Dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19, l’industrie pharmaceutique aurait demandé aux gouvernements de ne pas engager leur responsabilité/culpabilité pénale en cas de plaintes suite à des effets indésirables graves. Marine Le Pen, dénonçait, dès novembre, « une clause qui indique que, s’il y a des effets néfastes ou nocifs, l’Union européenne s’engage à ne pas aller devant la justice contre le fabricant du vaccin ».
A cette information un commentaire des Décodeurs réplique que c’est l’Union européenne qui a négocié les contrats d’approvisionnement avec les fabricants de vaccins (AstraZeneca-Oxford, Pfizer-BioNtech, Moderna, Sanofi-GSK, Johnson & Johnson et CureVac) pour l’ensemble des Etats membres. Et de nous expliquer que la Commission européenne a précisé qu’en matière de responsabilité et d’indemnisation, les règles de l’UE « exigent que cette responsabilité incombe toujours à l’entreprise » qui a diffusé un produit défectueux. Mais voilà que dans le cas qui nous préoccupe les Décodeurs eux-mêmes écrivent que: Les négociations avec les laboratoires ne sont pas rendues publiques. Impossible de connaître les détails des accords conclus. En résumé, une opération de santé publique est sous-tendue par des contrats secrets signés entre les représentants publics et des industriels de Planète finance. Voilà de quoi donner du crédit aux pires supputations complotistes n’est-ce pas?
Ceci dit, nous savons qu’il n’est pas question d’impunité totale. Des sanctions d’ordre financier restent possibles. En théorie toujours. BigPharma n’aura pas grand chose à décaisser, et si par miracle un cas entrait dans la catégorie « … de la survenue d’un épisode qui serait nuisible et pas connu, ni par nous [UE], ni par le laboratoire pharmaceutique, (…) et pour lequel le laboratoire pourrait démontrer qu’à chaque instant il a fait preuve de transparence », eh bien l’UE pourrait éventuellement partager la charge, c’est-à-dire que c’est au contribuable européen d’assumer…
Selon les Décodeurs des garanties financières ont été accordées aux fabricants, du fait de la production inédite des vaccins, du peu de recul sur d’éventuels effets secondaires (le développement d’un vaccin se déroule habituellement sur une dizaine d’années), et des risques encourus par les laboratoires : » Les CAA [contrats d’achat anticipé] prévoient que les Etats membres indemnisent le fabricant pour les éventuelles responsabilités encourues uniquement dans les conditions spécifiques définies dans les CAA. »
Bref, nous nous retrouvons dans le même cas de figure qu’avec les banques de taille systémique (les too big to fail). Les manquements éventuels -et nous avons vu qu’il en existait ne serait-ce qu’avec les divergences de qualité entre les produits utilisés dans les essais et ceux produits en masse- ne mèneront probablement jamais les managers sur les bancs d’un quelconque tribunal puisque les gouvernants ont acté le fait que les produits ne sont pas finalisés à proprement parler.
En résumé, des produits pour lesquels nous n’avons aucun recul sont administrés à toutes les catégories, dont une grande part à des participants en bonne santé! Grâce à cette immunité/impunité dont les limites sont inconnues, puisque les contrats sont secrets, le fabricant s’enhardit et passe à des vitesses supérieures.
En février 2021, nous avons lancé une étude mondiale de phase 2/3 pour évaluer l’innocuité, la tolérabilité et l’immunogénicité du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 (BNT162b2) dans la prévention du COVID-19 chez les femmes enceintes en bonne santé de 18 ans et plus. Nous prévoyons d’inscrire environ 4000 femmes enceintes en bonne santé aux États-Unis, au Canada, en Argentine, au Brésil, au Chili, au Mozambique, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et en Espagne.
Pfizer et BioNTech ont également lancé une évaluation de l’innocuité et de l’immunogénicité d’une troisième dose du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 (BNT162b2) pour comprendre l’effet d’un rappel sur l’immunité contre le COVID-19.
