Pfiou!! 15 à 27 milliards d’individus d’ici 2100.. avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer. Possible ou pas ? Partagez ! Volti
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Par Prof Rodrigue Tremblay pour Mondialisation.ca
« Tout au long de l’histoire, tous les grands changement politiques et sociaux ont été précédés d’une révolution philosophique, du moins parmi une partie importante de la population. » — M. N. Roy (1887-1954), écrivain humaniste et politique indou, 1950.
« Pour paraphraser la doctrine démographique de Thomas Malthus, les problèmes sociaux ont la fâcheuse tendance à croître dans un rapport géométrique avec la croissance de l’organisme dont ils font partie, tandis que la capacité des humains à y faire face, quand cela peut être accompli, ne croît que dans un rapport arithmétique. Cela signifie que, si une société se développe au-delà de sa taille optimale, ses problèmes doivent éventuellement dépasser la croissance des facultés humaines nécessaires pour y faire face. » — Léopold Kohr (1909-1994), économiste et philosophe autrichien, 1957.
« Je suis persuadé que certaines activités et pratiques politiques et sociales des organisations catholiques sont préjudiciables et même dangereuses pour la société dans son ensemble, ici et ailleurs. Je fais référence ici à l’opposition au contrôle des naissances à une époque où la surpopulation dans plusieurs pays est devenue une menace sérieuse pour la santé des personnes et un obstacle majeur à toute tentative d’organiser la paix sur cette planète. » — Albert Einstein (1879-1955), Physicien et professeur d’origine allemande, 1954.
Quand je suis né, en 1939, la population mondiale se chiffrait autour de 2 240 millions de personnes. Une vingtaine d’années plus tard, en 1960, le monde comptait tout près de 3 milliards d’habitants, un accroissement du tiers. Au tournant du siècle, en l’an 2000, le cap des 6 milliards d’habitants était déjà franchi, résultat du doublement de la population mondiale en seulement 40 ans. Et, en l’an 2020, la Planète hébergeait 7,8 milliards d’habitants, et chaque jour, on comptait près d’un quart de million de nouvelles personnes de plus dans le monde. Cela est la réalité.
Est-ce que la population humaine continuera à exploser exponentiellement dans les années à venir, et si oui, provoquera-t-elle des transformations et des crises sérieuses ? Les évaluations et les projections moyennes de la Division de la Population de l’ONU montrent que la population terrestre atteindrait tout près de 10 milliards en 2050 et dépasserait les 11 milliards d’individus en l’an 2100. De telles projections moyennes reposent, cependant, sur des hypothèses d’un recul des taux de fécondité et d’un allongement de l’espérance de vie dans de nombreux pays.
Tout cela reste à être vérifié dans les faits.
Les projections de la croissance démographique future reposent sur des hypothèses incertaines
Or, la région du globe où la croissance de la population est la plus rapide est aussi celle qui compte le plus de pays pauvres, c’est-à-dire, l’Afrique. En effet, ce continent connaîtra plus de la moitié de la croissance démographique dans le monde d’ici à 2050, tandis que la croissance démographique sera négative dans 55 autres pays, notamment dans plusieurs pays européens.
La raison est relativement simple : contrairement aux autres régions du globe qui ont connu des baisses importantes dans leurs taux de fécondité, ces derniers sont encore très élevés en Afrique. En effet, à titre d’exemple, la moyenne des taux de fécondité en Afrique subsaharienne se situe à 5,4 enfants par femme, contre 2,5 pour la moyenne mondiale. Certains pays africains de religion musulmane ont même des taux de fécondité qui se situe entre 7 et 8 enfants par femme. (N.B. Un indice du taux de fécondité de 2,1 enfants par femme suffit au remplacement des générations).
Or, les prévisions démographiques présument que les taux de fécondité en général vont continuer de diminuer dans l’avenir, sous l’influence d’une plus grande alphabétisation des femmes et en postulant des progrès significatifs en matière de planification familiale.
