Réseaux sociaux : la manipulation s’intensifie….

Tous manipulés.

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. De plus en plus de pays suivent l’exemple de la Russie ou de la Chine et manipulent les réseaux sociaux : voici le constat alarmant du rapport de l’ONG Freedom House, intitulé “Freedom of the Net”. Comme le montre notre graphique Statista, ces manipulations incluent l’usage de commentateurs payés, de bots politiques ou de faux sites d’information. Ces tactiques de manipulation et de désinformation ont joué un rôle important dans les élections d’au moins 18 pays au cours de l’année dernière.
Pour la troisième année, la Chine est classée en tête des pays qui manipulent Internet mais les États-Unis sont également dans l’oeil du cyclone depuis l’élection de Donald Trump.

Infographie: Réseaux sociaux : la manipulation s'intensifie | Statista Vous trouverez plus de statistiques sur Statista

Volti

5 Commentaires

  1. Cette ONG n’est pas sujfureuse, cela voudrait dire qu’elle fricotte seulement de temps en temps avec des gens peu recommendable. Mais croire un rapport d’ONG aussi pourri c’est grave.

    « Durant les années 1980 l’organisation commença à recevoir la majorité de ses subventions de la nouvellement créée NED (Fondation Nationale pour la Démocratie, fondée par le Congrès en 1983), et les contrats pour l’Amérique latine dépassèrent ceux pour l’Europe de l’Est [5]. Sous les administrations Bush-Reagan, Freedom House continua à faire la promotion des objectifs des USA en Amérique centrale, « appuyant au Salvador le parti ARENA, lié aux escadrons de la mort tout en attaquant le gouvernement sandiniste du Nicaragua et en défendant des leaders de la Contra comme Arturo Cruz et en servant de canal pour les fonds de la NED » [6]. Considérés comme « néoconservateurs » déjà à cette époque, les membres du Conseil d’Administration et associés du groupe étaient affiliés au Département d’État, au Conseil National de Sécurité (Jane Kirkpatrick), à la CIA (par des groupes de façade), à l’Agence d’Information des USA, à la Commission Trilatérale (Zbigniew Brzezinski), au Centre d’Etudes Stratégiques et Internationales, à Exactitude dans les Médias, à l’Institut de l’Entreprise Usaméricaine (American Enterprise Institute), à la Nouvelle République et à PRODECAM, un groupe qui levait des fonds et manoeuvrait pour les Contras. Au cours des années 80, Freedoom House forma aussi le Centre d’Information sur l’Afghanistan, un des nombreux groupes financés par la NED qui appuyaient les moujahidine. Cela venait en plus des 3 milliards de dollars du gouvernement pour le financement clandestin des groupes anti-soviétiques [7].

    premier lien :
    http://www.alterinfo.net/Les-archives-de-Freedom-House_a5737.html

    Second
    http://regardsurlafrique.com/dossiers-le-plan-de-la-cia-long-freedom-house-pour-destabiliser-lalgerie-par-un-printemps-via-la-tunisie-avait-echouer-en-2013/

    3 eme
    https://actucameroun.com/2016/04/17/les-dessous-du-rapport-de-freedom-house-contre-le-cameroun/

  2. Ça se remarque assez facilement en fait, il suffit d’observer les tonnes de commentaires très orientés sans argumentation, attaquant des pensées “alternatives”, ou même des personnages politiques ou médiatisés (quand ils n’en sont pas bannis) ne rentrant pas dans le moule.

    Ça se remarque très particulièrement sur les espaces de commentaires des journaux les plus fréquentés en la matière. (Et le pire reste la censure des commentaires. Le Figaro, TF1, et Contrepoints sont des champions en la matière)

  3. La manipulation de masse des réseaux sociaux par les politiques est un échec cuisant.
    Internet regorge tellement de canaux qu’il est possible de diffuser des informations autrement.

    ça me rappelle les major compagnies qui voulaient censurer le peer to peer ; résultat : les “pirates” se sont reconvertis au streaming.
    Quand les major compagnies ont voulu proposer des offres de streaming payants, les “pirates” continuaient à diffuser…le streaming gratuit et sont retournés sur le peer to peer.

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