« Les Européens accusent les USA de protectionnisme !! ». L’édito de Charles SANNAT

Pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Emmanuel Macron sera en visite aux Etats-Unis pour une visite d’Etat. On vous expliquera que c’est le nec plus ultra de l’accueil avec un tapis rouge GTI 16 soupapes turbo+ qui clignote.

Oui, Macron sera reçu comme un prince par les Américains.

Cela ne coûte pas cher, le prix du mètre linéaire de tapis rouge made in china n’est pas coûteux mais cela rapporte toujours gros. La câlinothérapie politique présente un rendement financier exceptionnel et c’est ce qui va se passer. Les médias français vont vanter notre président si aimé, si proche du président américain surnommé par les esprits chagrins « Walking Dead » pour sa tendance à marcher et à se comporter comme un zombie.

Pourtant, encore une fois, les Américains nous pose un problème. En fait de multiples problèmes.

L’Inflation Reduction Act »

C’est quoi ? C’est un plan qui « vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à orienter les consommateurs vers les énergies vertes (avec des aides à l’achat de véhicules électriques et à l’installation de panneaux solaires), à réduire les coûts des médicaments sur ordonnance pour les personnes âgées et à renforcer la mise en oeuvre des impôts sur les entreprises (avec un impôt minimal de 15 % pour les entreprises dépassant le milliard de dollars de chiffre d’affaires). Les entreprises américaines pourront être accompagnées financièrement dans leur transition écologique et énergétique via des crédits d’impôts ». Le petit problème c’est que tous les produits elligibles aux aides doivent être produits aux Etats-Unis (ou au Mexique ou Canada).

C’est combien ? C’est monumental. Les Etats-Unis ont décidé de « subventionner massivement (369 milliards de dollars, soit 354 milliards d’euros) les produits « verts » made in USA, notamment les voitures électriques, les panneaux solaires et les batteries, dans le cadre de la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) ».

C’est quoi le problème ? C’est la distorsion de concurrence !

Même à Bercy, Bruno Le Maire a déjà tiré la sonnette d’alarme et voit le problème. C’est dire si le problème est visible et se voit comme le nez au milieu de la figure pour que même le père Bruno s’en rende compte presque rapidement ! Vif comme l’éclaire Bruno. Rapide comme le vent. Un vrai « Flash Mac Queen » !

« Dans certains cas, le montant des subventions que l’administration Biden propose est quatre à dix fois le montant maximal autorisé par la Commission européenne (…). En France, nos premières estimations indiquent que ce sont 10 milliards d’investissements et des milliers d’emplois industriels qui sont en jeu », a-t-il dénoncé dans une interview à quatre grands quotidiens économiques européens au début du mois ! Pas content Rosco P. Bruno.

« D’après Élisabeth Borne, Emmanuel Macron prévoit d’aborder le sujet avec Joe Biden lors de sa visite à Washington début décembre. A Bruxelles, le commissaire français au marché intérieur fustige une « distorsion de la concurrence » qui pourrait appeler des mesures de « rétorsion » de l’UE ».

Si Manu en parle à GI Joe, alors nous sommes sauvés !

Mais non j’plaisante, on n’est pas sauvé, avec les Américains comme alliés, on nait couillonnés !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Volti

Un Commentaire

  1. Ah les amis ! En politique il vaut mieux avoir des ennemis, c’est plus fiable !

Les commentaires sont clos.