Expert américain: la Lituanie a attiré l’Otan dans un piège

Source Observateur-Continental

La crise de Kaliningrad étape vers la guerre.

Quelqu’un à Bruxelles aurait dû créer un couloir entre Kaliningrad et le reste de la Russie.

La décision musclée de la Lituanie d’appliquer les sanctions de l’UE en bloquant le fret ferroviaire russe pourrait risquer d’aggraver le conflit Russie-Otan, a rapporté l’experte américaine Emma Ashford dans un entretien avec Foreign Policy.

En se demandant si la Lituanie avait consulté les alliés en Europe occidentale ou les Etats-Unis avant de faire ce choix, l’experte affirme qu’ «il s’agit d’un cas potentiel de piégeage d’une alliance où d’un membre de l’Alliance, généralement plus petit et plus faible, qui parvient à entraîner son allié dans un conflit qui ne sert pas ses intérêts». 

Elle a souligné que les partenaires de la Lituanie, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, sont plus réservés tandis que Vilnius est plus enclin à aggraver les relations avec la Russie. 

L’experte américaine précise: «La Lituanie est certainement dans son droit d’appliquer les sanctions de l’UE, mais nous devons être clairs sur le fait que c’est aussi un choix extrêmement dangereux», car «la plupart des approvisionnements dont dépendent les habitants de Kaliningrad arrivent par voie terrestre en train depuis la Russie» et «les Russes décrivent cela comme un blocus, et ce n’est pas totalement inexact»; «C’est donc une étape d’escalade assez claire de la part d’un allié américain».

Emma Ashford martèle que si la Lituanie n’ a pas à «créer un couloir spécifique pour Kaliningrad, quelqu’un à Bruxelles aurait dû en créer un» car «cela n’est pas du commerce dans l’Union européenne; c’est le commerce à l’intérieur de la Russie qui doit traverser le territoire européen».

Des accommodements devraient être faits pour cette réalité. Après tout, l’Union européenne et la Russie ne sont pas en guerre. Cela a le potentiel de faire pencher la balance, insiste-t-elle.

Si cela n’est pas le cas, avertit-elle, «alors c’est une étape claire dans l’escalade».

Source Observateur-Continental

Volti

7 Commentaires

  1. Poutine va frapper dans les prochains jours , et qu’importe si ce petit pays fait partie de l’otan !!!

  2. Maintenant, les responsables lituaniens n’auraient-ils pas, par hasard, reçu récemment la visite de personnes intéressées venues de DC la folle ?
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    DC la folle qui se fiche complètement du sort de l’Europe en général, d’ailleurs plus elle est affaiblie, mieux c’est. Tant que ce n’est pas elle qui est visée, ce qui justement devient de plus en plus précis, avec les cibles potentielles révélées par Moscou…..
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    Mais on sait depuis longtemps que la même DC la folle porte bien son nom, et que l’incohérence est sa façon de vivre ! La coordination, connais pas, chacun dans son couloir, et les vaches seront bien gardées.
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    Je pense que les vrais militaires (il en reste) du Pentagone doivent avoir beaucoup de soucis.

  3. “l’Union européenne et la Russie ne sont pas en guerre.” Ah bon ??? Officiellement, peut-être pas. Mais vu les armes qui sont envoyées en UK, c’est fort de café de sortir une telle info !
    Je n’envisage pas que la Lituanie ait agi de sa propre initiative, car c’est du suicide pour elle. Elle le fait si elle sent qu’il y a une forte défense derrière elle. Et encore ! C’est du grand n’importe quoi. Elle va se faire bouffer et elle sera simplement annexée à la Russie, point.
    Avec, bien sûr, les conséquences au plan de la guerre mondiale.
    Tout va arriver en même temps. C’est joyeux tout ça (référence à l’article sur l’économie, plus haut) !
    Manque plus que le réveil de Dame Nature… C’est pour bientôt, là encore. Oh la fiesta !! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  4. Retour Pingla Lituanie a attiré l’Otan dans un piège – Les moutons enragés – Le Monde

  5. KALININGRAD est l’ancienne KÖENIGSBERG en PRUSSE ORIENTALE, cette ville est devenue russe à l’issue de la seconde guerre mondiale.

    Les conditions créées par une guerre pourraient se trouver confirmées par une nouvelle guerre qui mettrait une fois pour toutes, tout le monde d’accord.

    Mais à quel prix ?

    Vilnius joue gros, très gros…

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