La Charte de la Statistique Publique bafouée.

Depuis le début, les chiffres statistiques des infectés décédés du ou avec le covid posent problèmes car, ce sont ces chiffres qui déterminent la politique dictatoriale et liberticide sous couvert “sanitaire” de nos pays. Liliane parle de la Suisse mais, pour la France et autres pays de l’UE, il en est de même. Quand on voit qu’un énième confinement se profile à l’horizon, il serait temps de demander des comptes à nos décideurs. Volti

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Source Liliane held Khawam

Vous souvenez-vous de la question que je vous avais promis de poser au CHUV, CHU de Lausanne? Voici la question posée:

« Est-ce que le décès qui survient dans un contexte de test positif (mais sans symptômes) sera lui aussi comptabilisé sous les décès Covid? Je prends l’exemple d’un patient qui arrive aux soins intensifs pour un infarctus massif. Il décède. Est-ce que son dépistage à l’arrivée révélant un Covid positif va faire que son décès sera comptabilisé sous les décès Covid ? »

Voici la réponse reçue cet après-midi:

Le CHUV déclare les cas des patients décédés qui sont positifs au COVID. Il appartient à la Direction générale de la santé (DGS) de faire l’interprétation de ces déclarations et de décider si le décès est imputable (ou pas) au COVID.

Service de presse du CHUV, Lausanne

Ce commentaire est très important car il nous parle de déclaration de patients décédés avec un test positif sans préciser si l’hôpital indique dans ses chiffres la cause réelle du décès, à savoir la cause COVID. Puis, on nous dit qu’il revient à un service administratif hors hôpital de décider (sur la base de quels critères sanitaires?) de la manière d’imputer.

Résumons. Un dépistage Covid est pratiqué de manière systématique sur tout patient qui passe au moins une nuit au CHUV. Aucun patient éventuel n’a à ce jour refusé le dépistage, ce qui est important pour nous car a population hospitalisée est homogène puisque soumise à la même procédure. Ceci dit, vous avez le droit de refuser le test sans être pénalisé.

Si un patient arrive à l’hôpital pour une autre raison qu’un Covid sévère, par exemple avec un infarctus, AVC, accident de voiture/moto, ou pour accoucher, il est dépisté dès son arrivée. Certains seront dépistés en cours d’hospitalisation.

Dans tous les cas cités, si les patients sont positifs, ils sont mis à l’isolement et comptabilisés comme positifs dans le relevé publié par le CHUV, et ce même s’il ne présente aucun symptôme! De même tous les décès de personnes au Covid positifs même sans symptômes sont comptabilisés en tant que Covid+.

Où se trouve le problème?

Pour les hospitalisations

Dans son point de situation, le CHUV, en écrivant patients Covid+ hospitalisés, notre cerveau décode automatiquement qu’il s’agit de patients hospitalisés à cause du COVID. Nous avons la confirmation qu’il n’en est rien.

En fait, ils veulent dire que ce sont des patients hospitalisés pour toutes sortes de raisons et dont le test s’est révélé positif. La différence est suffisante pour que nous osions dire que le titre du graphique ne colle pas avec l’illustration.

Pour les décès

Venons-en aux décès. Le CHUV remplit ses données selon les critères qu’on lui demande. Cela peut être du genre « Veuillez nous informer quotidiennement du nombre de patients décédés dont le test Covid s’est révélé positif ». Le CHUV va fournir les données demandées. L’hôpital a fait sa part qui est statistiquement juste.

Maintenant, regardez ce que l’OFSP écrit quand ils présentent ses chiffres sur les décès. Il parle de: « Répartition géographique des décès liés à un COVID-19 confirmé en laboratoire« . Plus loin on écrit:  » Aspects cliniques des personnes décédées en lien avec un COVID-19 confirmé ».

Le lecteur remplit d’images apocalyptiques de soins intensifs, avec de vrais patients intubés de partout, va décoder dans sa tête. Voilà x décès DUS au Covid.

