L’arrêt définitif de Fessenheim nécessitera 5 ans

Et pendant ce temps,Electrabel compte faire au plus vite pour redémarrer les réacteurs

L’arrêt définitif de la centrale nucléaire, programmée pour 2016 par le gouvernement, nécessitera environ 5 ans, selon l’ASN. Cette procédure administrative soit incompatible avec un arrêt de l’exploitation de la centrale fin 2016.

L'arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim prendra environ 5 ans, selon l'ASN. Soit deux ans de plus que l'échéance fixée par François Hollande.

L’arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim prendra environ 5 ans, selon l’ASN. Soit deux ans de plus que l’échéance fixée par François Hollande. REUTERS/Vincent Kessler

La mise à l’arrêt définitif de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessitera environ 5 ans, a indiqué ce mardi 15 janvier Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), soit deux ans de plus que l’échéance de fin 2016 souhaitée par François Hollande. Contrairement à une mise à l’arrêt provisoire pour raisons de sécurité, “arrêter définitivement un réacteur nécessite des procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création, soit environ cinq ans” avant qu’un décret puisse être pris par le gouvernement, a expliqué M. Chevet lors d’une rencontre avec la presse.

Le président de l’ASN en a informé le 4 janvier Francis Rol-Tanguy, délégué interministériel chargé de la fermeture du site, voulue d’ici fin 2016 par le président de la République. Cela ne signifie pas pour autant que cette procédure administrative soit incompatible avec un arrêt de l’exploitation de la centrale fin 2016, a précisé à l’AFP Sophie Mourlon, directrice générale adjointe de l’ASN. “Un certain nombre d’opérations peuvent être faites à l’avance, comme le retrait du combustible”, selon elle. Cela revient à cesser effectivement l’exploitation du réacteur sans pour autant qu’il soit déjà administrativement considéré comme à l’arrêt définitif.

Strictement encadrée par la loi, la procédure de mise à l’arrêt définitif et de démantèlement “peut sembler relativement lourde mais elle est justifiée car l’installation change alors de nature et surtout de risques”, a-t-elle expliqué. Cela nécessite de nouvelles dispositions pour prévenir ces risques, en particulier l’exposition des travailleurs aux rayonnements, prévoir la gestion des déchets, etc. “C’est important que ce soit bien fait mais ça ne veut pas dire qu’une centrale nucléaire ne peut pas être arrêtée”, comme elles le sont d’ailleurs fréquemment pour des rechargements en combustibles ou des contrôles, rappelle Mme Mourlon.

Le démantèlement pourrait prendre 20 à 25 ans

Au total, les opérations de démantèlement de la doyenne des centrales françaises pourraient prendre entre 20 et 25 ans, avait estimé en octobre le prédécesseur de M. Chevet, André-Claude Lacoste. L’ASN a autorisé la prolongation jusqu’à 40 ans de “la durée de vie” des réacteurs de 900 mégawatts équipant la centrale et d’autres sites français, sous réserve que l’exploitant EDF effectue un certain nombre de travaux pour renforcer le niveau de sécurité, a rappelé M. Chevet.

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Benji

3 Commentaires

  1. ouais faut juste s’imaginer la floppé de centales a arreter on seras deja mort le jour ou elle seront toutes arretées

  2. toujours de l’enfumage, des esperts en la matière ces politicaniches !

  3. J’avais l’habitudes d’être pris pour un con.
    Mais là, on dépasse les “bornes des limites du cosmos” de la connerie humaine dans la désinformation.

    …..5 ans pour un arrêt ADMINISTRATIF !!!!!!!!

    NB : Après l’arrêt d’une centrale nucléaire, donner une durée pour la démanteler et la traiter est une abérration, un mensonge politique.
    Simplement, parce que techniquement, on ne sait pas faire le démontage des éléments hautement radioactifs tel que le sont les coeurs d’une centrale.

    Bienvenue dans le monde des poubelles d’après…

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