« Une crise ce n’est pas la fin du monde ! Mais celle ci peut-être ? ». L’édito de Charles SANNAT

Source Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Cette semaine je vous propose de réfléchir à la notion de crise et de fin du monde ! Loin de vous proposer une analyse à l’optimisme béat, il convient néanmoins de remettre en perspective les crises et de mesurer notre niveau d’anxiété collectif qui ne doit finalement pas grand-chose au hasard.

Une crise n’est jamais, je dis bien jamais,  la fin du monde, même la 2ème guerre mondiale et son cortège de terribles atrocité, des camps de la mort aux deux bombes atomiques utilisées en passant par les millions de morts sur les champs de bataille, n’a pas été la fin de l’humanité.

De la grand peste noire à la guerre de 100 ans qui par nature était interminable. Du krach de 29 à la crise des subprimes. De la guerre de 1870 aux tranchées de Verdun. Aucune crise, aucune guerre n’a conduit à la disparition de l’humanité.

Une crise, n’est donc pas la fin du monde.

Mieux.

Si vous comparez nos perceptions de la crise liée au choc pétrolier de 1974 avec le slogan « en France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » et que vous mettez cela en parallèle avec la campagne de publicité actuelle « Je baisse, j’éteins, je décale », il y a de quoi se poser des questions sur le degré voulu et souhaité d’anxiété.

La pub « On n’a pas de pétrole mais des idées de 1974 » ici

La pub de 2022 ici

Je vous propose de réfléchir ensemble sur l’idée que finalement, la situation peut nous sembler pire qu’elle n’est… ce qui n’exclut pas pour autant le pire du pire avec la guerre totale entre les Etats-Unis et la Russie.

Là, ce serait une véritable fin du monde. Voici le JT du Grenier.

Pour le reste et même si cela vous coûte plus ou moins cher, les difficultés économiques à venir, même d’ampleur historique semblent gérables humainement ! En termes patrimoniaux ce sera compliqué, mais finalement il n’y a rien d’insurmontable avec une bonne allocation d’actifs et une grande dose de zénitude financière. La résilience et la robustesse, cela se travaille, cela se met en place et cela nécessite la création d’une authentique stratégie personnelle et familiale.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Volti

2 Commentaires

  1. Oh là là ! Une crise n’est pas la fin du monde. Je me fous de la fin du monde. Pour celui qui croule (sous les dettes, la pénurie, la mascarade, les mainstreams…), c’est la fin de son monde. Le reste n’a aucune importance. Le fait de savoir qu’après une guerre, il y a plus de vivants qu’il n’y a eu de morts, c’est… pffft ! Surtout si on est mort, ou mieux encore, mutilé, et/ou qu’on a perdu des proches ou vu ou vécu des horreurs.
    Quant à son laïus en faveur des enfants, c’est ridicule. Une façon de se projeter dans l’avenir ! Ben vrai ! Je dirais peut-être une occasion de se battre. Mais pourquoi ne pas se battre aussi pour les adultes ? Pour la vie ? Pour la Terre ? …
    Parce que les enfants sont l’espoir du futur ? Ah bon ? Lobotomisés comme ils le sont ? Peut-être y aura-t-il un petit génie dans la masse, oui… peut-être… ou pas…

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