« Open bar !! L’Allemagne accepte la stratégie d’argent gratuit de la BCE … ! » L’édito de Charles SANNAT

Mais où va tout cet argent gratuit ? Le monde est un gigantesque casino où, seuls ceux qui bénéficient de l’argent magique peuvent jouer et, les vannes sont ouvertes.. Pour les gueux c’est “travaille, consomme, paie et surtout.. ferme la”. Et vous avez remarqué que tout est fait pour qu’il n’y ait pas de vagues massives de mécontents qui manifestent, pas de tsunamis de contestations, pas de hurlements de rage. Quelques gueulantes de ci de là, vite étouffées par la muselière et la menace des 135 euros d’amende, qui plane comme un vautour sur les masses soumises, à cause du virus de la peur. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

123.rf/Illustration

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Non, les bars ne sont pas tous fermés, et si vous ne pouvez plus vider quelques pintes tranquillement dans un pub anglais ou dans un bar parisien, si vous ne pouvez plus vider un spritz en Italie accompagné d’antipasti, sans oublier les pichets de sangria servis avec des tapas, il est un bar où l’activité ne diminue pas, c’est le comptoir de la BCE comme vous l’aviez deviné.

Au zinc de la banque centrale vous pouvez commander à volonté. Pinte de rachats d’actifs, demi de taux d’intérêt négatifs, Jéroboam de quantitativ easing, et autre magnum de pognon frais accompagné de salade d’oseille. Bref, c’est l’open bar ! D’ailleurs on parle d’opération d’Open Market… j’en rigole. Bon cela reste de l’humour d’économiste !

La grande nouvelle, c’est que nous allons pouvoir picoler encore plus tous ensemble dans une beuverie générale de fric et d’argent inventé.

Et oui… même les Allemands sont d’accord pour le pognon pour tous, c’est dire soit dit en passant la gravité de la situation.

Soit on imprime autant que nécessaire, soit boum, on explose en vol. Alors pragmatiques nos voisins Allemands optent… pour l’impression en coeur !

Weidmann (BCE) soutient l’assouplissement, mais pas indéfiniment

D’après l’agence Reuters (source ici) « Jens Weidmann, le président de la Bundesbank allemande, a exprimé jeudi son accord avec les mesures exceptionnelles prises par la Banque centrale européenne (BCE) face à la crise du coronavirus tout en mettant en garde les gouvernements contre une accoutumance aux financements à bas coût.

Jens Weidmann, considéré comme le principal tenant de l’orthodoxie monétaire au sein de la BCE, a dit s’attendre à ce que les conséquences économies de cette deuxième vague soient moins lourdes que celles de la première, sans pour autant critiquer la stratégie de la banque centrale.

« Il est important que la politique monétaire reste expansionniste car la dégradation économique pèse sur les perspectives d’inflation et un manque de liquidité dans le système financier pourrait dangereusement aggraver la crise », a-t-il dit.

« L’argent pas cher pourrait être considéré de plus en plus comme la nouvelle norme, a-t-il dit. Dans ces conditions, même des niveaux d’endettement élevés pourraient sembler supportables pour les gouvernements. Mais que se passera-t-il si les conditions changent ? »

Un « oui mais » qui en Allemand est un grand JA !!

De toutes les façons il n’y a pas le choix, et la petite remarque du genre, bon d’accord, tout le monde peut se gaver de cocaïne, mais bon, essayez de ne pas vous accoutumer, c’est à peu près aussi crédible que de demander à DSK d’appliquer la chasteté d’un moine ! Si je parle de DSK c’est parce que nous sommes dans un site sérieux qui parle d’économie et que l’ancien directeur du FMI a eu quelques mésaventures liées à la gaudriole. Bref, encore de l’humour d’économiste de grenier.

Le Jens n’y croit pas un seul instant, c’est juste du « sauvage d’apparences » pour toute la zone euro, histoire de dire, attention, on imprime mais pas n’importe comment.

C’est un peu comme le bon chasseur et le mauvais chasseur.

Il y a le bon imprimeur et le mauvais imprimeur.

Le mauvais imprimeur, il imprime mais bon… alors que le bon imprimeur, il imprime et là, ça change tout !

Hahahahahahha, encore de l’humour d’économiste de grenier. Mon chat parachute (doré) en ronronne de plaisir.

L’imprimatur de Weidmann…

Comme Jens vient de donner à la Kommandur monétaire dirigée par Lagarde son imprimatur pour imprimer (je vous l’ai déjà dit c’est de l’humour d’économiste), alors les rotatives vont accélérer.

Et il y a quelques petites leçons à en tirer.

1/ Argent gratuit pour longtemps.

2/ Crédit pas cher.

3/ Bulles de tous les actifs encore plus bullesques (actions, obligations, immobilier et métaux précieux).

4/ Si l’Allemagne accepte la fuite en avant c’est que c’est vraiment… la merde !

Comme le disait le Maître avec qui j’échangeais hier sur notre canal crypté, « c’est beau une fin du monde, mais c’est long ».

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Volti

4 Commentaires

  1. Mémère MERKEL semble avoir oublier les leçons de la crise de 1923 en ALLEMAGNE; sauf si elle complice de ce qui prépare …

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