Esclavage et repentance

L’esclavage de masse a toujours existé dans le monde et dans toutes les civilisations, il n’a rien de spécifiquement occidental.
Aujourd’hui encore, il existerait plus de 40 millions d’esclaves dans le monde, mais les esclavagistes ne sont pas des Blancs. De ce fait leur sort ne mérite pas l ‘attention des anti-esclavagistes professionnels.

Dans le passé le monde occidental a pratiqué l ‘esclavage sous la forme de ce qu ‘on a appelé le commerce triangulaire. Cette traite négrière constitue un crime contre l ‘humanité.
Il est étrange cependant que des mouvements noirs ne demandent des comptes qu ‘à ce seul Occident. La dernière attaque contre la statue de Colbert, devant l ‘ Assemblée Nationale, est un exemple de ce comportement.
De comptes ils en demandent donc à l ‘ Occident mais ils pourraient en demander également aux représentants d ‘autres civilisations. La traite négrière orientales , surtout arabe , a été aussi très importante . Elle aurait concerné 17 millions d ‘individus. L ‘esclavage serait de plus encore pratiqué de nos jours par certains pays arabes.

La traite négrière occidentale a concerné elle environ 11 millions de personnes. Elle est spécifique par ce qu ‘on a appelé le commerce triangulaire.
Le commerce triangulaire, aussi nommée traite atlantique ou traite occidentale, est une traite négrière menée au moyen d’échanges entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, pour assurer la distribution d’esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde (continent américain), pour approvisionner l’Europe en produits de ces colonies et pour fournir à l’Afrique des produits européens.

Le commerce triangulaire inclut donc le passage des navires occidentaux sur les côtes africaines pour échanger des esclaves contre des marchandises. Les marchandises arrivant d ‘Europe servait à acheter des esclaves lors de l ‘escale en Afrique noire. Les esclaves étaient vendus aux Blancs par des Noirs. Ceux-ci se sont donc rendus complice d ‘un crime contre l ‘humanité.
Ces esclaves étaient capturés dans le cadre de la traite intra-africaine : des Noirs qui mettaient en esclavage d ‘autres Noirs avec deux buts : profiter de leur travail, fournir les Blancs.

Une frange des Noirs installés en Europe demande des comptes à l ‘Occident , voire des réparations morales et/ou matérielles. S ‘ ils sont issus directement du continent noir on peut leur faire remarquer qu ‘ils sont les descendants des vendeurs d ‘esclaves. Telle est la vérité qu ‘il ne faut pas oublier de faire connaître dans un temps où les revendications de certains groupes Noirs anti-esclavagistes pourraient tourner au racisme anti-blanc.

Sources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Grenouilleau

https://www.jeuneafrique.com/496580/societe/le-tabou-de-la-traite-negriere-arabe

https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Des-Africains-ont-eu-leur-part-dans-la-traite-des-Noirs-_NG_-2009-11-12-568672

https://www.lepoint.fr/monde/le-monde-compte-plus-de-40-millions-d-esclaves-24-11-2017-2174828_24.php

paulau

Un Commentaire

  1. Le grand-père d’Assa Traoré possédait-il des esclaves ? Intéressant reportage sur l’esclavage au Mali, chez les Soninkés, l’ethnie à laquelle appartient Assa Traoré, et tout particulièrement à Kayes, dont son grand-père fut gouverneur. Issu de la noblesse locale, il a probablement lui même possédé des esclaves.
    https://www.youtube.com/watch?v=Hh1WfUQxOaA&feature=emb_logoIl y a même eu des manifs en France contre l’esclavage chez les Soninkés, mais aucun média ne les relaient. Pourtant, cet esclavage là est toujours en vigueur. https://www.youtube.com/watch?v=Rd0WYbvaFLs&feature=emb_logo

    Les « Soninkés » : des esclavagistes négriersSelon soninkaxu.com « le nom de Traoré est une déformation du nom de Tarawélé, un des quarante-quatre clans de l’ethnie Soninké, ethnie qui s’étend essentiellement en Afrique de l’Ouest sahélienne » (Mali, Mauritanie).L’occasion d’en apprendre un peu plus sur les racines ethniques de la famille :« Après leur conversion à l’islam au XIe siècle, les Soninkés se sont dispersés en Afrique de l’Ouest pour fonder, entre autres, le royaume de Galam, spécialisé dans le commerce de l’or, de la gomme arabique et … des esclaves …  capturés dans d’autres tribus et vendus sans aucun état d’âme, non pas aux méchants blancs mais aux Maures dont ce commerce était la spécialité ». « La société soninké évoluera très vite et ce, dès l’époque précoloniale,  vers un modèle esclavagiste extrêmement brutal. A la fin du XIXe siècle, alors que les blancs ont aboli l’esclavage depuis un demi-siècle, la société soninké compte près de la moitié d’esclaves qu’il faut réprimer par la violence et parquer  dans des quartiers réservés. Ces malheureux captifs ne connaîtront l’affranchissement qu’à partir du début du XXe siècle sous l’influence des vilains occidentaux colonisateur. Il est à noter que les traditions ont la vie dure chez les Soninkés puisque des cas d’esclavagisme perdurent encore de nos jours dans leur société en particulier en Mauritanie, les Maures et les Soninkés étant depuis toujours les spécialistes de ce type de commerce »

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