
C’est par cette phrase du titre qu’un ami de longue date s’est esquivé de la soirée de retrouvailles.
La vérité est que nous traversons des temps infâmes où le simple fait de condamner une agression est considéré comme un acte répréhensible.
Être agressé, violé ou tué nous obligerait à accepter notre sort en silence, comme une punition méritée. Comme si nous devions expier des fautes sans savoir lesquelles devant le tribunal de la pensée : « Pardon, je vous demande pardon. Je ne sais pas pour quels crimes, ni pour quels péchés, ni pour quelles futilités expurgées des poubelles de l’esprit, mais, je vous en supplie, pardonnez-moi ! »
L’inversion perverse de la réalité est-elle le résultat d’une tendance passagère, comme une représentation artistique de mauvais goût, que le calendrier biffe de ses pages au hasard des épisodes ? Ou, plus concrètement, la volonté criminelle des élites, jamais en panne d’inspiration dès qu’il s’agit de bastonner le gueux ?
Le russe contre tous ! Tous contre la Russie ! Par jalousie ! Par prédation ! Par amour du crime ! Et, apothéose, tous contre tous !
D’évidence, cela correspond au projet que la haute nous réserve dans un final d’apocalypse programmé pour 2030 — nous y arrivons ! — Et son maudit calendar !
De nos jours, affirmer des choses aussi banales que le jour est jour et la pluie est pluie, quand cela est, devient un acte d’insoumission aux yeux d’une population aliénée et de plus en plus masochiste.
Ce monde est un asile dans lequel la « guérison » passe par l’expiation de tous les péchés, agrémentée par des séances publiques d’autoflagellations, bientôt diffusées en direct sur Mondovision, la chaîne des enchaînés ! Un show dans lequel chacun bat sa coulpe se fouettant les douze paires de côtes jusqu’au sang !
En dehors du sillon tracé par le dominant, le dominé, est heureux sous le joug de ce qu’il s’est persuadé être son bonheur !
Le point d’accroche s’est solidement scotché dans les esprits, au point qu’en dehors des directives expectorées par des diseurs de brèves insanes aux informations en continu, aucune autre possibilité ne trouvera grâce aux yeux de l’addict. Sans sa dose quotidienne, il est tendu comme un arc !
C’est ainsi que le type ordinaire, qui n’aime pas le chinois, le russe, le juif, l’arabe et très moyennement l’Américain, surtout depuis que Trump est revenu aux affaires, vous traite de raciste parce que vous posez les questions qui dérangent. Et de facho quand vous dénoncez le laxisme de la justice à l’égard des coupables de viols, de coups de couteau ou des violences urbaines causées par des migrants sortis du chapeau de la bien nommée galaxie Soros.
La réaction violente de la population irlandaise devant des décisions de justice sur des tentatives de viols sur des jeunes filles est jugée démesurée par ces mêmes décérébrés, sans chercher à comprendre qu’elles ne font que répondre au laxisme d’une justice aux ordres du pouvoir profond.
Combien d’actes similaires enregistrés dans tous les pays d’Europe passés sous silence ? Si la police fait son travail, qu’en est-il de la justice ?
Comme de bien entendu, ces irlandais n’ont rien compris au film ! Du moins, c’est ainsi que les médias nous présentent le narratif !
C’est par le même procédé que l’on accepte l’idée d’une Troisième guerre mondiale, parce qu’il faut nous mettre du plomb dans la tête ! C’est du pousse-toi de là que je m’y mette où je n’entends plus bien de mes deux oreilles !
Ce n’est pas la goutte qui remplit la vase, mais c’est elle, si insignifiante qu’elle soit, qui le fait déborder.
Sous l’Casque d’Erby
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Celui qui ne réfléchit pas n’existe pas. Nous sommes visibles, parce que la lumière se reflète sur notre corps. Sinon, rien !
