ABOUD Hichem : Un félon déguisé en «opposant», pourfendeur de l’armée après avoir joué au «chikour *»

Par Djerrad Amar 

ABOUD Hichem est un ex-capitaine de Sécurité Militaire.  Devenu journaliste, propriétaire de deux journaux qui ont fait faillite parce que privé de la manne de publicité que lui assurait son « ami » le colonel Fawzi (exclu de l’armée) ex adjoint du général Toufik ex -patron du DRS (mis à la retraite par Bouteflika.)

Ce dernier qui connait bien la lie qui détient des pans du pouvoir s’est attelé à « remettre de l’ordre » en expulsant une bonne partie de cette catégorie qui a investi le pouvoir durant Chadli et la période du terrorisme. C’est cette catégorie, et leurs proches, qui est revenue en partie à la faveur de la maladie du Président Bouteflika. La suite – les tripatouillages, les manipulations, les lobbies, les oligarques et les conséquences – nous la connaissons tous !

Aboud Hicham a été un « opposant » tenace des Bouteflika et par la suite du 5ème mandat jusqu’au jour où il a été soudoyé par Said Bouteflika. C’est alors qu’il « change de veste » pour soutenir ce 5ème mandat à partir de sa nouvelle TV, « Amel », soutenu par la ‘‘3issaba’’ (la bande mafieuse). Echec sur tous les plans ! Il persiste à se considérer « opposant », cette fois, au nouveau pouvoir. Ses attaques récurrentes contre ce « pouvoir » et surtout l’Armée, sont perçus à la mesure de son inaptitude à percevoir la réalité algérienne, à l’aune de sa félonie, de ses canailleries et de son manque d’éducation. Il redouble d’insanités une fois que la « messe est dite » et que le hirak ne répond plus, croyant que la situation est changeable dans le sens de ses illusions depuis son exil marocain récent après avoir fui la France par crainte d’une éventuelle extradition ! Il pense toujours que les Algériens s’empressent à écouter ses sottises sans doute !

Comme dans ses habitudes opportunistes, il vient de s’attaque à l’Emir Abdelkader, un symbole en Algérie et ce, dans le sillage de la même réaction hostile de N. Ait Hammouda sur une chaine privée algérienne.

Une personnalité de renommée mondiale dont les faits et actes ont subjugué le Monde, les Grands du Monde, dont la Reine Victoria, Abraham Lincoln et le Pape Pie IX en particulier, vient d’être insultée par deux lilliputiens ignares et frustrés, 138 ans après sa mort ! Les Américains disent de lui qu’il est un intellectuel, humaniste, un guerrier, un résistant, un persévérant, un mystique, un poète, un diplomate. Ils disent aussi que pour se représenter Abdelkader, les Etasuniens peuvent penser à John Winthrop ; pour les Algérien Abdelkader est leur Georges Washington. Pour les Etatsuniens Abdelkader représente une Histoire et un modèle de foi cruellement nécessaire aujourd’hui afin de rééquilibrer la perception de l’Islam. Pour les musulmans, l’Emir est une indispensable source de fierté ! Il y a même une ville américaine qui porte son nom !

Pendant que le monde reconnait la valeur universelle de cet homme, un grand emblème dont s’inspirent les Grands du Monde, y compris son ennemi la France, seuls quelques ignares Algériens dont Aboud et Ait hammouda y voient l’inverse en l’occurrence un « traitre qui a donné l’Algérie à la France ! ». Quel aveuglement ! Quelle aliénation ! Deux foutriquets qui se mesurent à un colosse ! L’un, Aboud, un gredin, un menteur, un traître et manipulateur qui juge et fustige un érudit, un humaniste et un grand patriote ; l’autre un misérable ignorant cupide qui joue à l’historien ! Le nationalisme et le patriotisme ne s’héritent pas !

On révèle ce passage sur Wikipédia « Son respect constant pour ce qu’on appelle désormais les droits de l’homme, surtout en ce qui concerne ses opposants chrétiens, suscite une admiration généralisée… lui amène des honneurs et des récompenses du monde entier. En Algérie, ses efforts pour unifier le pays contre les envahisseurs extérieurs le voient salué et qualifié de « Jugurtha moderne » et sa capacité à combiner autorité religieuse et politique, le conduit à être acclamé comme « prince parmi les saints, et saint parmi les princes ».

