« L’aveux incroyable de Roland Dumas: « Notre erreur c’est avoir voulu faire l’Europe » !! » L’édito de Charles SANNAT

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

L’Europe, l’Europe… le mantra sur lequel il est interdit de revenir tant la religion de la classe politique française est européiste.

Pourtant les faits montrent sans ambiguité que l’Europe est une vaste histoire mensongère.

L’Europe c’est la paix.

Dans les faits, la paix n’a pas été apportée à proprement parler par l’Europe mais par la guerre froide et l’équilibre de la terreur lié aux bombes atomiques.

Les Allemands privés de la bombe n’étaient pas en mesure de rivaliser avec la puissance atomique française, alors évidemment, cela aide et facilite la paix…

Mais de quelle paix parle-t-on ?

De la paix des armes, pour mieux faire oublier la guerre de l’économie !

C’est une guerre économique violente et que l’on ne nomme pas que notre pays affronte depuis plus de 50 ans avec à sa tête des chefs d’Etat pour le moins démissionnaires et qui manquent cruellement de courage et de vision pour assurer l’avenir du peuple français.

Sans arme, l’Allemagne a tout misé sur sa puissance économique pour marginaliser la France et prendre le leadership européen non pas par la violence mais le « soft power » comme on dit aujourd’hui. Et même si c’est soft, c’est quand même du power, donc du pouvoir.

L’Europe n’était donc pas la paix.

Mais l’Europe c’est la prospérité.

Pas du tout.

D’ailleurs si vous regardez les 30 glorieuses, elles ont été glorieuses partout. Vous savez l’économie c’est comme la médecine. il faut faire des essais randomisés en double aveugle avec groupe témoin et placébo !

Quand il y a de la croissance partout c’est le contexte général qui l’assure, pas l’Europe.

Puis depuis 20 ans et la création de l’euro, je ne vous propose même pas de regarder le bilan effroyable pour la France en particulier et les pays du sud de l’Europe en général.

L’Europe n’est pas la prospérité. Elle est la misère.

Au soir de sa vie, les confidences se font plus vraies, et c’est ce qui arrive avec ces révélations ébouriffantes de Roland Dumas, 99 ans et ancien ministre des affaires étrangères de Mitterrand.

Roland Dumas : « Notre grande erreur a été de faire l’Europe »

Lors d’un grand entretien dont seul un extrait est à ce jour disponible, Roland Dumas revient sur l’obsession européenne des années Mitterrand, époque à laquelle il était ministre des Affaires étrangères. L’occasion pour lui de fustiger rétrospectivement la création d’une Union européenne qu’il considère aujourd’hui comme une immense erreur.

« Notre grande erreur a été de faire l’Europe.» Roland Dumas ne mâche pas ses mots, et le sourire qu’il ajoute à son propos laisse entendre qu’il a conscience de braver un tabou. Il répond au journaliste Darius Rochebin lors d’un grand entretien pour la chaîne Radio Télévision suisse (RTS).

Il ajoute « de faire l’Europe en se soumettant aux Allemands et en même temps aux États-Unis ». Bientôt centenaire, Roland Dumas raconte des souvenirs d’un terrain qu’il a connu de près, en tant qu’émissaire de François Mitterrand dans les relations internationales françaises, au cœur dans les années 1980.

Et que dit Roland Dumas, ce qui est un secret de polichinelle à savoir que les Allemands ne sont pas gentils, qu’ils ne sont pas et n’ont jamais été nos amis, qu’ils sont vendus aux intérêts américains, qu’il n’y a pas d’Europe et que la France, depuis le départ doit lutter contre les Allemands et contre les Américains qui cherchent toujours à nous affaiblir.

Les Allemands ont toujours pensé et souhaité dominer l’Europe.
Faire mine de ne pas le voir est au mieux stupide, au pire c’est de la trahison.
Mais le dire suffit de faire de vous un « complotiste » car l’Europe c’est forcément bien, c’est la paix et c’est la prospérité.

L’Europe, dans le sens de l’Union Européenne, est la destruction programmée des nations et en particulier de la nation française sous l’égide d’une Allemagne dominatrice et des Etats-Unis.
Se défaire de l’Europe est une nécessité vitale pour la survie de notre pays et de notre démocratie.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu
Préparez-vous !
Charles SANNAT
Volti

3 Commentaires

  1. Comment est-ce possible, la gauche nous aurait trahi ! …Incroyablehttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif
    Et la droite fut complice (Sarko-Lisbonne), …non !

  2. Dire que l’Europe a été une erreur est peut-être exagéré sans contexte autour. A l’époque, je devais souvent voyager à travers les pays qui sont devenus l’Europe et c’était assez galère. Je rêvais d’une Europe plutôt espace de Shenguen, permettant la libre circulation des personnes avec une monnaie commune et les monnaies locales. Malheureusement lorsque le politique, le fonctionnaire, l’Énarque (ou le militaire) s’empare d’un bon projet, il choisit toujours la pire option qui va servir ses intérêts au détriment de ceux des nations.
    Mais dans un sens, cela restait dans la logique de guerre USA-Angleterre qui n’ont jamais digéré que le Général De Gaulle les ait coiffé au poteau, réduisant à néant leurs plans d’occupation de l’Europe et cela s’est confirmé très rapidement par la suite, petit à petit la France s’est effondrée en voulant suivre le rêve Américain. Les férus d’histoire sauront de quoi je parle, pour les autres, il vous faudra faire un effort de recherche. Et cela ne sera pas plus mal avec les élections qui se profilent car l’oubli et l’ignorance sont les grandes causes de la situation présente, Quand à ceux qui estiment n’en avoir rien à faire, qu’ils subissent et se taisent.

    • shenguen… on voit actuellement ses limites en terme de ‘mobilité’ de personne..
      l’europe est avant tous commerciale….

      Mais les US qui ont su ‘venir’ tardivement pour ‘Sauver’ (avec un S majuscule) l’europe en a fait son vassal…
      Plan Marshall, blum byrnes, …..

      de gaule avait bouté l’otan hors du pays pour la faire atterrir en Belgique à Mons… et il avait compris les mécanismes US.

      Les US ont toujours pris l’europe comme terrain de jeu en sachant que c’est un espace ‘tampon’ entre eux et la russie… a croire que le détroit de Béring n’existe pas sur les cartes…

      avec le départ de l’UK… c’est une europe bien fragilisée à coup de CO..V qui ne pourra plus compter sur l’oncle S qui vient de se prendre une branlée en afga…

      Wait & See

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