On nous parle de liens et non de causalité, qui est elle aussi un lien mais cette fois qui unit la cause à l’effet. Formidable différence et biais qualitatif qui force le lecteur à mal interpréter les chiffres.

Dans le cas où nous avons un mort DÛ au COVID, cela signifie que la personne est morte A CAUSE du Covid. En revanche, un décès LIÉ à un COVID peut signifier que le défunt était juste concerné par ce virus à cause d’un test positif.

Dans le cas du décès, vous constaterez que l’on précise que la présence du Covid a été confirmé en laboratoire, et non pas confirmé par autopsie, la seule possibilité d’être sûr de la cause du décès.

Dés que l’on décortique la sémantique et le fait de jouer sur les mots, on comprend mieux pourquoi il y a eu une cacophonie au niveau des statistiques des décès de personnes à cause du virus. https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/ausbrueche-epidemien-pandemien/aktuelle-ausbrueche-epidemien/novel-cov/situation-schweiz-und-international.html#-1315239417

C’est pour cette raison que je m’étais rabattue dès le printemps sur l’évolution de la mortalité toutes causes confondues. Voici ce qui a été publié sur ce site en mai 2020, alors que nous étions en train de sortir du confinement.

Vous voyez quelque chose dans ces chiffres qui justifiait un confinement et la mise en faillite de commerces et d’un pays?

La statistique a été déconnectée de la réalité et ramenée à un test PCR

Si nous voulions faire une synthèse de ce qui précède, il semble de plus en plus que l’on fait la chasse aux membres de la société présentant un test COVID positif. Ceci fait, on présente les cas concernés sur la base d’une variante qui indique si le positif se trouve hors ou dans un hôpital, ou s’il est décédé.

Mais à aucun moment on ne nous dit combien sont hospitalisés ou décédés exclusivement à cause du virus.

Et là s’ouvre le chapitre entier sur ce test dont le nombre de cycles d’amplifications monte au CHUV jusqu’à 45 ou 50, selon les dires du professeur Greub lui-même. On ne peut faire mieux comme source. Et même là, de monter aussi haut n’est pas gênant. Ce qui est gênant, c’est de ne pas dire qu’au-delà de 30-35, la personne n’est en tout cas pas contagieuse.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/10/loms-et-bill-gates-ont-un-probleme-et-il-sappelle-pcr-cest-par-elle-quun-totalitarisme-sanitaire-senracine/ https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/04/rt-pcr-le-professeur-greub-du-chuv-de-lausanne-repond-a-nos-questions-interview/

Regardez ce qu’en dit l’OMS:

Le document d’orientation de l’OMS sur les Tests diagnostiques pour le dépistage du SARS-CoV-2 souligne que les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence (1). La valeur de cycle seuil (Ct) nécessaire pour détecter le virus est inversement proportionnelle à la charge virale du patient. Lorsque les résultats du test ne correspondent pas au tableau clinique, il convient de prélever un nouvel échantillon et de répéter le test en utilisant une méthode d’amplification des acides nucléiques identique ou différente.
L’OMS rappelle aux utilisateurs de DIV que la prévalence d’une maladie altère la valeur prédictive des résultats de test ; à mesure que la prévalence diminue, le risque de faux positifs augmente (2). Cela signifie que la probabilité qu’une personne ayant obtenu un résultat positif (SARS-CoV-2 détecté) soit réellement infectée par le SARS-CoV-2 diminue à mesure que la prévalence diminue, quelle que soit la spécificité déclarée du test. 

https://www.who.int/fr/news/item/20-01-2021-who-information-notice-for-ivd-users-2020-05

Ce qui est plus que problématique dans les statistiques que l’on nous fournit, c’est que Berne nous dénie l’information sur la ventilation du nombre de « cas » par tranches de cycles. Or, le CHUV détient le nombre de cycles d’amplifications. Berne pourrait demander l’information et nous la communiquer… A la fois indispensable et facile à faire.

