Cette étrange union de fait entre spécialistes et illettrés, est du pain béni pour la dictature.

Pour illustration/123.rf

« L’honnête homme », tel que le définissait l’acception du mot au XVII siècle, et qui bien sûr pouvait aussi être une femme, était une personne cultivée qui sans être spécialiste dans un secteur particulier, possédait néanmoins une bonne culture générale dans quasiment tous les domaines. Ainsi, cet honnête homme avait les moyens intellectuels de se forger lui-même une opinion et, éventuellement, de résister aux manipulations. Or, et cela est une évidence, cet honnête homme a quasiment disparu de la scène. À sa place nous avons désormais dans nos sociétés modernes plus que deux catégories d’individus : Les illettrés et les ultras spécialistes savants.

Par « illettré » j’entends ici, non pas bien sûr les analphabètes mais l’occidental moyen qui tout en se prenant pour un intellectuel n’est en réalité qu’un produit formaté par les médias. Ainsi l’homme post-moderne, se croyant érudit parce qu’il aura assisté à un long débat à la télé ou bien parce qu’il aura lu un article « de fond » (sic !) dans le journal « Le monde » sur le communisme, le nazisme ou le catholicisme (sans avoir lu « Mein Kampf », « le manifeste du parti communiste » ou la Bible), se croira néanmoins en droit de donner son opinion avec autorité, et qui plus est, il le fera avec l’assurance de l’imbécile qui n’est pas assez intelligent pour comprendre qu’il ne sait rien. Il va de soi que cet individu sera en dernière analyse – comme nous le constatons hélas tous les jours- une proie facile et docile à toute dictature de la pensée.

À l’autre bout de l’échiquier nous avons « le savant spécialiste », comme par exemple les médecins spécialistes virologues ou les physiciens, pour ne donner que deux exemples. Or, et même si cela peut paraître paradoxal de prime abord, ces spécialistes ne sont pas mieux armés que notre « illettré post-moderne » pour résister aux lavages de cerveaux organisés en permanence par le système. C’est notamment pour cette raison que les scientifiques se sont toujours laissé manipuler par la pression du moment. On l’a vu avec les médecins eugénistes sous Hitler, les psychiatres enfermant les dissidents sous Staline, on l’a vu aussi avec leur acceptation servile du meurtre des enfants à naître dans les années 70, et on le voit maintenant avec leur suivisme face au diktat corona.

Quant aux physiciens, ce n’est pas mieux ; eux, qui ont fabriqué l’arme nucléaire. Certes, ces physiciens, Einstein en tête, l’ont probablement fait avec bonne conscience. C’est qu’ils croyaient devoir sauver l’humanité contre la menace du moment qui était alors l’Union-Soviétique. Ils n’ont pas compris cependant que l’histoire des hommes est intrinsèquement parsemée de « menaces du moment » et qu’en réalité, pour régler un problème passager (puisque aucune civilisation n’est éternelle), ils ouvraient une boite de Pandore permettant dorénavant d’éradiquer l’espèce humaine « pour toujours » sous le feu nucléaire.

Si l’humanité est devenue si facilement manipulable, c’est certes, en premier lieu parce qu’elle s’est déchristianisée, ayant ainsi perdue tout repère sérieux lui permettant de distinguer le bien du mal, mais c’est aussi parce qu’elle regorge de spécialistes (spécialistes qui demeurent illettrés dans tout ce qui n’est pas leur domaine) d’un côté, et d’illettrés « tout court » de l’autre.

Notre époque souffre d’une terrible pénurie d’esprits généralistes et d’honnêtes hommes de (vraie) bonne culture générale. En réalité, pour comprendre la culture de mort actuelle il est préférable d’avoir de simples bonnes bases en théologie, en biologie, en médecine, en histoire, en sociologie, en philosophie, que d’être un imminent spécialiste dans un seul domaine. De cela, la dictature maçonnique planétaire, en est parfaitement consciente. C’est ce qui explique sa volonté de ne plus vouloir enseigner aux élèves certaines matières comme l’histoire, et surtout, c’est ce qui explique que l’élève, avant même qu’il ne devienne étudiant, doit choisir le plus tôt possible sa « spécialisation ». C’est que plus sa spécialisation sera précoce, moins il aura de chance de parvenir à une vision globale des choses plus tard dans sa vie. C’est qu’il convient de l’armer à être dès le début un bon « toutou » aveuglé par l’objet même de sa spécialisation.

