 2010, auraient commencé par de la «réflexologie plantaire» (massage des pieds) dont Georges Tron est officiellement adepte. Une enquête portant sur des faits présumés d’«agression sexuelle» et de «viol» a été ouverte par le parquet d’Evry.

Patrick Balkany

Patrick Balkany a lui aussi quelques casseroles. Pour avoir employé à des fins personnelles pendant dix ans trois employés municipaux, le député-maire de Levallois a été condamné en mai 1996 à 15 mois de prison avec sursis et 200.000 francs d’amende (30.000 euros). En 1999, il a également été condamné à rembourser à la ville le montant des salaires versés à ses employés.

Denis Jacquat

Le député UMP de la Moselle, Denis Jacquat, suspecté d’avoir mis en place un système d’emplois fictifs à des fins politiques, a été mis en examen pour abus de confiance et infraction à la
législation sur le financement des campagnes électorales en juin 2010. L’homme est soupçonné d’avoir recruté des personnes en Contrats emploi solidarité (CES) à partir de juin 1996 pour le compte d’associations dont il assurait la présidence. Cette main d’oeuvre aurait été utilisée durant la campagne des législatives de 1997 et celle des cantonales de 1998. Au total, 100.000 euros de salaires manqueraient dans les comptes de campagne du député.

>> Pour voir le diaporama sur les hommes politiques condamnés, cliquez ici

Source par O.V

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