Exemple. Si j’ai 1000 personnes dont le test PCR est positif, cela ne nous dit pas encore combien sont contagieux et réellement infectées. Si sur les 1000, j’ai 990 avec des cycles d’amplifications à 35 et plus, le sens n’est pas le même que si j’ai 990 avec moins de 25 cycles! Pourquoi Berne refuse de communiquer sur la ventilation des cycles des positifs?

Nous citoyens sommes en droit d’exiger ces données de santé publique, et Berne est dans l’obligation par souci de transparence de les communiquer.

Les chiffres agrégés qui nous parlent de « lien avec » ne nous permettent pas de saisir la réalité de la situation.

L’obligation de fournir des données fiables et qui restituent la réalité et qui évitent de jouer aux devinettes.

La Statistique publique est d’autant plus importante que les gouvernements s’appuient toujours plus sur elle pour prendre des décisions. Ainsi actuellement, c’est sur la base des chiffres concernant le nombre de patients hospitalisés et des décès que des mesures drastiques et historiques ont été prises qui mèneront immanquablement les Etats, les entreprises non sponsorisées par la planète finance et leurs acolytes les banquiers centraux à la faillite.

Pourtant, la fiabilité et la transparence de la Statistique publique sont au vu de ce qui précède remises en question. La population contaminée n’est pas ciblée de manière précise. On parle de tests positifs, avec des personnes symptomatiques ou pas. On joue sur les mots, les ventilations ne sont pas fournies, ce qui a pose des difficultés qualitatives énormes suite à une mauvaise alimentation du processus en informations. Le choix des variables, ce qui est pris en compte et ce qui n’est pas pris en compte, la présentation des résultats, leur ventilation ou pas, etc. TOUT cela compte pour pouvoir espérer interpréter correctement.

Il faut rappeler à nos autorités que la Suisse est signataire du Code de bonnes pratiques de la statistique européenne. Or, dans ses principes fondamentaux, le Conseil d’éthique en matière de statistique énonce différents points forts en matière d’informations publiques qui semblent malmenés à l’heure actuelle. Voici quelques-uns:

3. Service universel

En tant que bien collectif, les informations statistiques sont rendues publiques, avec pour seule réserve le respect du secret statistique et des standards de qualité.

Indicateurs:

3.1Il n’y a pas de rétention d’informations statistiques.
3.2Les résultats statistiques sont publiés ou mis à disposition sur demande pour autant qu’ils respectent le secret statistique (cf. principe 10).

4. Transparence

Les informations statistiques sont documentées afin de faciliter leur compréhension et de permettre leur utilisation correcte.

Indicateurs:

4.1Les informations sur les méthodes et les procédures utilisées sont mises à disposition du public.
4.2Les statistiques sont présentées sous une forme qui facilite une interprétation correcte et l’établissement de comparaisons utiles.
4.3Les utilisateurs sont tenus informés de la méthodologie utilisée et de la qualité des résultats statistiques

https://www.conseilethique-stat.ch/charte/

Et voici encore 2 obligations qui nous semblent faire cruellement défaut depuis le début de 2020:

8. Responsabilité

Les services de statistique et leurs collaborateurs ont l’obligation de s’opposer aux modes de collecte, de traitement, d’analyse et de présentation des données statistiques qui peuvent induire en erreur.

Indicateurs:

8.1Des procédures de vérification appropriées sont définies et mises en œuvre.
8.2Une formation adéquate est assurée pour les collaborateurs.

9. Mise en garde

Les services de statistique sont tenus de signaler les interprétations erronées et les usages abusifs importants des résultats qu’ils diffusent.

Indicateurs:

9.1Un dispositif de veille destiné à identifier les cas problématiques est mis sur pied.
9.2Lorsque des cas problématiques sont signalés, des mesures adéquates sont prises.

https://www.conseilethique-stat.ch/charte/

Préconisations

Les gouvernants sont tenus par la charte signalée plus haut. Nous invitons donc les responsables qui publient ces données de santé publique de nous fournir:

  • Les effectifs, dont la causalité a été établie entre le virus et les hospitalisations et/ou les décès.
  • les ventilations des effectifs de personnes positives en fonction du nombre de cycles d’amplification du test PCR.
  • les ventilations en fonction des personnes résidentes et non résidentes en Suisse aussi bien pour l’effectif global, celui des hospitalisations, et celui des décès.
  • de nous fournir des incidences par 100’000 habitants APRES avoir épuré les effectifs des non-résidents sans quoi nous sommes face à une faute statistique grave.

