⚡️ LA CRISE AGRICOLE : LES EXEMPLES DU VIN ET DU CAFÉ

Augmentation du prix du café

Le prix du café risque de continuer d’augmenter prochainement et personne ne semble s’en soucier. En effet, de nombreuses sècheresses et autres gels ont causé de mauvaises récoltes cette année, notamment au Brésil qui est le premier producteur mondial de café.

De plus, le coût du transport a augmenté.

C’est surtout le prix de l’arabica qui sera impacté. Dans la mesure où la consommation, quant à elle, ne fléchit pas avec la réouverture des commerces de débit de boissons et qu’un nouveau marché de consommateurs de café voit le jour en Asie, cela ne va pas aider à la baisse des prix.

Selon le géant américain Starbucks (qui ne connaît pas la crise), le marché mondial du café devrait connaître un bond de 9% par an sur les trois prochaines années.

Il est à savoir que le prix du café colombien a déjà plus que doublé en un an passant de 1$ à 2,2$ la livre.

« Un café, un croissant, et le journal s’il vous plait.
_Oui monsieur, cela fera 42€ !
_C’est un peu fort de café !
_Attendez d’avoir terminé le journal… »

La crise du vin

De la même manière que son homologue caféiné, notre bel et bien aimé vin français connaîtra une production historiquement basse. Et pour cause, la météo qui n’aura pas été des plus clémentes. Le ministère de l’Agriculture annonce une chute de la production viticole importante de 24 à 30% perdue par les vignerons français.

À cause de la pluie, se sont ajoutées certaines maladies comme l’oïdium ou encore le mildiou, défavorables à la viticulture. Les estimations sur la récolte de cette année oscillent entre 32,6 et 35,6 millions d’hectolitres contre 46,9 millions d’hectolitres en 2020.

La France n’avait pas connu une si mauvaise saison pour son vin depuis 1977.

Cette baisse de production est un coup dur pour la filière du vin qui avait déjà connu une année 2020 difficile. Non seulement il y a eu les restrictions sanitaires liées à la crise du Rhume-19, mais en plus il y a eu des droits de douane supplémentaires sur les vins (hors vins effervescents comme le champagne) décidés par l’ancien président Donald Trump. Ce dernier point – qui a depuis été suspendu par Joe Biden – avait notamment freiné les ventes.

Le great reset alimentaire est en cours vers un changement de modèle agricole. Vers l’inflation ?

Pour aller plus loin et placer son épargne sur l’agroalimentaire :

 
 
 
Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

9 Commentaires

  1. Si cela ne concernait que le café et le vin (ajoutons aussi le tabac) ce serait un moindre mal puisque cela concerne trois poisons de la société. Malheureusement les fruits & légumes, les céréales, et bien d’autres produits alimentaires de base vont également devenir rares et cher. Pour ceux qui ne peuvent cultiver leur propre potager, encourager et privilégier les producteurs locaux va devenir une nécessité …

    M.G.

  2. Perso je m’en fiche, ils peuvent encore l’augmenter car sur le vin de haute qualité, la marge est bien moins visible, idem pour le bon café…

    Akasha.

  3. Café et Croissants sont des habitudes de riches de l’oligarchie.

    Si sa disparait….tant mieux !
    Sa leur fera les pieds de tremper du pain sec !

  4. Ni vin ni café. Mais MG a raison, le reste suit. Arrêtons de dire: moi, je m’en fous, car ce n’est qu’un début. Je dois faire refaire mon toit et le couvreur m’a donné le pourcentage de hausse du bois et des tuiles. Du coup j’ai dit ok parce que, demain.. aïe ! Ce sera réservé aux plus riches !
    (non je ne me suis pas faite avoir, j’ai eu d’autres infos idem).

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