La réflexion est toujours un phénomène complexe, qui fait intervenir de multiples interactions. Au point que Giorgio de Santillana portait à tous les échos : » Il pense, dans l’Univers ! » sachant que, selon de très ardus calculs statistiques, Carl Sagan avait déterminé que, rien que dans notre Galaxie, la Voie Lactée, à la louche il y avait deux millions de planètes susceptibles de porter la Vie — ce qui n’empêchait pas d’ajouter que pour autant, nous n’aurions jamais de contacts avec eux. Affaire de temps, de distances, la probabilité que deux civilisations soient à la fois pas trop loin l’une de l’autre, nées à peu près en même temps, et capables d’émettre et recevoir des messages lointains de façon quasi synchrone à quelque mille ans près, cette probabilité est infime.
Cela ne fait rien, I . L . . . P. E. N. S. E. . . D . A . N .S . . . L’ . U . N . I . V . E . R . S . . . !
Le problème est simple, mais personne n’ose le dire.
Dans ce monde totalement aseptisé, les gens ne savent plus ce que sait que la VERITABLE souffrance.
Alors ils l’acceptent, ils l’excusent, ils l’idéalisent même !
Pour eux ce n’est plus qu’un concept médiatique comme les autres que l’on commente au 20h.
Mais tout ça peu changer très vite…
En réapprenant la souffrance ils réapprendront la compassion et le bon sens qui veut qu’il vaut mieux prévenir que de subir.
Au final, on est foutu et c’est tant mieux !
…Car par le corps tu apprendras, ce que par l’esprit tu fus incapable d’assimiler.
Amen.
Triste à dire, mais je pense que tu as raison. Plus ou moins.
Un exemple: la perte d’un être cher. Quand on l’a vécu, on pet comprendre ce que vit l’autre. Mais cela n’est pas systématique, car notre égo nous dit parfois que, ce qu’a vécu l’autre, ce n’est pas pareil, nous, c’est pire … et de trouver toutes les bonnes raisons pour justifier ce genre de comportement.
La compassion n’est pas ce qu’il y a de plus développer dans nos civilisations. Et en cas de drame vraiment grave, les gens peuvent se battre pour survivre et protéger leur famille. D’autres au contraire vont se mettre au service d’autrui, partageant le peu qu’ils ont. Qui sait comment nous réagirons dans ces circonstances ?
Bonjour Biquette,
Même ça dans notre société, la mort a été aseptisée !
Avant, « l’ancien » mourait dans la maison familiale habitait par les enfants voir les petits enfants.
La mort, ils la vivaient en direct. C’était du concret qui façonnait les « disque durs » de tout ce beau monde de façon indéniable.
Maintenant on les « rivotrile » loin des yeux, long du cœur…
En fait, je n’ai pas répondu au titre même qui est tout un sujet. Poser des questions, faire des réflexions, c’est parfois très dérangeant pour l’interlocuteur. Les situations que nous vivons sont tellement … monstrueuses qu’il est difficile d’y croire, même quand on est placé devant les faits. Le cerveau zappe ce qu’il voit ou entend parce que ce n’est juste « pas possible » que ça existe.
Et il y a aussi celui qui est bouleversé, qui, par réflexe, ferme ses yeux et ses oreilles et cherche simplement à vivre sa vie comme il peut, évitant le poids du savoir et/ou de la culpabilité … On sait que c’est vrai, on le ressent, mais on ne veut pas être perturbé parce que là, c’est tout aussi ingérable.
En incertitude, misez sur vos croyances… prudemment.
L’incertitude, ce n’est pas rassurant. Mais la meilleure manière de se rassurer et de pouvoir agir, ce n’est pas de rechercher des certitudes. C’est une quête sans espoir, et surtout dangereuse. Mais alors comment éviter la paralysie? En avançant à partir de croyances, de façon prudente. C’est la grande leçon, très pratique, du philosophe Ludwig Wittgenstein qui en cela met une grande baffe à Descartes.
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Agir en incertitude ne nécessite donc pas de trouver des certitudes ; des croyances efficaces suffisent. Et heureusement car ce serait une tâche impossible. Il faut donc avoir une conscience de son propre système de croyances, pour le mettre à profit. Nous pouvons douter de nombreuses choses, mais cela ne nous empêche pas d’avancer sur la base de quelques croyances qui marchent, même s’il faut le faire de façon prudente car certaines sont fausses et toutes ne marcheront pas éternellement.
L’article complet :
https://philippesilberzahn.com/2024/11/18/en-incertitude-misez-sur-vos-croyances-prudemment/
via Valérie Bugault