LHK

Le tweet du jour

Nous devons préparer l’avenir dès aujourd’hui. Construire une économie mondiale durable, renforcer la coopération internationale et faire progresser la numérisation sont quelques-uns des défis qui seront abordés cette semaine lors de l’Agenda de Davos. #DavosAgenda @wef_fr @wef pic.twitter.com/mU7h5cxesM— Guy Parmelin (@ParmelinG) January 24, 2021

Pour les non suisses, M Parmelin est un Conseiller fédéral, Président de la Confédération pour 2021. Il est le représentant au gouvernement de l’UDC, un parti dit nationaliste/souverainiste

Liliane Held Khawam

Voir sur le sujet :

Volti

5 Commentaires

  1. Nombre de malades à l’hôpital : l’incroyable découverte

    https://www.youtube.com/watch?v=m_rlzgBgefU

  2. Quand on est testé positif par le test PCR sans être malade, c’est une bonne nouvelle, non ? Cela signifie que l’on a été en contact avec le virus et que notre corps s’est constitué ses défenses naturelles qui l’ont vaincu et qui nous immunisent . C’est comme pour la tuberculose et le test nommé “cuti-réaction” qui, s’il était positif et que nous n’étions pas malades, nous dispensait de nous faire faire le vaccin BCG . Pourquoi veut-on nous présenter comme catastrophique l’augmentation du nombre de personnes ayant été en contact avec le virus comme les autres années avec la grippe saisonnière et qui se sont fabriqué leur immunité naturelle ?
    Pourquoi le gouvernement ruine -t-il les Français en leur supprimant toute convivialité, les privant de liberté ? Pourquoi nous empêche -t-il par tous les moyens de nous faire notre immunisation collective naturelle par le contact et pourquoi veut-il nous imposer un dangereux vaccin bricolé à la va-vite ?

    • La réponse est simple et
      seul un complotiste peut répondre.
      Pour une personne habituée à lire son journal chaque jour et ne consultant jamais le net se trouve dans l’ignorance la plus totale. Il n’a qu’un scénario et reste cloué dans ce film sans autre solution.
      L’autre scénario est celui d’un film de science-fiction non crédible.
      Pourtant à un moment il affrontera la réalité de cette conspiration mondialiste mais c’est trop tôt pour le croire. Alors on cherche encore et encore avec les chiffres, les statistiques et les faits réels truqués.
      Aura-t-elle le temps de comprendre, de réagir à temps ou sombrerat-elle dans l’effroi, la peur qui paralyse à la découverte de la vérité.
      Cette vérité fait froid dans le dos et c’est LA DEPOPULATION DE LA TERRE.

    • “Quand on est testé positif par le test PCR sans être malade, c’est une bonne nouvelle, non ? Cela signifie que l’on a été en contact avec le virus et que notre corps s’est constitué ses défenses naturelles qui l’ont vaincu et qui nous immunisent .”

      Remplacons PCR par Elisa, concernant le SIDA, et la phrase aura un autre sens…
      Pour info, on est pas sur de l’immunité au COVID, et pour autre info, on peut tres bien etre positif au depistage et etre PAS ENCORE MALADE!!! Et on omet de parler pour le COVID du probleme de contamination…

      Pour moi positif c’est positif… A chaque nouvelle maladie on nous dit qu’etre positif ne signifie pas etre malade comme pour le sida dan s les annees 90…

    • Immunité collective… La farce a son paroxysme… Cela n’existe pas dan s les faits, 6% seulement pourraient le developper sans certitude de duree dans le temps!!!!!

      6% de 8 milliards, ca fait 500 millions… Tiens donc !!!

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