Par ses faits et gestes dans l’histoire de l’Algérie contre le colonialisme français (depuis l’âge de 24 jusqu’à son emprisonnement à 39 ans) ainsi que par sa forte personnalité marquée par sa culture et sa sagesse, il est certain que l’Algérie, par son glorieux héritage, bénéficie d’une grande estime en plus d’une certaine immunité dans le monde y compris par l’ex colonisateur !

Dans une de ses vidéos d’avril 2021, depuis le Maroc, Aboud sollicite les « américains » pour venir « sauver de peuple Algérien de la ‘dictature’ et instaurer les droits de l’homme » précisant même s’il doit « être considéré pour cela comme agent des forces étrangères ». Pour nous déclarer la guerre ?

« Quelle époque vivons-nous ! Où le traître écrit l’histoire de la révolution. » (Mohammed Chérif Naceur)

Pour ne pas nous étaler sur ce misérable Aboud infréquentable, rien ne vaut ce message, datant du 23 Mars 2008, qu’il a envoyé à quelqu’un sûrement de son entourage proche (message qu’il n’a pas contesté) lorsqu’il était en fonction au sein de l’Armée. https://www.lematindz.net/news/1850-dans-la-boitenbsp-le-geacuteneacuteral-toufik-le-consul-et-le-passeport-de-.html

.  Saha amigo, « J’ai eu le Colonel Fawzi, adjoint de Toufik, hier au tél pour les besoins de renouvellement du passeport de mon fils. Car les chiens du consulat dès qu’ils entendent parler de moi, comme des femmelettes, ils tremblent. J’ai eu le minable du consul général au téléphone et il me dit qu’il doit se référer à Alger. Je lui ai répondu, tes chikours [*Ndlr : « proxénète »] je vais les appeler moi-même et ils te donneront l’ordre d’établir un passeport sans que je ne fournisse le moindre papier. Et c’est ce que j’ai fait en appelant le colonel Fawzi. Le pauvre, il s’est démené et il a trouvé le moyen de débloquer la situation. » Signé : Hichem ABOUD.  Drôle d’époque, drôle de langage, drôle de mœurs !

Bien entendu qu’il est le 1er à remercier la piètre sénatrice socialiste Laurence Rossignol qui au lieu de s’occuper des problèmes, surtout des droits de l’homme, de son pays, n’a pas trouvé meilleur sujet que de s’ingérer dans celles de l’Algérie qui ne la regarde pas et qu’elle ne maitrise pas et ce, à la veille des législatives algériennes. La réaction contraire de Aboud aurait étonné, lui qui ne cesse de quémander l’ingérence étrangère.

Voici ce que dit, sur lui, le journaliste M. Aït Amara (sur Algérie Patriotique, fév. 2015) : « il y a deux catégories de traîtres ; ceux qui s’assument, comme les harkis … et ceux qui se travestissent en opposants au régime …. Hichem Aboud démontre chaque jour qu’il n’est guère plus qu’un sceptre qu’on agite outre-mer…, une jonction maléfique entre les groupes islamistes armés en Algérie et les pourfendeurs de l’armée algérienne confortablement installés à Paris … chaque apparition de cet agitateur dans les médias officiels français correspond, en réalité, à une subversion contre l’Algérie tout entière. Hichem Aboud n’a rien à envier à … Bernard-Henri Lévy, … Nous réagirons derechef et donnerons l’alarme bien avant que les exhalaisons fétides de ces pouacres ne parviennent au pays. »

Aboud doit être atteint d’une pathologie mentale grave pour accuser l’Emir Abdelkader d’une supposée traîtrise tout en nous étalant, en direct, sa propre traîtrise qu’il reconnait et accepte (dans sa vidéo) ! On dit que pour cacher sa traîtrise, le traître accuse souvent les autres de l’être ! Lui ne la cache pas, il l’assume !

Djerrad Amar    

Volti

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