Quotidiens français: la dégringolade continue!

À force de faire de la non-information, voire de l’intox, de limiter le nombre de renseignements ou de ne pas recouper les infos entre elles pour permettre au lecteur de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de chaque situation sur la planète, les lecteurs fuient, rien de bien étonnant! Mais à cela on peut facilement ajouter un autre paramètre, cela de la crise. Les journaux coutent chers, très chers au vu de leur contenu souvent largement disponible sur internet gratuitement. Les gens n’ont plus les moyens.

trocdepresse

Les quotidiens francophones ont vu leur diffusion payante (édition papier et numérique) chuter de 3,96% sur base annuelle, au deuxième trimestre de 2014, ressort-il des chiffres publiés vendredi par le Centre d’Information sur les Médias (CIM). A l’échelle de la Belgique, la baisse est de 1,50%, avec 1.278.586 acheteurs.

Au total, les quotidiens francophones comptaient 360.722 acheteurs au deuxième trimestre (-3,96%). Les journaux du groupe Sudpresse restent les plus vendus en Belgique francophone, avec 99.791 acheteurs, malgré une baisse de 1,28%, suivis par L’Avenir (84.838, -2,14%) et Le Soir, malgré une baisse de 7,06% (72.522 acheteurs). Viennent ensuite La Dernière Heure/Les Sports (49.713, -7,45%), La Libre Belgique (37.434, -4,54%) et L’Echo (16.424, -2,59%).

La tendance est également à la baisse du côté de la diffusion payante des quotidiens néerlandophones, avec néanmoins quelques augmentations. Les ventes ont chuté de 0,49% au deuxième trimestre de 2014 (917.864 acheteurs). La tête du classement des ventes est composée de Het Laatste Nieuws (286.104, -0,21%), Het Nieuwsblad (254.915, -0,55%) et du Standaard (99.591, 0,51%). Le Tijd est lui toujours en progression (39.758, +0,73%).

Concernant la diffusion des quotidiens gratuits Metro, elle a connu un recul tant au sud (98.325 exemplaires, -11,40%) qu’au nord du pays (-10,59%).

Source: 7sur7.be

 

13 Commentaires

  1. Hum; bonne chose ou mauvaise ?

    Au moins ils pourront venir ici lire tes news 😉

  2. Ben, il faut dire que lire les quotidiens belges aujourd’hui, cela s’apparente plus à une punition qu’a autre chose !
    Et le pire étant que ce sont nous qui les payons car sans les larges subsides publiques dont ils vivent, tout ces torchons n’existeraient plus depuis longtemps !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  3. dans le temps mes grand parents s’ne servaient comme P-Q

    plus sérieusement une certaine presse écrite est otujours mieux que la télé – quoique c’est dernière années j’ai l’impression que les bon journalistes sont une espece en voie de disparition.

    • Les rares derniers vrais journalistes qui écrivent encore dans la presse écrite sont obligés d’écrire sous pseudo sur internet sans quoi le journal qui les emploi les vire directement.
      Alors, ils désinforment publiquement parce qu’il faut bien manger et écrivent anonymement sur internet afin de détruire ce qu’ils sont obligé d’écrire publiquement !
      Ou lorsque l’absurdité devient la règle !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  4. On reste quant même étonnés de voir qu’il subsiste encore des lecteurs de cette vulgaire propagande ; je parle ici des journaux français mais outre-quiévrain la propagande est sans doute la même.
    Il faut savoir que dans la diffusion dite payée, 20% de l’édition est envoyée aux compagnies aériennes avec un tarif très attractif. De plus, dans l’entreprise où je travaillais toutes les agences recevaient chaque jour un quotidien économique à 2000 ex que pratiquement personne ne lisait. Autre remarque, dans un hôtel de bon standing, une dizaine d’exemplaires d’un grand quotidien étaient dans les présentoirs dont aucun ne semblait avoir été lu. Enfin, prenant tous les jours le train, je ne vois qu’une seule personne lisant le journal.

    En conclusion, il serait intéressant de réussir à savoir quel est le vrai lectorat payant au prix public pour cerner la vérité car je pense qu’il existe beaucoup d’enfumage sur ce chiffre, vital pour accréditer le journal dit d’opinion et pour les annonceurs qui versent aussi de gros budget pour maintenir à flot cette propagande. On se rappellera du « casse-toi, riche con » auquel M Arnault a rétorqué en retirant sa pub du journal soit 750.000€ à l’année.

    Sous le voile des chiffres se cache peut-être une « pressetituée » moribonde.

  5. as t on vraiment besoin de tous ces journaux surtout pour la plupart ne colporte que des mensonge et manipulation des masses il veulent faire des economies c est facile supprimer toutes les subventions
    les premiers gros gagnant a beneficier de subvention sont disproportionnes et scandaleuses

    Montant total des subventions à la presse 2013 pour les 200 titres les plus aidés : 288 823 413 euros

    Le Figaro 16 179 637 euros de subvention
    Le Monde 16 150 256 euros de subvention
    Aujourd’hui En France 11 997 569 euros de subvention
    Ouest France 10 443 192 euros de subvention
    La Croix 10 435 028 euros de subvention
    Télérama 10 105 985 euros de subvention
    Libération 9 832 531 euros de subvention
    Le Nouvel Observateur 8 284 007 euros de subvention
    Télé 7 Jours 6 947 010 euros de subvention
    L’Humanité 6 898 645 euros de subvention
    L’Express 6 349 770 euros de subvention
    Télé Star 5 001 215 euros de subvention
    Paris Match 4 965 561 euros de subvention
    Le Point 4 658 889 euros de subvention
    La Nouvelle République Du Centre Ouest 4 594 863 euros de subvention
    La Dépêche Du Midi 4 399 649 euros de subvention
    Télé Loisirs 4 389 023 euros de subvention
    Sud Ouest 4 075 490 euros de subvention
    Les Echos 4 039 648 euros de subvention
    Le Parisien 3 971 527 euros de subvention
    Le Progrès 3 956 623 euros de subvention
    Le Dauphine Libéré 3 753 737 euros de subvention
    Le Petit Quotidien 3 619 856 euros de subvention
    la suite
    http://www.observatoiredessubventions.com/2014/montants-des-aides-a-la-presse-2013/

    et que dire des subventions pharaonique a des syndicats maffieux et inutiles
    rapport perruchot vite étouffé
    les subventions et autres mises à disposition de locaux et de personnels, dont le coût cumulé est donc de plus de 4 milliards d’euros pour les contribuables, soient supprimées, et que les syndicats apprennent à vivre des seules cotisations de leurs adhérents ?

    http://fr.novopress.info/104235/le-chiffre-qui-tue-4-milliards/

  6. Pour les journaux, JT et autres organes de propagande, dégringoler est une chose naturelle.

    Vous n’avez pas remarqué qu’ils sont au-dessous de tout ?

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