Covid 19 : La dictature En Marche. Partie 2 sur 7 : La stratégie du choc ou accélérer avant qu’il soit trop tard

Par Sébastien LEBLET

La récente montée des “populistes”

Comme chacun le sait, à compter de 2016 ont emergé dans les démocraties occidentales des mouvements appelés “populistes”. D’abord, le vote en faveur du Brexit en juin 2016 en Grande-Bretagne, puis l’élection surprise de Donald Trump aux USA en novembre 2016. Ensuite, on peut citer : l’élection de Matteo Salvini en 2018 en Italie, le mouvement des Gilets Jaunes en France en octobre 2018 ou l’élection de Jair Bolsonaro début 2019 au Brésil. Les médias et les commentateurs n’ont pu que constater la montée en puissance d’un réveil de l’idée de nation ou du souverainisme parmi les populations, et l’entrée du monde dans un cycle de “démondialisation”.

C’est cette montée en puissance de mouvements qui contestent la fin des Etats-nations et le retour à une souveraineté monétaire, économique, politique – pour et par les peuples – qui ont poussé les promoteurs d’instances supra-nationales, telle que ceux de l’Union Européenne, à accélérer fortement en 2020 le processus déjà en cours depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

Ne nous trompons pas, ce n’est pas le qualificatif “complotiste” qui empêche de dire la vérité : indéniablement, il existe bien un certain nombre de personnes puissantes – hommes d’affaires, politiques, philosophes, etc – qui considèrent (pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ce n’est pas le sujet ici) que nous devons nous doter d’un gouvernement supra-national à l’échelle de la planète. De Nicolas Sarkozy à Jacques Attali, en passant par de nombreux stratèges américains et jusqu’à Vladimir Poutine (c’est moins connu), il existe d’innombrables vidéos de conférence, d’articles de presse et de rapports officiels qui indiquent à celui qui en doute que ceux qu’on nomme les “mondialistes” avec un parfum de complotisme existent et qu’ils ont un objectif : établir une gouvernance mondial. Cette idée fait même l’objet d’une quasi-unanimité entre les puissants de ce monde et n’est en rien un complot puisque son principe et ses modalités est discuté ouvertement dans les cercles de pouvoir (c’est le “poids” de chacun qui est discuté).

C’est aussi dans ce cadre qu’on peut comprendre la “récupération” politique de l’écologie, et en particulier du problème du réchauffement climatique d’origine anthropique afin de pouvoir justifier qu’à un problème mondial doive nécessairement correspondre un gouvernement mondial.

Jusqu’à aujourd’hui, la récupération politique de l’écologie n’a pas permis de transformer radicalement le monde. Face à la récente et rapide montée du populisme qui risque de venir contrarier ce processus, l’épidémie de Covid 19 semble être une opportunité de changement.

Covid 19 est un non-évènement statistique

En effet, commençons par un constat : avec quelques mois de recul, on peut désormais affirmer que – si 2020 restera comme une année mémorable dans nos vies et probablement aussi dans l’Histoire – en elle-même, d’un point de vue statistique, l’épidémie nommée Covid 19 est un non-évènement.

Entendons-nous bien, il n’est pas question de nier l’éventuelle dangerosité de la Covid 19 pour certaines personnes selon leur profil (âge, sexe, état de santé avant contamination, …) ni de nier les symptômes, dégâts ou séquelles spécifiques à la maladie, mais bien de replacer l’épidémie dans son contexte général où, à ce jour en 2020, 1,5% seulement des morts dans le monde sont imputables à Covid 19.

En effet, c’est bien ce bilan qui il est permis de faire compte tenu de la fin de la première ou unique vague de Covid 19 que refuse depuis le début les prétendus décodeurs de ce que serait la “bonne information” qui justifie jusqu’à ce jour qu’on ne réfléchisse pas sur le hiatus manifeste entre la maladie et son traitement médiatique, sanitaire, politique.

Quelque soit la manière dont on aborde les chiffres (d’ailleurs, très sérieusement sujets à caution quant aux décès par le Covid et non avec), l’épidémie Covid 19 n’est pas statistiquement exceptionnelle :

– Sa létalité est estimée comprise entre 0,1% et 0,5% (0,2% selon l’IHU de Marseille, 0,26% selon le CDC états-unien, 0,5% à Bergame en Italie), soit une létalité égale à celle d’une grippe saisonnière voire du double.

– Le nombre de morts du Covid 19 sur une saison n’est pas si éloignée de celle d’une grippe saisonnière : 802 000 décès pour le Covid 19 quand la grippe saisonnière peut tuer jusqu’à 690 000 personnes les années les plus virulentes, après la protection apportée par la vaccination anti-grippale, selon l’OMS.

– Comparée aux autres causes de décès, c’est à titre d’exemple 10 fois moins que les décès liés aux pathologies cardio-vasculaires (9 millions), 4 fois moins de décès liés au tabagisme (3,2 millions, sans que le tabac ne soit interdit…) ou même seulement 80% des décès de la tuberculose (1 million, qui est aussi une maladie infectieuse). Pour un quarantenaire vivant en France, le risque de mourir du Covid 19 (taux de létalité X taux de contamination) est d’une chance sur 35 000. Pour un enfant, une chance sur 2,2 millions…

– L’âge médian des décédés du Covid 19 est à peu près égal à l’âge médian de fin de vie : 84 ans en France selon les statistiques officielles, et 92% des personnes décédés de la maladie avaient 65 ans et plus.

