Pas si tranquille le fleuve de la Vie

Par Lediazec

« Les boîtes de conserve vides font toujours plus de bruit que les boîtes pleines. Il en va de même pour les cerveaux », écrivait Truman Capote.

Par cette réflexion l’auteur suggère – du moins c’est ainsi que j’ai envie de l’entendre – que le souci du capitalisme consiste à empêcher les gens modestes (l’immense majorité) d’avoir le temps de remplir leurs boîtes. Par un travail abrutissant et même inutile, l’école prenant le relais, parce qu’elle est au service du plus fort, afin de faire illusion, donnant à l’esclave des allures d’homme d’affaires cultivé, avec sa tenue Men in Black, son auto, ses congés payés, ses crédits, son bonheur « d’homme libre » avec des propos convenables sur la vie en général et la sienne en particulier. N’ayant de l’esclavage que des notions très vagues et lointaines, considérant que son bien-être n’est pas en relation avec la souffrance d’un tiers.

Libre de répéter de mémoire des dates historiques, sans connexion avec le présent, son souci consistant à briller sans éclat, mais assez pour faire de sa position sociale et de manière inconsciente le tremplin de sa perdition.

Certes, ce n’est pas ainsi que nous naissons, mais c’est ainsi qu’on nous fait grandir. C’est le destin de la classe moyenne. Cette classe qui sert (pour combien de temps encore) de liant entre la minorité richissime et la majorité maintenue dans la pauvreté et l’ignorance, relative ou extrême.

L’heure est donc venue de faire descendre la classe moyenne de son carrosse. Désormais, les élites ont décidé (et c’est peut-être une erreur grave de leur part) de les envoyer par le fond rejoindre les bataillons de miséreux qui écument le trottoir en quête de trimestres à mendier pour la retraite et autres « broutilles » sur fond de guerre et de chaos en Ukraine. Une guerre de routine ayant pour objectif le vol des richesses appartenant à des tiers, la Russie dans ce cas précis. En aucun cas pour notre félicité comme les médias nous en vendent le pack. Une guerre qui peut leur coûter très cher !

Une campagne de décérébration si bien orchestrée que la dénoncer nous vaut, au mieux, mépris ou condescendance, tout pareil que quand nous dénoncions la planification de la pandémie, s’apparentant à un coup d’État mondial, le vaccin comme moyen d’éradication, dans des pays on l’on fabrique le mensonge de la même façon qu’on passe la tondeuse dans les jardins.

Une liberté clés en mains dont le maître-mot est liberté sans liberté ! Une dématérialisation de l’humain qui finit par étonner le capitalisme lui-même, l’efficacité du modèle n’ayant plus besoin de son intervention directe tant l’exécutant montre de l’ardeur à la tâche.

Sous l’Casque d’Erby

Volti

5 Commentaires

  1. Eh oui, la vie est un long fleuve de merde que l’on remonte, la gueule ouverte ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

  2. Nous sommes ici pour expérimenter et nous le faisons, tant bien que mal. Nous avons décidé, avant de nous incarner, ce que nous avions à vivre pour comprendre et avancer, évoluer.
    Ceci dans la matrice. La matrice n’est qu’illusion. Nous sommes arrivés ici avec l’idée que tout ce que nous vivons est réalité. Or il n’en est rien. Nous nous sommes identifiés à cette réalité, à notre corps physique, à notre environnement, séparant le bien du mal.

    Il y a un juste milieu: la neutralité. Elle nous sort de la dualité. Cela est. Point.
    Une fois que nous avons établi “cela est”, nous pouvons aller dans le sens du courant et voir ce que la vie nous propose. Il n’y a pas de mauvais choix. Il y a des choix… apprenants.
    Si nous résistons au courant, nous souffrons. Bouddha le disait.
    Ce qui ne veut pas dire que nous devons accepter tout ce qui se présente. Mais savoir que c’est un film. Nous regardons un film. Cessons de nous identifier aux acteurs.
    Redécouvrons que tout est énergie, nous y compris. Alors nous pourrons apprendre à manipuler cette énergie dans le sens de la Paix, de l’Amour. A commencer par nous-mêmes, puisque ce qui est dedans est comme ce qui est dehors.
    Que nous montre le dehors ? Nos guerres intérieures, nos peurs de manquer, … à chacune et à chacun de définir cette réalité extérieure pour comprendre la réalité apparente, intérieure.
    Le travail commence en nous. C’est le plus difficile !! Apprivoiser nos démons intérieurs, leur apporter amour et Lumière.

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