Des serres spatiales pour résoudre la crise alimentaire sur Terre ?

Tous les prétextes sont bons. Pour ceux qui ont pris la peine de regarder le documentaire Planet of the Humans, on comprend vite à qui et à quoi on devra une pénurie alimentaire. Bétonner les terres agricoles, pour faire des super-marchés, des stades, des parcs de loisirs, etc.. c’est ça de moins dévolu à l’agriculture nourricière, sans compter les terres utilisées pour les “bio-carburants”. Les multinationales ne s’y sont pas trompées, elles qui se sont engouffrées dans un créneau “verdoyant” de façade avec la complicité plus ou moins affichée de certains “verts” qui y croient (?). Et un jour est con-sacré à la Terre ? On aura plus à gagner à décroître volontairement, par la gestion raisonnée de nos besoins. Les ressources infinies n’existent pas, il faut choisir entre l’essentiel et le superflus, sans revenir à l’âge des cavernes, nous en avons les moyens. C’est possible si les consciences s’éveillent. Volti

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Source TrustMyScience

L’une des conséquences majeures du changement climatique est la réduction progressive des aires cultivables sur l’ensemble de la planète. De plus en plus d’environnements, auparavant propices aux cultures agricoles, présentent aujourd’hui des conditions difficiles voire extrêmes (désertification, pluies intenses, acidité, etc.). C’est pourquoi l’entreprise Nanoracks a lancé un projet de serres spatiales afin d’y développer des cultures résistantes aux conditions terrestres les plus difficiles, dans le but de pouvoir utiliser ces nouveaux plants sur Terre et cultiver des environnements extrêmes dans lesquels les cultures conventionnelles dépériraient. 

La société de services spatiaux commerciaux Nanoracks prévoit d’utiliser des serres en orbite pour créer des cultures ultra-résilientes qui prospéreraient dans les environnements les plus difficiles de la planète et aideraient à conjurer la crise alimentaire imminente résultant du changement climatique, a annoncé la société en 2020.

L’entreprise, basée à Houston, au Texas, a signé un contrat avec l’Abu Dhabi Investment Office (ADIO) pour ouvrir un centre de recherche sur l’agriculture spatiale aux Émirats arabes unis (EAU) qui rechercherait des cultures résilientes, les enverrait dans l’espace et testerait la capacité des cultures à pousser dans des conditions arides sur notre planète.

Mutations des cultures dans l’espace : un processus déjà utilisé

Selon le PDG et co-fondateur de Nanoracks, Jeffrey Manber, ce travail s’appuie sur des décennies de recherche qui montrent que de nouvelles mutations dans l’ADN des plantes peuvent émerger dans l’environnement difficile de l’espace, qui pourrait alors conduire à la création de nouvelles variétés capables de prospérer même dans des conditions difficiles sur Terre.

« Il y a eu de nombreux articles publiés au fil des ans montrant des cas spécifiques où, dans l’environnement difficile de l’espace, certains produits de biomasse intéressants émergent et peuvent très bien fonctionner même dans des conditions désertiques. Ces plantes évoluent dans l’espace soit par des changements au niveau génétique, soit par les effets des radiations, l’absence de gravité ou une combinaison de tous ces facteurs », explique Manber.

Vidéo expliquant comment les plantes s’adaptent à l’espace :

Selon Liu Luxiang, de l’Institut des sciences des cultures de l’Académie chinoise des sciences agricoles, la Chine a développé et approuvé plus de 200 variétés de cultures mutées dans l’espace pour l’agriculture depuis les années 1990. En fait, la deuxième variété de blé la plus populaire actuellement cultivée en Chine, la Luyuan 502, a été développée grâce à la sélection spatiale.

« Grâce à des graines et d’autres matières végétales envoyées dans l’espace sur des satellites récupérables, des missions spatiales habitées et des plates-formes à haute altitude, nous avons développé des variétés de diverses cultures, notamment des légumes, du blé, du maïs et du soja. Grâce aux mutations d’ADN qui se produisent dans l’espace et aux sélections ultérieures, nous avons créé des variétés qui ont des rendements plus élevés, de meilleurs profils nutritionnels et une meilleure résistance aux maladies, et qui nécessitent également moins d’eau ou tolèrent des températures plus élevées », explique Luxiang.