Cependant, si les taux de fécondité ne baissent pas tel que prévu et si les gouvernements ne s’impliquent pas pour trouver des solutions, alors que la mortalité infantile continue de chuter de façon spectaculaire et que l’espérance de vie continue d’augmenter, alors, que se passerait-il? Et bien, il n’y aurait pas 11 milliards d’habitants dans le monde, en l’an 2100, comme cela est couramment anticipé, mais la population mondiale pourrait atteindre des niveaux astronomiques, avec des évaluations qui pourraient osciller entre 15 et 27 milliards d’individus à la fin du siècle, — c’est-à-dire dans seulement 80 ans.
La surpopulation peut conduire à des transformations et à des crises majeures
Toute une série de transformations et de crises majeures pourraient découler d’une telle explosion démographique.
Premièrement, la crise climatique empirerait, car elle est, en partie, reliée à l’activité humaine, à cause des hauts niveaux de CO2 dans l’atmosphère générés par la production industrielle, résultant en un effet de serre et en un réchauffement planétaire. D’une façon plus générale, une telle surpopulation serait de nature à accentuer l’empreinte écologique des productions autrement nécessaires, et elle placerait à l’avant-plan la question de la capacité de charge de la Planète au plan environnemental.
Deuxièmement, les rivalités et la multiplication des conflits pour les ressources, compte tenu des pénuries déjà observées pour l’approvisionnement en eau potable, pourraient se multiplier. Plusieurs conflits existent présentement avec le déclin d’influence des institutions internationales créées pour les prévenir.
Troisièmement, un haut niveau de surpopulation viendrait possiblement aussi freiner les progrès accomplis dans la lutte à la pauvreté, et celle contre la faim et la malnutrition dans de nombreux pays. De même, la couverture et la qualité des systèmes de santé et d’éducation pour une population en pleine explosion pourraient en souffrir.
Quatrièmement, les pays industrialisés qui sont parvenus à stabiliser leur croissance démographique pourraient faire face à des vagues d’immigration en provenance des pays pauvres et surpeuplés, ce qui poserait de nombreux problèmes sociétaux. Certains pays n’hésitent pas à décharger leur surplus de population sur d’autres pays, dont les capacités d’accueil sont limitées. Certains pays utilisent même leur surplus de population comme un instrument de chantage envers des pays qui souhaitent préserver leur stabilité et leur prospérité.
Quatrièmement, les pays avancés, en Europe et en Amérique du Nord, par exemple, pourraient se trouver déstabilisés par des vagues plus ou moins contrôlées d’immigration en provenance de pays pauvres et surpeuplés, ce qui résulterait en de nombreux problèmes de société. En effet, un certain nombre de pays n’a d’autre choix que de décharger leur excédent de population vers d’autres pays, même si ces derniers ont des capacités limitées d’intégration. Plus inquiétante encore, peut-être, est l’attitude de certains dirigeants qui se servent du surplus de population dans leur propre pays comme d’une arme de chantage envers d’autres pays pour menacer leur stabilité et leur prospérité.
Cinquièmement, une croissance économique suffisamment rapide pour satisfaire aux besoins d’une population en pleine explosion poserait des défis que les pays et les gouvernements auront peine à relever. Déjà la mondialisationéconomique et financière du dernier quart de siècle est de plus en plus remise en question, parce que les bienfaits de cette dernière n’ont pas été répartis équitablement.
• Conclusion
On se préoccupe beaucoup de nos jours de la crise climatique. On devrait peut-être mettre autant l’accent sur la crise démographique à venir, puisque l’une est, en partie, la cause de l’autre.
Les espaces et les ressources de notre Planète Terre ne sont pas illimités, malgré toute l’ingéniosité que l’esprit humain peut déployer pour y faire face.
