Il y a des gens qui pensent, qui pensent pour le bien de tous, et ceux là sont gentiment invités, à continuer à penser mais tout seul, et sans faire de vagues. Nous sommes dans une situation économique au raz des pâquerettes, toutes les mesurettes prises par nos zélites sont toujours plus lourdes, sans que ce soit la solution à nos problèmes…au contraire!! La paupérisation est en marche et rien ne pourra l’arrêter si on continue sur cette voie. La droite réfléchi à baisser les allocations chômages, pour ceux qui sont trop indemnisés, comme les cadres……Alors! est ce que la solution de monsieur Duboin est envisageable?? Pour accepter cette solution, il faut avant, tout penser consommation utile, rejeter le consumérisme sans freins… Merci Chris!!
Nous sommes en 1932. La France s’enfonce dans la dépression économique, comme le reste de la planète. En trois ans, la production a reculé de 30 % et le chômage prend des proportions dramatiques. Pour beaucoup, le système capitaliste a fait la preuve de sa nocivité. Mais par quoi le remplacer ? La proposition la plus radicale – et la plus étonnante – vient d’un ancien banquier de cinquante-quatre ans, Jacques Duboin, qui a publié un petit livre au titre prophétique (La Grande Relève des hommes par la machine) et qui fonde dans la foulée le Mouvement français pour l’abondance ; avec, au programme, un revenu égal pour tous, une réduction massive du temps de travail et l’instauration d’une « monnaie de consommation » rendant toute thésaurisation impossible…
Jacques Duboin, qui est loin d’être un fantaisiste marginal (il a longtemps été député de Haute-Savoie et a même occupé le poste de sous-secrétaire d’État au Trésor), a construit une argumentation extrêmement séduisante. La crise économique mondiale, explique-t-il, n’est pas conjoncturelle, mais structurelle : elle résulte des contradictions croissantes entre le progrès technique et le mode de fonctionnement de la société capitaliste. Pour lui, le point fondamental est l’irruption de la machine et du moteur dans le système productif. Car la mécanisation réduit les besoins en travail humain. Les gains de productivité spectaculaires obtenus pendant les années 20 dans les industries les plus modernes, comme l’automobile, ne sont pour Jacques Duboin qu’une première illustration du phénomène. L’avancée des connaissances ne peut qu’accélérer la mutation de l’appareil industriel, qui va produire de plus en plus de richesses avec de moins en moins de main d’oeuvre.
Conclusion : le monde est désormais entré dans l’ère de l’abondance.
Or la logique du système capitaliste, qui s’est formée à une époque où les hommes échangeaient entre eux des biens à fort contenu de travail, reste celle de la rareté. Pas question de produire à plein régime pour satisfaire les besoins de la population à faibles coûts. La loi du profit oriente plutôt les entreprises vers des produits et des services qui peuvent être vendus à bon prix. Ce qui aboutit parfois à l’organisation de la pénurie. Exemple : on détruit régulièrement une partie des récoltes parce que les prix du marché sont trop faibles, alors que des millions de personnes meurent de faim…
Que faire pour que tout le monde puisse pleinement profiter des bienfaits de la science et des techniques ?
Changer de logique. Et passer d’une économie de l’échange à une économie de la répartition. Ce qui suppose de tirer un trait sur le passé et de réorganiser l’économie et la société sur de nouvelles bases. « Le rôle social de la machine économique, écrit Jacques Duboin, ne doit plus être de fournir du travail (entreprise chimérique, même à l’ère de la rareté), mais de procurer des produits et des services. » Le nouveau système réglera le problème de la misère et, plus généralement, celui de l’inégalité.
Chaque citoyen recevra de l’État une somme mensuelle fixe qui lui permettra de couvrir l’ensemble de ses besoins en matière d’alimentation, d’habillement, de mobilier, de transport, de loisirs, etc. Ce revenu social sera le même pour tous (sauf pour les enfants qui ont des besoins plus importants !). Bien que ce revenu soit un droit, le citoyen devra assurer en contrepartie un service social en participant à la production. L’État et les collectivités locales seront chargés de répartir le travail entre tous, en utilisant au mieux les connaissances et le savoir-faire de chacun. La durée de ce service social ? Elle se réduira au fur et à mesure de la rationalisation de la production et des progrès du machinisme. Et la réduction progressive du temps de travail permettra de dégager un temps de loisir de plus en plus important, pendant lequel chacun pourra se livrer à des activités librement choisies.
L’État, qui sera propriétaire des moyens de production, aura pour mission essentielle de réaliser l’équilibre économique en fixant d’une part, le volume des revenus distribués et, d’autre part, en organisant l’offre de produits et de services susceptibles de répondre à la demande. Les comportements évoluant sans cesse sous l’influence de la mode et de l’innovation, il conviendra d’analyser le plus souvent possible les statistiques de vente, précise Jacques Duboin, afin de déterminer ce que les consommateurs désirent et modifier les plans de production en conséquence.
Quant à la monnaie, elle aura un rôle extrêmement limité dans le nouveau système. L’épargne perdant toute utilité sociale (les investissements en capital fixe décidés par la collectivité seront assurés par un petit effort de travail supplémentaire), on cherchera à rendre la thésaurisation impossible.
D’où le recours à une « monnaie de consommation » d’un nouveau genre, qui ne servira qu’à gérer le revenu individuel. Gagée sur la production et non plus sur des réserves d’or ou de devises, cette monnaie ne sera utilisable que pendant un laps de temps limité, de l’ordre de quelques mois. Étant entendu que les consommateurs devront effectuer leurs très gros achats (les voitures, par exemple) en effectuant des paiements par tranches…… […]
Ouais….Pas très original !
Il nous fait un mix du livre « le capitale » de Karl-Marx et de la création d’une monnaie consommable.
Pour « Le capitale », si on excepte son coté doctrinaire. Ce livre est fantastique pour comprendre la crise actuelle.
Car cette crise n’est qu’en fin de compte, qu’une crise d’un capitalisme sauvage.
Lisez-le !… Et voyez par vous-même. Si par hasard, on n’aurait pas diabolisé et ridiculisé ce livre à des fins de manipulation.
Vous verrez !… Ce n’est vraiment pas la peine de chercher dans de lointaines prophéties, ce qui est logique cartésien et…. inéluctable.
NB: A quelques exceptions prés, le communisme et le socialisme du 20° siècle, ne fut que récupération et perversion.
Des hommes se sont servis de cette idéologie pour asservir des peuples. Comme le font certains religieux, en dévoyant totalement les écrits et les actes de leurs prophètes ou messies respectifs… Avec toutes les conséquences funestes que cela entrainent
C’est ni plus ni moins qu’une EBR (économie basée sur les ressources) avec encore une existence de l’argent mais avec une valeur très limitée. On peut voir cela comme une étape transitoire. Moi perso j’adhère complètement.
mais oui engel, le problème est rarement le fond, l’idée, le concept mais comment celui-ci est détournée de sa propre vocation.