Permettre des cultures agricoles dans les environnements extrêmes

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Volti

15 Commentaires

  1. C’est exact ! ça fait une bonne décennie que les chinois mettent sur orbite des semences ,notamment de légumes, plusieurs semaines durant . L’intuition de Steiner est ainsi donc confirmée. Ce sont les énergies, plus exactement des lots d’informations, diffusées depuis l’espace lointain qui constituent la pierre d’angle de la vie ici sur Terre. Steiner et les biodynamiciens ( ou anthroposophes) parlent d’orgones à ce propos. Là où il y aurait sujet à débat, c’est sur le fait de parler de mutation. L’ADN peut très bien s’exprimer différemment selon son degré de connectivité. Pour rappel, l’ADN constitue une énorme antenne qui capte et qui diffuse des informations. Le fait milieu terrestre dont le champ électromagnétique naturel ne cesse d’être agressé par les réseaux 4G et maintenant 5g plus le retour depuis de cosmos des informations de hautes pollutions émises par la Terre avec un facteur amplificateur plus que conséquent, instaure un milieu qui prive de plus en plus les plantes de la faculté d’être en connexion avec les forces cosmiques. Par le biais de ces opérations spatiales, il y a restauration on va dire artificielle de cette connectivité. Ceci revient donc à exclure les semences dites fermières du champ de l’amélioration génétique adaptative. Nous allons donc gaiement vers un avenir où les obtenteurs et autres semenciers auront l’exclusivité absolue des semences. Les sélections massales faisant profit de l’épigénétique ne pourront plus se pratiquer dans un milieu transformé en cage de faraday à cause duquel il n’y aura plus de connexion avec les forces cosmiques. Nous-mêmes, les humains, allons devoir un jour entreprendre des voyages cosmiques afin de nous régénérer. Ite Missa Est !!!

    • Le seul voyage intérressant que je peux te proposer et celui vers la Sicile….Tu y vas et mets le cap vers l’Etna et tu t’y balance.

      • @petitscarabée…………………Le second degré ? Tu sais ce que c’est, ou il faut tout te prédigérer ? Je tente de vous aider à décrypter ce qu’il y a de tangible dans cette histoire et également des conséquences que cela peut avoir par rapport à une conduite vertueuse de notre écosystème, et des innocents de ton style n’y mettent aucune bonne volonté à essayer au moins de lire CONVENABLEMENT ce qui a été rédigé. Juste un détail, les anciens, notamment en Gironde, se donnaient le mal de faire multiplier leurs semences dans le haut-Béarn ou sur les zones montagneuses du Pays Basque…… Ils avaient constaté que les plantes issues des semences produites en altitude étaient plus performantes. Autre parallèle, celui des monastères orthodoxes en Grèce : en altitude et de préférence à proximité ou carrément sur des parois rocheuses ……pour y capter des forces …..cosmiques. Mais autant donner du caviar à des ânes bâtés !!!

    • Encore un raisonnement qui ne tiennent pas la route : on crée des plantes adaptées au rayonnement cosmique alors que sur terre à cause de la matrice magnétique on est éloigné de ces conditions. Une fois revenu sur terre pourquoi des graines adaptée à un environnement différents de celui où on voudrait les faire pousser devraient pousser ? Une plante doit co-evoluer avec son milieu. D’un autre côté on stocke des graines dans le Svalbard ce qui leur interdit de co-evoluer avec le changement climatique. Où est la logique de tout ça ? Encore une spéculation sur la pénurie et la famine pour siphonner de l’argent. Franchement ça ne tient pas la route. Autre remarque, les relais téléphoniques empêchent la formation des molécules d’eau d’où les sécheresses. La solution : les debrancher. L’homme est assez stupide pour croire que la technique va le sauver alors c’est elle qui le détruit. Débranchez la matrice et vous verrez tout ira mieux. Qui n’a jamais expérimenté une panne de courant dans sa maison…plus aucune onde électromagnétique…quel bonheur pour le corps. La fée électricité a son revers car tout être vivant (y compris la planète) est affectée par les champs qu’elle génère. Pour ceux que ça interresse faites des recherches sur l’impact de la 5G sur la résonnance schuman. A terme il risque de n’y avoir plus aucune forme de vie organique sur la planète

      • Il faut distinguer l’aptitude à la connectivité et les conditions du milieu. Plus haut j’explique à petitscarabée qui, visiblement, ne se donne même pas la peine de lire convenablement les interventions, que les anciens, il n’y a pas si longtemps encore, avaient observé que la production des semences en ALTITUDE procurait des semences plus performantes. Donc, perso, quand j’ai pris connaissance des mises sur orbite de semences potagères avec des résultats assez bluffant , je n’ai pas mis longtemps à mettre en relation avec la narration que l’on a en biodynamie. Le fait de cultiver ensuite en milieux de merde ici bas n’a rien d’incohérent, au contraire. Et c’est bien là l’aveu d’une RUSTINE technique qui, A TERME, peut nous conduire à voir disparaître tout recours à nos semences fermières. Désolé que vous n’ayez pas saisi le sens de ma réflexion !!!!

  2. Encore un article qui explique que la seule solution est encore une prouesse technique, et on fait en sorte de faire oublier que seule l’hubris de certains malades, les plus riches de la planète, est la cause du désastre planétaire. .

