La CIA met en garde contre une guerre mondiale climatique d’ici 2040

Par Alexandre Lemoine pour Observateur-Continantal

Le monde risque de se retrouver aux prises avec un conflit armé mondial à cause des changements climatiques sur la planète dans les décennies à venir, stipule un rapport de la CIA. 

“Les conséquences physiques de plus en plus fortes des changements climatiques pourraient aggraver les points chauds géopolitiques transfrontaliers, car les États prennent des mesures pour défendre leurs intérêts”, indique https://www.dni.gov/index.php/newsroom/reports-publications/reports-publications-2021/item/2253-national-intelligence-estimate-on-climate-change le document. 

Selon les auteurs, d’ici 2040, des “affrontements climatiques” commenceront dans le monde où les camps utiliseront les uns contre les autres des technologies qui renforcent les catastrophes naturelles telles que la sècheresse et les inondations. Il s’agit avant tout de technologies de géoingénierie. Il est affirmé que l’apparition d’une telle arme climatique dans plusieurs pays est tout à fait possible. 

Les spécialistes ont également mis en garde contre la hausse de la tension entre les pays à cause des litiges sur la réalisation de l’accord de Paris sur le climat prévoyant une réduction des émissions de gaz à effet de serre pour empêcher le réchauffement global. 

“La plupart des pays seront confrontés à un choix économique difficile et compteront probablement sur une percée technologique pour réduire rapidement leurs émissions plus tard. La Chine et l’Inde joueront un rôle décisif dans la détermination de la trajectoire de la hausse de la température”, précise le document. 

De plus, les auteurs du rapport parlent d’un risque de conflits intérieurs dans les pays émergents à cause des conséquences des changements climatiques, car ces États sont moins capables de s’adapter aux nouvelles conditions. 

Les pays peuvent changer le lit des fleuves pour les rediriger vers des régions plus sèches. Cela impactera également le climat et pourrait priver d’eau les pays voisins, débouchant sur des affrontements armés. Parmi les futurs points chauds éventuels dans la guerre climatique sont mentionnées les régions comme les bassins des fleuves Congo, Indus, Mékong et Nil. 

Le rapport énumère 11 pays qui seront les plus affectés par les conséquences négatives des changements climatiques globaux. Selon les analystes, ces États pourraient engager des mesures extrêmes pour survivre. Il s’agit notamment de la Chine, de l’Inde et du Pakistan possédant l’arme nucléaire. La liste des menaces de la CEI inclut également l’Afghanistan, le Myanmar, la Corée du Nord, l’Irak, des pays d’Amérique centrale et du Sud. 

Sachant que les analystes pensent que la communauté internationale sera probablement capable de régler tous les problèmes climatiques sans recourir aux armes.

Alexandre Lemoine

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Volti

2 Commentaires

  1. Et comme aux US l’eau est entrée en bourse, devinez à qui profite le crime?

  2. C’est déjà la situation actuelle, non ? Bon, on ne détourne pas encore le Nil, à ma connaissance, mais tout nous prépare à ces guerres, et d’ailleurs, c’est bien ce que nous dirigeants souhaitent. Ils prétextent que nous sommes trop nombreux (pour eux évidemment, vu qu’ils veulent se garder les richesses restantes). Donc pour cela, quelques “bonnes” guerres sur des prétextes fallacieux, et voilà le problème réglé.
    Pendant que eux resteront bien à l’abri dans leurs bunkers.

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