Pfizer et BioNTech prévoient de démarrer des études supplémentaires chez les enfants âgés de 5 à 11 ans au cours des deux prochains mois, et chez les enfants de moins de 5 ans plus tard en 2021.
Donc des produits potentiellement toxiques sont mis à la disposition du grand public sans que la responsabilité pénale individuelle ne soit engagée, et ce à cause d’un virus qui tue dans une proportion si faible que les statistiques sont gonflées artificiellement.
A ce stade de l’histoire d’une humanité menacée comme jamais (c’est dire!), il convient de faire connaissance avec certaines pratiques qui ont pu marquer la réputation de l’entreprise Pfizer (Pas forcément pire que les concurrentes, mais de par sa taille son historique est plus chargé). Je vous mets ci-dessous 2 procédures qui laissent entrevoir ce dont ce genre de firmes est capable de faire. Vous relèverez au passage la différence des amendes selon que les victimes sont américaines ou africaines. Et dans tous les cas les pénalités ne sont jamais personnelles, mais pécuniaires adressées à des entités commerciales anonymes dont les principaux actionnaires tiennent le stylo de la création monétaire… Autant de coups d’épée dans l’eau…
Jusqu’à récemment, c’est l’Afrique qui servait de réservoir de cobayes. Grâce à la Covid-19, c’est la planète qui mute en laboratoire de Frankenstein.
LHK
La suite de cet article comporte:
– Un jugement du District du Massachusetts contre Pfizer en 2009
– Une publication de Jeune Afrique 2007
– Une publication de MSF
– Une publication des Décodeurs du journal Le Monde.
Jugement du Département de Justice- District du Massachusetts- contre Pfizer en 2009
Le 2 septembre 2009, le Procureur du District du Massachusetts Publie un document dans lequel il fait état de sanction historique concernant une fraude en matière de soins de santé.
Pfizer paiera 2,3 milliards de dollars pour un marketing frauduleux
Dance texte, il est dit que l’entreprise-fille de Pfizer » Pharmacia & Upjohn Company a accepté de plaider coupable d‘un crime de violation de la Loi sur les aliments, les drogues et les cosmétiques pour une mauvaise image de marque de Bextra dans l’intention de frauder ou d’induire en erreur. Bextra est un médicament anti-inflammatoire que Pfizer a retiré du marché en 2005. Sous le dispositions de la Loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques, une entreprise doit spécifier les utilisations prévues d’un produit dans sa nouvelle demande de médicament auprès de la FDA. Une fois approuvé, le médicament peut ne pas être commercialisé ou promu pour des utilisations dites «hors AMM» – c’est-à – dire toute utilisation non spécifiée dans une demande et approuvé par la FDA.
Pfizer a promu la vente de Bextra pour plusieurs utilisations et dosages que la FDA spécifiquement refusé d’approuver en raison de problèmes de sécurité. L’entreprise paiera une amende pénale de 1,195 milliard de dollars, la plus grande amende criminelle jamais infligée aux États-Unis. Pharmacia & Upjohn perdra également 105 millions de dollars, pour une résolution criminelle totale de 1,3 milliard de dollars.
En outre, Pfizer a accepté de payer 1 milliard de dollars pour résoudre les allégations dans le cadre du FalseClaims Act que la société a illégalement promu quatre médicaments – Bextra; Geodon, un antipsychotique drogue; Zyvox, un antibiotique; et Lyrica, un médicament antiépileptique – et a provoqué de fausses allégations soumis à des programmes de soins de santé gouvernementaux pour des utilisations non acceptées sur le plan médical indications et donc non couvertes par ces programmes.
Le règlement civil résout également les allégations selon lesquelles Pfizer a versé des pots-de-vin aux prestataires de soins de santé pour les inciter à les prescrire, ainsi que d’autres drogues. La part fédérale du règlement civil est de 668 514 830 $ et l’État La part de Medicaid du règlement civil est de 331 485 170 $. Il s’agit du plus grand règlement de fraude civile dans l’histoire contre une entreprise pharmaceutique