  3. Oubliez pas les radis..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

  4. Les serres spatiales seront surtout utiles pour les astronautes/cosmonautes/taïkonautes qui voudront des aliments frais plutôt que lyophilisés https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    Malgré les pizzas fait en impressions 3D et tous les efforts que fait la nasas pour les bichonner, il leur faut en plus des serres spatiales https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
    https://www.youtube.com/watch?v=-I8Lj2g51SI

  5. Effectivement comme il est dit dans le début de l’article “Nous avons les connaissances technologiques et sans revenir à l’âge des cavernes” et les gens adoc pour regler ce problème.
    Mais cela ne se fera pas avec ceux qui causé ce désastre.
    Mais comme la plupart des gens ne sont pas encore concerné par la chose alors pour l’instant rien ne se fera.
    Les zones agricole vont continuer a se réduire,les gens vont continuer à mourrir de faim et soif et de toutes les maladies qui découlent de cette situation et l’autre enculé avec son équation continuera à piquer les gens. On peut dire “enculé” en parlant de Bill? Bin,moi,je peux et j’ai même écrit sur un autre site que je le balancerais personnellement dans le Sakura jima.
    Savez vous que les pilotes d’air france sont soumis régulièrement à des test concernant les expositions aux rayons ionisant? Si vous comprennez pourquoi alors vous comprendrez que la photo est bidon de même que les stupidités des chinois concernant la germination des graines dans des endroits ou il n’y a pas de protection contre les radiations solaires.
    Même sans savoir de connaissances en physique , les jardiniers savent trés bien l’impact du soleil sur les plantes et donc la photo synthèse qui peut s’effectuer correctement qu’à partie d’une certaine exposition.
    Et donc,la maintenant sur cette planète il y a un leger problème,trois fois rien avec le réglage magnétosphérique qui permet d’éviter que les plantes soient brulées et pi nous aussi….Bin,oui!
    C’est cela qu’il faut comprendre…Pas parce que je le dis mais parce que vous le voyez autour de vous….l’impact est déja visible sur la végétation et sur le niveau d’eau des fleuves….Z’allez voir ,ça va être rigolo comme époque.

    • Perso je savais concernant les pilotes. Mon parrain était pilote a Air France et j’ai un peut fréquenté le milieu.
      Cette histoire me fait doucement rigoler car j’ai donné des infos venant de Russie concernant les vols spatiaux . Je vois que personne ne s’en rappelle, cela fait vraiment plaisir, car cela ma permis de découvrir un nouvel animal hybride qui lui n’est pas en voie d’extinction.
      Le mou-ide.

    • ………….Si vous comprenez pourquoi alors vous comprendrez que la photo est bidon de même que les stupidités des chinois concernant la germination des graines dans des endroits ou il n’y a pas de protection contre les radiations solaires………………………………………………………………………………………….

      Les chinois mettent sur orbite des semences SANS LES FAIRE GERMER !! Les plantes issues des semences ayant été ainsi exposées hors du champ magnétique FORTEMENT DEGRADE de notre planète, donnent des plantes aux performances étonnantes. C’EST bien l’AVEU que nous bousillons notre planète. Comment faut-il vous l’expliquer ? En bandes dessinées ?

  6. Avec des fruits et des légumes d’origines ‘spatiales’ à 800 euro/kilo,
    on ne se demandera pas d’où vient la viande que l’on pourra se payer 🙁

    • 800€/kg de quoi ?
      Des semences banales envoyées sur orbite et qui, ensuite, sur Terre donnent des plantes qui ont des défenses naturelles hors norme donc sans recours aux pesticides avec des rendements étonnants …..Non ça ,ça ne vous parle pas. Vous n’êtes pas du métier, vous ne connaissez rien des problématiques sanitaires en maraîchage ,vous n’avez aucune idée des pertes et des coûts ainsi générés…Que dal, et vous vous permettez de dire des bulles de savon. Une graine de tomate, en coeur deboeuf, par exemple c’est 0€78 LA GRAINE. Si ,pour des raisons sanitaires, on doit recourir au greffage, c’est 0€41 la graine du porte greffe plus le coût de l’opération du greffage. Au total en tarif pro, c’est du 2€50 à 3€00 le plant. Si de la semence non hybride , fermière par exemple, pouvait profiter du traitement par mise sur orbite pour un coût de 0€50 par semence ( ce qui est énorme en soit) on a au final un plant plus performant que le plant greffé ” conventionnel” à 1€-1€50 maxi……… Donc les 800€/Kg…..ça ne veut plus rien dire. Car pour une mise sur orbite, c’est minimum 4 à 8 tonnes de semences……..à 40graines au gramme…….

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