La juxtaposition du réchauffement climatique et de l’explosion démographique dans certaines parties du monde s’accompagnera de sécheresses fréquentes et dévastatrices pour les productions agricoles, tandis que la disparition d’espèces marines réduira les rendements attendus de l’industrie de la pêche.
L’élévation du niveau des mers mettra en péril l’habitat humain dans les zones limitrophes de certaines régions, et elle pourrait forcer des migrations de populations entières, lesquelles sont susceptibles de provoquer des tensions sociales et politiques dans de nombreux pays.
Tout cela pour dire qu’il n’y a aucune garantie que les progrès économiques, sociaux et politiques enregistrés dans le monde durant le dernier trois quarts de siècle — avec l’expansion du commerce international et les innovations technologiques — se poursuivront au même rythme dans l’avenir. Cela n’est pas impossible, mais le principe de précaution exigerait que le monde se prépare à solutionner les grands problèmes économiques et environnementaux à venir, ou à s’y adapter.
Une importante conférence internationale sur cette problématique tomberait à point donné et serait sans doute fort utile pour sensibiliser les dirigeants et les populations aux défis à venir.
Prof. Rodrigue Tremblay
Le Prof. Rodrigue Tremblay est professeur émérite d’économie à l’Université de Montréal et lauréat du Prix Richard-Arès pour le meilleur essai en 2018 « La régression tranquille du Québec, 1980-2018 », (Fides).
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Rodrigue Tremblay, Mondialisation.ca, 2020
15 à 27 milliards, et pourquoi pas 40 ou 50 pendant qu’il y est !
Avec toute la merde qu’on nous fait bouffer, l’arrivée de la 5G, et donc l’explosion des cancers et maladies virales en perspectives, alors si en plus t’y rajoute le Vaccin de Billy le Gateux, y’a vraiment aucune chance que ça arrive; vous pouvez être tranquille de ce côté-là !
C’est un problème complexe, et de nombreux paramètres resteront longtemps inconnus. Pourtant le sort de l’humanité dépend des décisions que nous prendrons – ou ne prendrons pas.
En effet la démographie n’a que deux options : Soit on laisse les choses aller, et la catastrophe nous attend peut-être dans quelques dizaine d’années quand il sera beaucoup trop tard pour pouvoir intervenir efficacement, soit on tente de « ralentir » la croissance démographique avec des actions excessivement sévères (Rappelons que seule la République Populaire de Chine sous Mao Tse Toung a tenté de le faire en limitant autoritairement les naissances). Et ces actions ne peuvent évidemment pas se pratiquer sur des pays qui ne l’accepteraient pas. Or, il est clair que les différents pays n’ont pas du tout les mêmes intérêts à moyen terme, ne serait-ce que le déséquilibre des caisses de retraites chez nous. Ou encore le remplacement des populations européennes âgées par des immigrés.
Beaucoup d’intervenants ici sont déjà sûr de ce qu’ils ne veulent pas : Les « Blancs » ont peur de se laisser envahir, les autres n’acceptent pas que les nations développées se mêlent de leur propre démographie au risque de se voir encore une fois colonisés ou dépendants. Et chaque couple refuse à toute autorité le droit de s’immiscer dans le nombre de ses enfants.
Ce qui fait que la question ne sera, à mon avis, jamais résolue. Trop compliqué pour le cerveau humain, trop difficile pour les autorités de pays trop profondément divisés. C’est la première fois que l’humanité bute sur un problème qu’elle n’a pas -et n’aura jamais- la possibilité de résoudre. Nous touchons ici à une limite finale de notre intelligence.
Donc, nous laisserons la démographie aller son petit bonhomme de chemin. Avec de la chance, nous pouvons nous en sortir, si l’humanité est capable de vivre à cent milliards sur une terre déjà bien épuisée. Nos enfants devront manger les cadavres de leurs parents sous forme de pilules, et vivre dans d’immenses casernes. Jusqu’à ce que la fertilité ait assez diminué. Ensuite nos descendants pourront tenter de continuer à vivre sur une Terre ruinée. Et ceci serait la meilleure hypothèse.
