« Nos libertés sont en train de se faire grignoter » L’édito de Charles SANNAT

Ce monde est devenu triste ? Pourtant, les sourires sont gratuits, la gentillesse aussi , l’entraide et la solidarité ne demandent qu’à s’exprimer, pour peu qu’il y ait un peu plus de regards tournés vers les autres, de l’empathie, une vraie prise de conscience que nous sommes des êtres sociaux qui avons besoin les uns des autres. Pour éviter cette prise de conscience, on nous a obligés aux masques qui cachent les sourires, à la distanciation, pour ne pas qu’il y ait contact trop rapproché et surtout, de la communication et du partage d’idées ! Oui, le monde sera triste, si on oublie que nous avons la liberté de vivre comme nous le voulons et nous soumettons sans rien dire. Et arrêtons de parler de Démocratie, il y a longtemps que nous l’avons enterrée par notre silence et notre acceptation à tout, sous prétexte de tout. Il ne fait plus de doute, que ce coronavirus a été le prétexte à tout et son contraire. Seul le résultat compte. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Ce monde est devenu triste.

Notre pays est plongé dans un terrible voile de tristesse indéchirable. Un brouillard impénétrable.

C’est étrange quand on y pense.

Pour ceux qui ont mon âge (45 ans et plus) nous nous souvenons du monde d’avant quand ces souvenirs, qu’il faut cultiver, n’ont pas été effacés par les télévisions, les médias et autres médias de propagande qui nous force à vivre dans l’immédiatement d’un éternel présent.

Il n’y a qu’aujourd’hui qui compte.

Il fût un temps où le temps s’écoulait différemment, autrement. Bien plus lentement.

Plus je vois ce monde avancer et se « technologiser », plus je vois, aussi, la tristesse et la dépression avancer.

Partout on nous rogne jour après jours nos libertés.

On ne peut plus rouler, plus chasser, plus bouffer de la viande, plus dire ou parler, on ne peut plus insulter, déraper, ou même dire des conneries qui se seraient rien d’autres que des conneries. Aujourd’hui une ânerie de comptoir vous emmène au tribunal, la Direction de la police judiciaire vient perquisitionner chez vous parce que vous avez dit quelque chose qu’il ne faut pas dire.

Partout, en tout, et sur tout, les nouvelles règles, normes et lois fabriquent chaque jour de nouveaux coupables.

Chaque attentat, chaque fait divers est l’occasion de rogner un peu plus sur ces libertés du quotidien.

Chaque crise est l’occasion de réduire encore un peu plus le champs d’action des petits.

Puis vint la pandémie.

Et cette pandémie, ce virus sont l’excuse à tous les arrangements contre nos libertés.

Vous ne m’entendrez jamais comme un Bedos, dire qu’il faut laisser tomber les masques !

Ce que vous m’entendrez dire, c’est que dans toute nation libre, mature et démocratique, nous devrions pouvoir débattre, et, même nous insulter si nécessaire sur les plateaux, dans les journaux, pour que de ces échanges contradictoires ressortent des éléments forts permettant à chacun de comprendre ce qu’il se passe.

La réalité c’est que nous n’avons aucun débat sur nos libertés.

A aucun moment on pose le vrai sujet.

Quelles limites aux libertés individuelles dans une démocratie en cas de pandémie ?

Dit autrement, comment optimiser les mesures sanitaires et conserver, sauvegarder les libertés les plus essentielles ?

C’est un vrai sujet.

Un sujet qui devrait être sur toutes les lèvres et qui devrait nécessiter beaucoup de réflexions et d’échanges.

Voici quelques seconde de l’intervention salutaire de Sylvain Tesson sur LCI.

