Le coût de la panique

Par H16

C’était il y a une vingtaine de mois : alors qu’une désorganisation catastrophique gagnait les hôpitaux de l’Italie du Nord puis de certaines régions françaises, le président français décidait de boucler le pays unilatéralement et ce, après plusieurs jours d’une attitude diamétralement opposée.

Ainsi, en mars 2020, le pouvoir politique français décidait de céder clairement à la panique qui s’emparait rapidement de toute l’Europe. Et si l’on peut charitablement accorder quelques semaines d’agitation politique à ce sujet lors de la première vague qui engorgea quelques services hospitaliers français, le choix de continuer dans la fuite en avant paniquée fut, lui, délibéré : c’était « la guerre » comme l’expliqua alors Macron avec sa dégoulinante grandiloquence habituelle pour justifier l’empilement frénétique de mesures liberticides depuis lors.

Et non seulement ce choix de la panique attentatoire aux libertés les plus fondamentales fut bien délibéré, en plus sait-on qu’il n’était pas le meilleur ni au moment même (la Suède l’a montré), ni avec le recul.

Cependant, choisir la panique a un coût, énorme.

Et ce coût, nous nous apprêtons à le payer, jusqu’au dernier centime, sur tous les plans où il aura été porté.

Sur le plan économique

Nous allons devoir payer fort cher les multiples ruptures des chaînes logistiques entraînées par les fermetures souvent intempestives de frontières commerciales, les interdictions de travail, les régulations sanitaires bien trop exigeantes, et le renvoi chez eux de millions de travailleurs pendant de longues périodes. Tout ceci se traduit par des surcoûts qu’il va bien falloir éponger. L’inflation est déjà visible et les chiffres minuscules annoncés par les sources officielles (4.1%) montrent déjà un décalage inquiétant avec la réalité.

De la même façon, le choix par différents gouvernements – français inclus – de distribuer de l’argent et des facilités fiscales aux individus et aux entreprises revient à une véritable création monétaire ex nihilo. Celle-ci ne peut aboutir qu’à créer de l’inflation qui s’ajoute à celle déjà naturellement produite par la désorganisation massive provoquées par des décisions politiques de plus en plus consternantes.

Et que cette inflation soit transitoire ou non, elle va se traduire encore une fois par du chômage et de nouvelles bulles d’allocations foireuses de capitaux.

Sur le plan social

Les choix de mettre en place des confinements plus ou moins stricts, des couvre-feux, puis des pass sanitaires, d’imposer des fermetures de certains commerces, de certaines activités avec un fort relent d’arbitraire incompréhensible, tout ceci aura largement attisé les tensions dans tous les corps sociaux. La pression sociale instaurée par des vaccins covidentiels aura ajouté à ces tensions jusque dans les familles et entre amis ou membres de mêmes groupes d’intérêts, associatifs, sportifs ou autres.

Là encore, il est impossible de ne pas voir le coût immense que ces tensions vont faire peser sur chaque individu. Les frictions engendrées se traduisent directement par des accumulations d’autres coûts, depuis les évidents problèmes économiques engendrés jusqu’aux effets sanitaires, palpables et déjà visibles dans l’augmentation des suicides et des dépressions.

Sur le plan démocratique

La même panique et l’urgence à agir, à s’agiter, à courir dans tous les sens furent sans surprise les raisons impérieuses pour tailler largement dans les libertés essentielles : liberté de se déplacer, d’abord d’un pays à l’autre (et ce même au sein de l’Europe) puis jusqu’au confinement imposant une petite humiliation auto-signée pour ceux qui désiraient simplement prendre l’air, égalité en droit bafouée avec la ségrégation actée dans le pass sanitaire, habilement vendu comme un privilège que de trop nombreux aigris s’empressèrent d’adouber de leur enthousiasme (avant de se faire rattraper par l’accumulation de doses supplémentaires), liberté d’expression enfin qu’on découpe progressivement en petits morceaux par le biais de la pression sociale, de l’autocensure ou des puissants filtres sur les réseaux sociaux et dans tous les médias.

Pendant ce temps, les faits ont montré que les deux chambres parlementaires ou le Conseil constitutionnel ne sont plus que des prétextes pour l’illusion démocratique.

La panique organisée a bien servi : il n’y a plus d’opposition, le retour à une vie démocratique et sociale normale est enterré.

Et même sur le plan sanitaire…

… La panique choisie et instaurée s’est là aussi traduite par des coûts immenses, notamment avec l’abandon de lucidité d’une part croissante de la population, psychologiquement épuisée par les messages débiles, contradictoires et scandaleux dont le pouvoir la bombarde sans arrêt.

Ainsi, aucun précédent vaccin (diphtérie, polio, coqueluche, rougeole, etc,.) n’imposait, malgré la contagiosité des maladies qu’il protège, le port continu du masque, le respect de distances sociales a fortiori lorsqu’on est vacciné. Au contraire des vaccins précédents, les actuelles thérapies n’empêchent en rien ni contraction ni dissémination du virus, ce que tout le monde semble accepter sans ciller. Trop de monde trouve parfaitement normal l’empilement parfaitement obscène d’incitations à se faire vacciner, alors qu’aucun précédent vaccin ne semblait réclamer une telle débauche de pression sociale, de publicité et de distribution de gâteries pour justifier leur usage, le tout pour une maladie dont la létalité est si faible qu’il faut manipuler les fractions de pourcent et qui, de surcroît, ne touche très majoritairement qu’une population déjà vieille et affaiblie…

Au final, une facture très salée

Cette panique initiale, déclenchant tout le reste, affiche maintenant une facture inouïe, invraisemblable. Humainement, les décisions prises sont déjà en train de se traduire par des morts et l’exemple diamétralement opposé de la Suède montre clairement que ces morts seront bien plus nombreux que ceux provoqués par la maladie elle-même.

Et après deux ans, deux confinements et trois doses de vaccins (bientôt quatre ?) le masque est toujours imposé, les tests aussi et le but de ne pas encombrer les hôpitaux semble figé dans une réalité complètement décalée.

Tout va bien, ne changez rien, la suite va vous surprendre. Ou pas.

H16

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Volti

2 Commentaires

  1. Ne rien faire signifiait des malades, certains décédant ou d’autres souffrant de séquelles durables. Mais on ne saura jamais avec certitude combien de personnes les mesure prises auront préservé de la maladie.
    Alors, il est facile de critiquer.

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