Non, si le salut ne viendra bien évidemment pas de l’illettré qui s’ignore et qui lit son article « de fond » dans le « torchon en vogue » du moment, il ne viendra pas non plus du côté des savants spécialistes. En ces temps de ténèbres, il devient essentiel que chacun essaye de se former en autodidacte. Cela, et c’est la seule bonne nouvelle, devient maintenant possible grâce à internet. En effet, qui donc peut sérieusement se battre contre l’avortement s’il ne sait pas ce qu’est un zygote, s’il n’a aucune notion en génétique, s’il n’a aucune base d’éthique chrétienne pour pouvoir différencier le bien du mal ? Qui peut résister à la désinformation de notre dictature de l’hygiène actuelle s’il ne connait pas la différence entre une bactérie et un virus, s’il n’a pas quelque bonne base en biologie ? Qui peut comprendre la finalité de notre dictature, sans avoir de (vraies) bonnes connaissances en histoire ?

Oui, cette étrange union « de fait » entre ultras spécialistes d’un côté et illettrés « tout court » de l’autre, est du pain béni pour la pensée unique satanique qui écrase la planète. Cette sécheresse intellectuelle régnante n’est pas le fruit du hasard, c’est la dictature elle-même qui l’a organisée. Il convient au moins d’en être conscient.
Jean-Pierre Aussant, auteur du « complot inconscient » et de « l’instrumentalisation du corona »

Jean-Pierre Aussant

Auteur des essais "le complot inconscient" (génocide participatif du sexe masculin), "l'instrumentalisation du corona" (objectifs civilisationnels et anthropologiques à long terme) et de "vomis thérapeutiques". Jean-Pierre Aussant publie en outre dans diverses revues en France et en Allemagne.

A propos Jean-Pierre Aussant

Auteur des essais "le complot inconscient" (génocide participatif du sexe masculin), "l'instrumentalisation du corona" (objectifs civilisationnels et anthropologiques à long terme) et de "vomis thérapeutiques". Jean-Pierre Aussant publie en outre dans diverses revues en France et en Allemagne.

3 Commentaires

  1. Je n’ose penser à quoi ressemble réellement le Bac aujourd’hui….. il y a cent ans, les enfants sortant de l’école à 14 ans étaient sûrement mieux armés avec leur Certificat d’Études Primaires, que personnellement j’ai passé il y a 60 ans.

  2. “Si l’humanité est devenue si facilement manipulable, c’est certes, en premier lieu parce qu’elle s’est déchristianisée”

    Sans déconner ? Des types qui affirment être les détenteurs de la connaissance de la volonté d’un hypothétique Dieu, et qui imposent une idéologie qui ne repose que sur la foi, c’est pas des manipulateurs ? Les croyants ne seraient pas manipulés, ils seraient résistants aux manipulations ?

    Les culs-bénits sont tellement désespérants de mauvaise foi, de bêtise, d’arrogance, avec leurs certitudes absolues qui viennent d’un Dieu qu’ils n’ont jamais vu, jamais entendu, dont ils ne savent que ce qu’on leur a dit sans savoir d’où ou de qui ça vient réellement…

    Parce que bon, l’essence même de la religion, c’est la foi. C’est à dire une croyance absolue SANS LA MOINDRE PREUVE. Si ça c’est pas de la manipulation à l’état pur, faudra m’expliquer…

  3. La décision de faire la bombe a été prise pour contrer la menace que constituait, à l’époque, l’Allemagne nazie. Au départ, les scientifiques pensaient qu’il n’était pas possible de tirer de l’énergie de l’atome, ou très peu. Un scientifique hongrois, Leo Szilard, vivant en Allemagne, mais l’ayant fuie à cause des persécutions nazies, a démontré que c’était faux. Il en a convaincu Einstein et lui a demandé d’envoyer une lettre à Roosevelt pour lui expliquer que les USA devaient se doter de la bombe avant que les Allemands ne l’aient. Ce qu’Einstein a fait. L’Allemagne ayant capitulé avant que la bombe ne soit prête, on connait la suite. La bombe n’était pas destinée au départ à contrer l’URSS, mais les Américains la possédaient au début de la guerre froide. Ils n’allaient quand-même pas la mettre à la casse. D’autant qu’ils auraient été bien naïfs de penser que l’URSS ne l’aurait jamais.

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