On nous prépare, on nous créé, on nous construit, sans nous demander notre avis, un monde sans liberté, et un monde d’une telle tristesse…

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Volti

7 Commentaires

  1. En parlant de liberté , je plains les pauvres enfants actuels qui passent leur vie toujours encadrés par des adultes ou assis devant une télé diffusant des films ou des dessins animés bêtes à pleurer .
    Quand nous étions enfants, après l’école, nous étions LIBRES . Après les devoirs et les leçons laissés sous notre entière responsabilité , nous disparaissions de l’univers des parents jusqu’à l’heure du repas . Les parents ne cherchaient même pas à savoir où nous étions dans le quartier, sachant que la faim nous ramènerait à l’heure des repas . Jamais les parents n’ouvraient nos cahiers de textes pour surveiller nos devoirs, à moins que nous ne ramenions des notes catastrophiques et , pour avoir la paix , nous faisions notre travail d’écoliers le mieux possible pour être libres . C’était le deal : les parents faisaient leur travail de parents en rapportant le salaire pour nous nourrir et nous faisions notre travail d’écoliers . Avec pour consigne d’être présents à l’heure des repas , c’était donc la liberté totale en dehors de l’école et nous apprenions en situation à ne pas nous mettre en danger et à réparer nous-mêmes nos bêtises . De plus, les adultes du quartier étaient solidaires de tous les parents pour l’éducation des jeunes . Si un voisin était témoin d’une mauvaise action de notre part, il pouvait se permettre de nous flanquer une gifle en attendant la seconde gifle qu’allaient nous donner les parents en apprenant le soir notre mauvais comportement . Aujourd’hui, les parents s’en prendraient au voisin sous le regard ironique du gamin certain de son impunité .
    Aujourd’hui l’enfant est sous une surveillance constante de la part des adultes ( parents, enseignants, animateurs sportifs et culturels, etc …) . Tout ce qui pourrait présenter pour lui le moindre minuscule danger, le moindre obstacle à contourner ou à combattre par un apprentissage sur le tas, LUI EST INTERDIT .. Le jour où la porte de sa prison parentale protectrice reste ouverte, le jeune , inconscient du danger , adopte un comportement stupide et peut perdre la vie car il n’a jamais eu l’occasion d’apprendre par lui-même comment survivre .
    Pauvres enfants de 2020 !
    Le plus navrant, c’est que le gouvernement adopte la même attitude avec les Français et les enferme dans une prison d’INTERDICTIONS , prétendument pour leur sécurité et leur santé .
    Avant, à part quelques interdictions formelles pour de très graves dangers, tout était permis et soumis à la réflexion personnelle de chacun . Aujourd’hui TOUT EST INTERDIT et soumis à d’énormes amendes à part quelques exceptions de choses permises qui, hélas, deviennent de plus en plus rares de mois en mois .
    Nous étouffons dans ce carcan .
    Pauvres Français de 2020 !

    • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif….Nous avons eu la même éducation.

    • en a découlé de cette superbe éducation l ouverture des maisons de retraite …..à force de vivre les uns à côté des autres pour le casse dalle et le dodo on en a oublié de vivre les uns avec les autres
      les enfants de cette époque ont vite appris à se débrouiller seul , quand les parents n étaient là que pour les besoins de base ,
      une fois ces enfants émancipés partis vivre parfois très loin de papa maman, devenus vieux,se sont vite contentés de les visiter une fois l an ,pour les étrennes https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  2. Tout à fait Volti, arrêtons de parler de démocratie. Ce pieux rêve est passé aux oubliettes.
    D’accord avec toi Mianne. Nous avions la liberté. D’abord, pas de télé, nous l’avons eue tard. Et les parents nous foutaient dehors: allez jouer dehors, il fait beau ! Nous étions dans la nature. Même pas un voisin pour cafarder. Mais de toute façon, quand on n’est pas en ville, il n’y a pas tant de bêtises à faire. Du moins n’avions-nous sans doute pas l’idée d’allumer des feux ou de martyriser les animaux. Pas de sadique non plus qui traînaient dans les bois.
    Seul un chasseur qui a failli se prendre du plomb dans les … (ben oui, il était de face !) parce qu’il tirait trop près de la maison ! Maman protégeait ses rejetons !

    Peu à peu le Plan s’est mis en place et nous avons été manipulés. Je ne dirais pas que nos libertés “sont en train” de se faire grignoter, je dirais que nous sommes passés en dictature. C’est le degré de cette dictature qui est en train de monter vers le 100%, comme la température dans un thermomètre. Vous avez sans doute entendu comme moi JJC qui parle de reconfinement pour le 28 octobre, et de préparation de l’armée pour novembre car ça pourrait chauffer sérieusement. Et là, il n’y aura pas de quartier !!

  3. Nous sommes en démoncratie

  4. Passetec parle de démoNcratie, avec tous les démons qui nous gouvernent . Bien vu .

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