Tout un symbole. Jeudi 3 avril, le nouveau Premier ministre a reçu Matthieu Pigasse, directeur de la banque d’affaires Lazard France. Présenté par les grands médias comme un sympathisant socialiste, l’homme s’est enrichi grâce à la dette de la Grèce.
Il est venu « parler de l’avenir, pas du constat »: c’est en ces termes que Matthieu Pigasse a résumé l’entrevue de 45 minutes qui lui fut accordée ce matin par Manuel Valls.
Quel est cet individu suffisamement privilégié pour disposer de toute l’attention du nouveau Premier ministre, deux jours à peine après l’arrivée de celui-ci à Matignon? La plupart des médias présentent souvent Matthieu Pigasse comme un « patron de presse« (co-actionnaire du Monde, du Huffington Post et -bientôt- du Nouvel Observateur, propriétaire des Inrockuptibles), un « ancien conseiller de DSK », un « proche de Laurent Fabius » et un simple « banquier d’affaires » en omettant régulièrement de citer le nom de sa banque pourtant prestigieuse.
Vérifiez par vous-même: l’AFP, Reuters, BFM TV, le Figaro, les Échos font ainsi preuve aujourd’hui d’une curieuse lacune journalistique pour évoquer cette entrevue.
Depuis quatre ans, Matthieu Pigasse est formellement le directeur général délégué de Lazard France, une banque d’affaires franco-américaine qui fut leader –en 2012– sur le marché des fusions-acquisitions. Au terme de cette année florissante pour son employeur, voici ce que rapportait le magazine économique Capital à propos de Matthieu Pigasse, présenté avec férocité comme un « conseiller de la Grèce » qui « se paie grassement sur la dette »:
Plus les Etats surendettés s’enfoncent dans la crise, plus Lazard, leur banque conseil favorite, se porte bien.
Et plus Matthieu Pigasse en profite, puisque sa rémunération (environ 5 millions d’euros par an) est directement indexée sur les performances de sa boutique.
Après un coup de mou en 2011 (le chiffre d’affaires avait baissé de 19%), les comptes de Lazard ont reverdi en 2012. Un rebond largement dû à la Grèce, qui a versé une commission record de 25 millions d’euros à la banque du boulevard Haussmann.
Cette réalité prosaïque n’a visiblement pas dissuadé Marianne, un hebdomadaire proche des mêmes cercles (ex) strauss-kahniens, de le présenter comme un « héros de la restructuration de la dette grecque ». Même story-telling du côté de l’émission Des paroles et des actes de France 2 (présentée par David Pujadas et diffusée la semaine dernière) selon laquelle Matthieu Pigasse serait un homme « marqué à gauche« .
Comprendre l’importance de la rencontre Valls-Pigasse nécessite de lever le voile sur Lazard, une puissante banque d’affaires dont l’adage résume le mystère : « Le secret de la maison, c’est le secret« . Symbole par excellence du capitalisme oligarchique, le dernier héritier de cette institution franco-américaine se nomme Michel David-Weill.
En 2007, l’homme originaire d’Alsace accorda un rare entretien à Libération à la suite de la publication de son autobiographie. Présenté comme « un petit monsieur charmant, propret et bien lustré jusqu’aux boutons de manchette en opaline, si ce n’était des sourcils de démon rouquin qui se hérissent et flamboient tels des brandons de malice et de vivacité », l’ancien patron de Lazard (de 1977 à 2001) -dont le journaliste Luc Le Vaillant précisa au passage qu’il est « un important contributeur de la cause d’Israël »– s’était confié incidemment sur un événement auquel il assista en direct: la destruction du World Trade Center. Au sujet de cette opération co-pilotée par la frange radicale de la mouvance américano-sioniste et financièrement exploitée –à travers des délits d’initiés– par de mystérieux spéculateurs boursiers demeurés impunis, le dandy confessa une vision cynique si l’on en croit le portrait de Libération:
(Il se décrit) en « pessimiste joyeux » (avec) une vision noire de la civilisation.
Le 11 Septembre ne l’a pas pris de court, c’était comme s’il rentrait en territoire connu. A trop fréquenter les requins de la finance, il voit des gueules de raie et des têtes de congre partout.
Et peut lancer en expert : « Ce qui mène le monde, c’est le goût du sang. Les humains aiment tuer ».
Via Sott.net
Il ne reçoit pas Monsieur Pigasse mais bien la banque Lazard.
Manu a reçu des ordres de je ne sais qui pour qu’il se mette à la page niveau finance et bien saisir ce qu’elle attend du nouveau premier ministre.
Et oui faut décrypter 😀
L’éradication de la classe moyenne française est forcément au programme, ça a si bien marché en Grèce, occupons-nous désormais des français de seconde zone comme disait Manu lors de son discours face au Crif et à leurs amis, vous aurez aucun mal à saisir qui pour lui, représente l’avant garde.
si tu parle du discours au trocadero,c’est clairement un appel aux troubles publics
un sacré nuisible bien dangereux pour tous …au delà des convictions de chacuns
Dangereux, c’est le mot …
ne pas oubliez que le monsieur etait candidat aux primaires ps
nul doute qu’il cherche des fonds pour sa campagne presidentiel
Une fois le pion du criJf placé à la tête du gouvernement français, ce dernier va tout naturellement prendre ses ordres au sein même de l’un des établissements organisateurs de l’apocalypse financier en gestation !
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Il y a comme de la cohérence dans la dégénérescence financière mondiale hébraïsée !
Hâââ, ça vaut pas le temps où Tapie Borloo et consort dépeçaient les fleurons des entreprises françaises avec la bénédiction de l’Élysée et des locataires alternatifs de Matignon, merde, ça avait de la gueule ça Monsieur!!!
Ce bon vieux pays devait alors se moderniser, transformer ses forces vives en chair à rentiers, anglo-saxons de préférences…
Si on est bien assis, c’est fascinant à regarder, sinon, quel cauchemar…
Bon, on a vendu les bijoux de famille, tout le monde est au tapin (sauf les épouvantails!)pour le plus grand profit de prédateurs blasés, les media lobotomisent, reste plus qu’à faire la prochaine génération de tarés en bouffant de la merde.
Allez camarades, n’oubliez pas les prochaines échéances, vos archontes comptent sur vous, il reste encore au moins 60% de blaireaux qui croient toujours au père noël!
Putain, quand on pense qu’il suffirait de ne plus alimenter la machine pour qu’elle s’arrête…
Courage!
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ne plus alimenter la machine
je déchire mon acte de naissance…..je brûle ma carte de sécurité sociale, le carnet de chèque, la carte bancaire, le permis de conduire, la carte d’identité… à ma connaissance pour l’instant il y a une personne qui l’a fait….
Bonjour les M.E.
La banque Lazard, un important contributeur à la cause d’ israël…
Valls, éternellement lié à israël…
Coïncidence, voilà tout.
J’ai bon? Non?…o.k je sors ( scuse-moi fenrir…)