– La surmortalité statistique de l’année (et non celle d’un mois précis comme ceux du mois de mars ou d’avril qui correspondent au pic de l’épidémie) semble inexistante d’un point de vue historique (depuis 1945).

Il semblerait par ailleurs faux d’arguer que ces chiffres seraient le résultat d’actions (masques, traitement, confinement) quelconques : des masques, nous n’en avions pas en France, de traitement non plus (ou interdit) et le confinement ne semble avoir aucun autre impact sur la mortalité totale que celui de “lisser la courbe” de ces décès (l’étude du Professeur Denis Rancourt suggère même que ce sont justement ces mesures politiques qui sont responsables du pic observé et de nombreuses autres maladies n’ont pas été détectées ou soignées). Un pays comme la Suède qui a décidé de ne rien faire se retrouve d’ailleurs avec des résultats comparables à tous les autres pays européens.

Comme chacun le sait, si le Covid 19 a été une épidémie (statistiquement) banale, son traitement a, lui, été, par contre, tout à fait exceptionnel. Absolument historique, même.

Mais Covid 19 a bénéficié d’un traitement médiatique jamais vu

L’outil de mesure de bruit médiatique développée par la société Kantar (en partenariat avec Médiamétrie) qui mesure l’intensité et la durée d’exposition des français (en unité UBM) à des messages médiatiques (minute de radio ou de télévision ou nombre de pages de lecture) montre que la médiatisation du Covid 19 a été – je cite – “hors-norme”, tant en intensité (pic historique de l’outil, depuis sa création il y a 20 ans) qu’en durée (130 journées où l’épidémie de Covid 19 a été à la une de l’actualité).

A titre d’exemple, le nombre de messages auxquels les français ont été exposés au sujet du Covid 19 a été de 51 messages par français et par jour du 17 mars au 10 mai…

Un traitement sanitaire et/ou politique jamais été vu

C’est bien simple, le confinement de toute la population d’un pays n’a jamais été pratiqué une seule fois dans l’Histoire.

Même la seconde guerre mondiale, qui a vu l’imposition de couvre-feu notamment, n’a pas restreint à ce point les libertés de se déplacer, d’entreprendre, etc.

Si les traitements médiatique et politique n’ont pas empêchés l’épidémie de se propager, de croitre puis de décroître, de manière plus ou moins prévisible, par contre, ces deux traitements hors-normes ont eu des conséquences exceptionnelles.

Le Covid 19 a instauré une peur terrorisante parmi la population

La psychose créée par le Covid 19 a augmenté de façon notable l’anxiété des populations, les cas de dépression voire les suicides.

Le Covid 19 a effondré simultanément les économies du monde entier

Consécutivement aux confinements décidés par les gouvernements, on prévoit pour le monde la pire récession depuis la seconde guerre mondiale, voire pire que la crise de 1929.

Par ailleurs, de manière inédite, cette crise va affecter l’entièreté des pays du monde de manière simultanée, alors que les crises de 1929 ou 2008 étaient plus localisées géographiquement.

Selon les projections du FMI de juin 2020, le PIB mondial devrait se contracter de 4,9 % en 2020, d’environ 10% en zone Euro et jusqu’à 14% pour la France.

Aux USA, 40 millions de locataires risquent l’expulsion.

Pour faire face à cette crise économique de “l’offre” et “de la demande”, les Etats du monde entier augmentent leur endettement dans des proportions vertigineuses, les banques centrales font tourner à fond la planche à billet et rachètent des actifs pour éviter l’effondrement des cours en Bourse.

Cette explosion de la masse monétaire, décorrélée de la production réelle de richesses par l’économie fait craindre pour l’avenir une crise monétaire majeure – voire l’explosion de la “bulle du tout” (c’est à dire de tous les actifs : actions, obligations, immobilier, …) et l’arrivée de l’hyperinflation.

Ainsi, comme nous venons de le voir, c’est du seul fait d’un traitement médiatique et politique parfaitement exceptionnel et uniforme sur la planète (historique serait le mot puisqu’il n’y a pas de précédent) que cette épidémie somme toute assez banale (d’un point de vue historique justement) est venue effondrer – de manière à nouveau historique – toutes les économies mondiales en même temps. Sans ce traitement anormal (bruit médiatique et confinement), de manière probabiliste, il y a fort à parier que cette épidémie n’aurait eu strictement aucune conséquence sur l’économie mondiale sans que le mortalité globale mondiale s’en trouve affectée.

Nécessairement, ce constat interroge. En effet, la situation que nous connaissons est à proprement parler une hystérie, comme vient d’en faire le constat l’ancien premier ministre australien Tony Abbot dans The Guardian.

D’autant qu’alors que l’épidémie a pratiquement disparu (pour l’instant, en tout cas), de nouvelles contraintes sont venues remplacer la mesure du confinement afin de prévenir le retour de l’épidémie et/ou résurgence et/ou nouvelle vague : l’obligation sans cesse étendue davantage de porter un masque. D’abord, dans les lieux clos, puis dans les rues bondées et désormais dans des villes ou départements entiers. Cela alors que l’efficacité du masque ne semble pas prouvée et qu’en dehors du pic épidémique, on peut sérieusement s’interroger sur le bénéfice / inconvénients. Ce qui fait dire à de nombreux professeurs, médecins, épidémiologistes que ces mesures relèvent soit de l’hystérie collective soit sont purement politiques.

Sébastien LEBLET

Volti

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