« Pourquoi la reprise économique est un mensonge !! » L’édito de Charles SANNAT

Pendant que les “vaccins” tiennent la première place, personne ne se préoccupe de la bombe qui va nous exploser à la figure.

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

L’été est le seul moment où mon emploi du temps très chargé me permet de me promener un peu et de rencontrer un peu de monde et ainsi m’alimenter dans mes réflexions et les enrichir.

Que vois-je ?

Depuis maintenant 3 semaines, c’est le sketch de la 4ème vague qui monopolise vos écrans. Nous avons tous compris que le gouvernement veut accélérer les vaccinations et étendre au maximum la couverture vaccinale.

Lorsque votre seul outil est un marteau tout ressemble furieusement à un clou.

Pour nos mamamouchis de bien piètre facture, lorsque leur seul outil est un vaccin, alors il faut piquer, piquer et piquer encore.

C’est assez confondant et affligeant en termes intellectuels, parce que cela fait des mois que je dis et que j’écris que d’un point de vue analytique, la bataille de la vaccination est déjà perdue face aux variants et qu’il est essentiel, quoi que l’on pense de ces « vaccins » de prévoir un plan B, C, D et aussi E, parce qu’en face, côté lettres, c’est tout l’alphabet grec qui y passe. Si Delta n’échappe pas aux vaccins actuels, ce sera le prochain ou celui d’après, peu importe.

Ce qui nous amène à la question de la reprise et de la croissance.

Les gens actuellement annulent leurs réservations de vacances, les gens ont peur, parce qu’il regardent BFM et tous les autres médias qui vous expliquent que l’on va tous attraper le variant Delta…

Reprenons donc rapidement les facteurs qui rendent impossibles toute reprise forte de la croissance économique.

Les pénuries. Avec un coût de 25 milliards en première estimation rien que pour l’industrie Allemande, c’est le seul chiffrage que nous avons pour le moment, nous pouvons penser qu’avec le nombre d’usines ou de chantiers à l’arrêt il n’y a pas de raison que la croissance soit vraiment très forte puisque la reprise butte sur la réalité de l’approvisionnement et de la logistique. On peut imprimer des billets. Pas des matières premières !

L’explosion de l’endettement. Il faudra bien payer les dettes, ou imprimer encore plus et donc dévaluer la monnaie. Face à l’incertitude monétaire, que font les gens qui le peuvent ? Ils épargnent massivement. Nous avons actuellement une hausse vertigineuse de l’épargne. Or si les gens épargnent ils ne consomment pas ! Il n’y a donc pas de reprise réelle de la consommation, ni de l’investissement avec une production de crédit qui s’effondre. Cela ne se voit pas encore, mais nous avons un gros problème Houston !

La peur de la 4ème vague qui déferle sur les écrans, est quant à elle, complètement anxiogène. Les gens n’iront pas au restaurant, ils ne sortiront pas, ils ne voyageront pas ou peu. Bref, pour faire capoter une reprise, vous n’avez pas besoin que plus personne ne sorte ! Si vous avez ne serait-ce que 20 % des gens qui changent leur comportement, alors cela sera largement suffisant pour tout faire « foirer », d’ailleurs à -10 % cela marche aussi, et c’est exactement ce qu’il se passe avec la communication outrancière de la 4ème vague qui n’aura sans doute pas lieu.

Non pas en termes de nombre de cas, cela devrait très largement augmenter puisque même les vaccinés se font contaminer, mais je parle des cas graves. Si le vaccin protège des cas graves, et que tous nos plus de 60 ans ou presque sont vaccinés et que ce sont les plus séniors qui affluent dans les réanimations, alors la 4ème vague ne devrait pas faire sauter notre système de santé. Or les confinements ont été décidés pour épargner le système de santé et éviter son effondrement. Pourtant le gouvernement et les ministres, ici comme ailleurs jouent fortement sur la peur et le retour des restrictions.

Dans un tel contexte, il est peu probable que la reprise économique de 6 % soit au rendez-vous à la fin de l’année, et si vous y ajouter un déficit de 8 % et une inflation à 3 % autant dire qu’en croissance nette, vous êtes plus proche d’un -5 % que d’un plus 6 % !!

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Volti

Un Commentaire

  1. Les vaccins actuels marchent bien contre le variant D, ils évitent les formes graves, les hospitalisations.

    https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-variant-delta-ce-que-disent-les-chiffres-sur-l-efficacite-de-la-vaccination-2189987.html

    Oui, ce gouvernement est anxiogène, mais les anti-vaccins n’hésitent pas à parler de génocides à l’échelle planétaire et massifs : qui est le plus anxiogène ?

    « Selon les autorités sanitaires, le variant Delta pourrait représenter 90% des contaminations au Covid-19 en France d’ici à la fin de l’été. Considéré comme un « variant d’inquiétude » par l’Organisme mondial de la santé, il est scruté à la loupe par les scientifiques depuis plusieurs semaines. Alors qu’il est déjà majoritaire dans les Landes, ces derniers redoutent que ce variant – aussi appelé « indien » – ne rende la vaccination inefficace et n’entraîne un rebond épidémique à l’automne prochain.
    Une vaccination complète (injection des deux doses) est supposée éviter à 90% de développer des symptômes en cas de contamination par la souche classique. Mais le variant Delta fait chuter cette proportion à 80% pour les sérums Pfizer/BioNTech et Moderna et à 60% pour AstraZeneca, d’après une étude britannique menée par Public Health England. Il a été observé que les vaccins anti-Covid sont « 4 à 5 fois moins efficaces contre le variant Delta », confirme Thimotée Bruel, chercheur du laboratoire virus et immunité à l’Institut Pasteur, dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
    Si le variant Delta augmente les chances d’une personne vaccinée de tomber malade, la vaccination semble toutefois permettre d’éviter les formes graves engendrées par le virus. « Heureusement après la deuxième injection, la quantité d’anticorps augmente. Son niveau est alors suffisant pour neutraliser dans les cellules la multiplication du variant Delta », assure le directeur du laboratoire, Olivier Schwartz.
    Preuve en est en Angleterre, où le variant est devenu majoritaire en l’espace de quelques semaines malgré la vaccination massive de la population. Parmi les patients hospitalisés, 65% étaient non-vaccinés, contre 10% de personnes ayant reçu deux injections. Alors que le voisin d’outre-Manche a repoussé la levée des restrictions sanitaires au 19 juillet par mesure de précaution, il n’enregistre que très peu de nouveaux décès, huit par jour en moyenne. « Il prend la place des autres variants, mais n’est pas létal comme cela a été supputé au début », souligne Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l’hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) à Paris et spécialiste santé de TF1 et LCI.
    Au même titre, la légère recrudescence des contaminations observée en Israël, dont 40% sont liées au variant Delta, est à relativiser. Sur ses 9 millions d’habitants – population la plus vaccinée au monde – 90 personnes seulement ont été infectées par le variant « indien » alors qu’elles étaient vaccinées, sur les 227 nouveaux cas recensés en 24 heures vendredi dernier.
    Ce n’est pas un variant tueur.
    – Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l’hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) »

    Désolé de vous contredire.

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