25 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle…

Une petite analyse psychologique. Partagez ! Volti

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Source Psychomédia.qb.ca

Les biais cognitifs (aussi appelés biais psychologiques) sont des formes de pensée qui dévient de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.

Ils constituent des façons rapides et intuitives de porter des jugements ou de prendre des décisions qui sont moins laborieuses qu’un raisonnement analytique qui tiendrait compte de toutes les informations pertinentes.

Ces jugements rapides sont souvent utiles mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques.

Le concept a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel en économie en 2002) et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique. Depuis, une multitude de biais intervenant dans plusieurs domaines ont été identifiés par la recherche en psychologie cognitive et sociale.Certains biais s’expliquent par les ressources cognitives limitées. Lorsque ces dernières (temps, informations, intérêt, capacités cognitives) sont insuffisantes pour réaliser l’analyse nécessaire à un jugement rationnel, des raccourcis cognitifs (appelés heuristiques) permettent de porter un jugement rapide. Ces jugements rapides sont souvent utiles mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques.

D’autres biais reflètent l’intervention de facteurs motivationnels, émotionnels ou moraux ; par exemple, le désir de maintenir une image de soi positive ou d’éviter une dissonance cognitive (avoir deux croyances incompatibles) déplaisante.

Voici une liste de 25 biais cognitifs fréquents :

Le biais de confirmation
Le biais de confirmation est la tendance, très commune, à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou discréditer celles qui les contredisent.
Le biais de croyance
Le biais de croyance se produit quand le jugement sur la logique d’un argument est biaisé par la croyance en la vérité ou la fausseté de la conclusion. Ainsi, des erreurs de logique seront ignorées si la conclusion correspond aux croyances.

(Maintenir certaines croyances peut représenter une motivation très forte : lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente ; la désinformation, par exemple, mise sur la puissance des croyances : Pourquoi la désinformation fonctionne ?)

Le biais d’autocomplaisance
Le biais d’autocomplaisance est la tendance à s’attribuer le mérite de ses réussites et à attribuer ses échecs à des facteurs extérieurs défavorables.
L’erreur fondamentale d’attribution
L’erreur fondamentale d’attribution est la tendance à surestimer les facteurs personnels (tels que la personnalité) pour expliquer le comportement d’autres personnes et à sous-estimer les facteurs conjoncturels.
L’effet de halo
L’effet de halo se produit quand la perception d’une personne ou d’un groupe est influencée par l’opinion que l’on a préalablement pour l’une de ses caractéristiques. Par exemple, une personne de belle apparence physique sera perçue comme intelligente et digne de confiance. L’effet de notoriété est aussi un effet de halo.
Le biais rétrospectif
Le biais rétrospectif est la tendance à surestimer, une fois un événement survenu, comment on le jugeait prévisible ou probable.
L’excès de confiance
…/…
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Source Psychomédia vu aussi chez Aphadolie

Voir aussi :

 

 

7 Commentaires

  1. Voilà un article qui fait réfléchir. Quand je lis par exemple:
    « lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente »
    Je pense que bien des arguments ne sont pas vérifiables par la pensée logique, ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas valables, qu’ils n’existent pas.
    « Le biais de représentativité est un raccourci mental qui consiste à porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs.  »
    Cela dépend peut-être pour qui ?

    Cet article s’adresse à un cerveau logique, cartésien. La vie n’a rien de cartésien, rien de logique. Il existe tout un monde qui n’est pas perceptible par nos sens communs, et qui pourtant est bien réel. Croyance ? Que ceux qui prétendent cela en fasse l’expérience.
    Sur un autre plan, oui, nous avons des réactions plus ou moins saines. La personne qui veut vendre sa maison demandera un bon prix, et dévaluera celui du bien qu’elle veut acheter. C’est aussi la loi du marché. Il faut aussi rajouter au prix de vente la valeur sentimentale. N’est-ce pas normal ?

  2. Merçi pour l’article, Volti https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif
    J’adhère entièrement à cette idée, et je dirais plus,
    c’est là que réside la plus grande force contre le changement ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif
    La force inertielle !
    Et puis, il y a ceux qui disent : « Ben quoi, je ne fais rien de mal, je suis les autres » , Eh oui, il ne fait rien de mal ! 🙂

  3. Ce qui est terrible avec « les biais cognitifs », c’est que même le nez dedans, ils affectent toujours les autres….

  4. Merci pour cet article intéressant qui fait un peu penser aux métaprogrammes de la PNL. Mis bout à bout, tous les filtres de notre esprit font que tout débat réellement objectif est impossible et aboutit finalement à une vaine bataille de croyances. Chaque point de vue pouvant être défendu de façon convaincante par le mental-ego. Cela ne devrait pas nous dispenser bien sur de rechercher la raison, le bon sens et la la logique, mais tout en restant conscient que tout compromis et tout accord ne se fera qu’avec la logique du coeur qui voit au delà des différences conflictuelles du mental… lui ne veut pas la paix mais la guerre. Préférons-nous être en paix ou avoir raison ? A chacun de choisir…

  5. article intéressant, dommage que la définition du biais d’omission soit orienté pro-vaccination……

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