Si au contraire les paramètres nous sont défavorables, la famine sur des terres épuisées, les guerres pour s’assurer des restes de nos ressources, ne laisseront que des ruines plus ou moins radioactives, et il y a de fortes chances que l’humanité globalisée s’étendra d’elle-même.
Il suffira de quelques millions d’années à la Terre pour que l’évolution fasse apparaître de nouveaux maîtres. Souhaitons-leur bonne chance !
a bientôt
Correctif avant-dernière ligne : « et il y a de fortes chances que l’humanité globalisée s’éteindra d’elle-même »
Aucun souci à se faire. Je partage ce que dit CU12: Billy the kid s’occupe de nous, ainsi qu’Elon Musk et une poignée d’autres.
De plus, côté musul.. un extrémiste disait, dans une courte vidéo: « nous vous aurons par le ventre de nos femmes ! » Il prévoyait que la Belgique serait musul… dans 18 ans (soit 16 ou 17, la vidéo datant un peu). Et la France suivrait. Nous disparaîtrions donc (baisse drastique chez nous) à leur profit (comme le dit l’article, avec 7 ou 8 gosses par femme).
MAIS, pas sûre qu’ils résisteraient eux aussi à la 5G, aux chemtrails, aux vaccins et à tous les autres poisons en cours d’utilisation.
Donc ma conclusion: pas de surpopulation possible. Quant aux catastrophes annoncées, elles sont déjà en cours elles aussi et elles vont s’accentuer et s’aggraver.
Et puis notre chère belle Terre va elle aussi s’occuper de nous.
Je plussoie également !
Biquette,
« pas de surpopulation possible ». Est-ce possible d’être à ce point aveugle ?
La croissance de la population humaine a été jusqu’à maintenant géométrique, et si dans nos pays elle a pu se réduire il est stupide de croire que la population globale ne va pas encore s’accroire de plusieurs dizaines de milliards avant que les pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud atteignent le niveau de vie qui leur permettrait de ralentir. Que la population humaine maximale soit de 50 ou 100 ou encore 200 milliards de personnes avant ce ralentissement, comment croyez-vous que ces gens pourront se nourrir ?
Vous vivez, par chance, dans un petit pays au climat tempéré. Et pourtant dans ce pays, on ne pourrait pas nourrir notre population si l’on ne recourrait pas aux engrais artificiels (des sous-produits du pétrole) et à de puissants moyens mécaniques pour travailler le sol. Qu’en sera-t’il demain, si le pétrole devient beaucoup plus cher ? Qu’en sera-t’il demain, si la population ne fait encore que doubler, alors que les terres cultivables se réduisent chaque année, puisqu’on préfère construire des supermarchés et des villes sur les terres cultivables, les collines et les montagnes n’intéressant personne ? Savez-vous combien de milliers d’hectares deviennent chaque année des déserts, à cause de la salinisation irréversible des sols irrigués ?
Mais non, ca ne fait rien. « Ayons confiance dans l’ingéniosité humaine, elle saura bien nous tirer de là ». Pari imbécile, car notre ingéniosité est certainement meilleure pour nous entre-détruire que pour reculer les limites naturelles de notre planète.
Moi non plus, je n’ai pas de solution, car l’humanité étant ce qu’elle est, il est impossible de l’arrêter dans sa course vers le désastre. Mais au moins je ne ferme pas les yeux pour rêver.
Le Pire est Devant Nous : Le projet secret ID2020
https://youtu.be/RhXAyTyKYL4
Prenez soins de vous. Partagez!
Comme si c’est une surprise???
La bestiole réagit conformément à sa configuration maladive.
Elle survit en dominant et le meilleur moyen est la POLITIQUE.
Survivre à tout prix,au détriment des autres est son idéal et celui des petits cons qui attendent leur tour.