La démocratie en danger dans le monde

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Source STATISTA

Chaque année, l’Economist Intelligence Unit publie son indice de démocratie qui évalue les pays (ou territoires) en fonction de soixante indicateurs couvrant plusieurs domaines, tels que les processus électoraux, le fonctionnement du gouvernement, les libertés civiles, ou encore la participation et la culture politique.

Dans la dernière édition publiée jeudi 10 février, 21 pays ont été classés comme des “démocraties pleines”. Il s’agit de l’ensemble des nations scandinaves, de quelques pays d’Europe occidentale, ainsi que du Canada, Nouvelle-Zélande, Australie, Uruguay, Costa Rica, Maurice, Corée du Sud, Japon et Taïwan. Après avoir obtenu le statut de “démocratie pleine” pendant seulement un an en 2019, la France a été rétrogradée en “démocratie imparfaite” en 2020 et est restée dans cette catégorie l’année dernière.

Le Kirghizstan, le Liban et Haïti sont des exemples de pays qui sont passés d’un régime “hybride” à “autoritaire” en 2021. Au total, 37 régimes sont considérés comme étant autoritaristes, les pays les plus mal notés étant l’Afghanistan, Myanmar et la Corée du Nord. Dans l’ensemble, les auteurs de l’étude rapportent que l’état de la démocratie a continué à se dégrader à l’échelle mondiale, atteignant un niveau historiquement bas. Le score moyen des pays a chuté à 5,28 (contre 5,37 en 2020), soit le résultat le plus faible depuis 2006. Il est désormais estimé que moins de 50 % de la population mondiale vit dans une démocratie.

Sur un sujet similaire : l’état des lieux de la liberté de la presse et, La démocratie en recul

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Volti

7 Commentaires

  1. La démocratie n’a jamais existé et n’existera jamais.
    la démocratie est un leurre, une illusion. Explication :
    Si l’on définit la « démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, car, en effet, il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés. Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel »
    Le « suffrage universel », rappelons-le, c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide d’une propagande, de suggestions appropriées (démagogie, sondages), mais aussi et surtout par la PEUR (crises économiques, chômage, violences, virus, guerres, terrorismes, attentats, pandémies, etc.) y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé. C’est ce qu’on appelle la « fabrication du consentement ». Et les médias de masses : presse écrite, TV, radio, cinéma, jeux vidéo, publicité, affichage urbain, sites web, « Wiki », etc. (pour la plupart grassement « subventionnés »), aident grandement à la manœuvre en diffusant des mensonges et des hypocrisies à des doses tellement fortes et tellement fréquentes, que la majorité de la population n’est finalement plus à même de réagir, si ce n’est dans la direction voulue par ceux qui gèrent ses choix. C’est pour cela qu’on a pu dire que « l’opinion, c’est l’erreur du plus grand nombre ».
    Ceci permet de comprendre pourquoi le pouvoir politique se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
    Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents. C’est pourquoi la démocratie est intimement liée à la conception « égalitaire » si chère à notre monde actuel, c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée démocratique c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Une élite véritable ne peut être qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde actuel.
    NB : Dans « Media Control : The Spectacular Achievements of Propaganda », Noam Chomsky explique que dans la société démocratique les citoyens sont divisés en deux grandes classes : l’étroite classe spécialisée, celle à qui revient la gestion des affaires générales, et les autres, c’est-à-dire la grande majorité de la population, que Walter Lippmann désignait par l’expression de « troupeau sauvage ». Noam Chomsky souligne que le « troupeau » n’est consulté qu’en période électorale pour entretenir chez les « moutons » l’impression de vivre en démocratie et non pas dans un état totalitaire. Une fois que la classe spécialisée est élue, le « troupeau » redevient spectateur, et même, il reste stupide, obéissant et passif, et on le traite à nouveau comme un gamin de trois ans, irresponsable par définition et incapable de connaître ce qui est bon pour lui.
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

  2. Même si elle était réelle et effective, la démocratie n’est jamais que la dictature du nombre.
    Pour la minorité qui peut être totalement en opposition avec la majorité (ethnique, religieuse, etc…) ça peut devenir une véritable dictature liberticide et inégalitaire.
    Le concept de dictature éclairée et assumée n’est parfois pas plus mal. Cfr Irak de Saddam à une époque, Libye, Syrie, etc…

  3. La démocratie réelle existe, mais elle ne peut s’exercer que sur un petit périmètre (quelques centaines de personnes.) Là il est possible que chacun donne son avis, et que la décision finale tienne compte de tous les avis.

  4. La première démocratie qui a née a Athènes était elle mème en fait destinée à une élite, uniquement les hommes nés de père et de mère Athénienne avait le droit de parole sur la Pinde le lieux ou les débats avait lieux.

    Tous les autres n’avait pas droit au chapitre par contre ils avait un outil qui à mon sens devrait être remis au goût du jour ‘ l’ostracisme’ qui donnait le droit au citoyens de bannir les hommes politiques qui ne leur donnait pas satisfaction. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ostracisme_(Gr%C3%A8ce_antique)

    la démocratie est une autre forme de tyrannie mais choisie et consentie, un célèbre dicton dis méfiez vous des cadeaux des grecs ……

  5. Il suffit de regarder la carte !
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  6. Le monde en danger par la démocratie.

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