Connaissez-vous les effets de la peur sur le cerveau ?

La peur qui induit des comportements irrationnels dans le cas d’associations, comme le démontre l’expérience de Pavlov. Le contexte actuel de peur, monté en épingle par les “déclarations d’experts”, les articles alarmistes ultra médiatisés, les mesures confiscatoires de nos libertés, tout cela associé, ça donne quoi ? La peur ! Ça contribue fortement à ce que cette peur soit généralisée. On vous demande de penser, d’agir, de réagir selon une situation qui a été amplifiée à l’extrême. Des médecins, généticiens et autres virologues du monde entier alertent ICI, ICI, ICI, ils sont censurés par les plateformes de partages, classés sans autres formes de procès, dans la catégorie des affreux conspirationnistes, pourvoyeurs de “fake news”. Contrôler la peur, rationaliser les informations, pour éviter des actions qui feront le jeu de ceux qui tirent les ficelles, ce qui leur permettra d’instaurer un régime dont personne ne veut. Cui bono ? Partagez ! Volti

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Source Aphadolie

Lorsque vous avez peur, votre cœur s’accélère, vos yeux s’écarquillent, votre niveau d’attention augmente (vous êtes capable de vous concentrer davantage et plus longtemps), etc. Mais que se passe-t-il réellement dans le cerveau dans une situation de ce genre ?

Nous donnons le nom de peur à la sensation d’angoisse que nous ressentons en cas de danger ou de menace, réels ou imaginaires. Dans le cerveau, la peur est le résultat de l’activation d’un système d’alarme adaptatif face à un danger. Cela conduit à des changements physiologiques, comportementaux et cognitifs nous aidant à survivre.

Dans le domaine des neurosciences, la peur a été reliée à une structure cérébrale : l’amygdale. Celle-ci se situe dans le système limbique et joue un rôle fondamental dans la recherche et la détection de signaux de danger, en plus d’être impliquée dans d’autres émotions. L’amygdale est généralement inactive mais se met en marche face à la moindre menace.

Cependant, plus récemment, on a découvert que d’autres structures et réseaux étaient impliqués dans la peur ; ensemble, ils préparent notre organisme à faire face à une menace. En fait, une récente méta-analyse a permis de découvrir que l’amygdale n’est pas la structure la plus importante en ce qui concerne la peur.

Apprentissage de la peur

Même si la peur se produit de façon naturelle, une grande partie de nos peurs se produisent par apprentissage. C’est ce qui s’appelle le conditionnement de la peur : il peut avoir lieu de façon intentionnelle.

Cet apprentissage de type pavlovien se produit lorsque vous reliez à plusieurs reprises un stimulus neutre (par exemple, un carré) à un stimulus aversif (par exemple, un bruit fort).

Ainsi, le stimulus neutre qui, en principe, ne provoque aucune réaction, finit par déboucher sur une réponse conditionnée, comme le fait de se boucher les oreilles.

L’apprentissage de la peur peut se voir dans des troubles où la personne n’avait auparavant aucune sensation négative associée à un événement. Par exemple, quelqu’un qui était capable de prendre les transports publics mais qui, après plusieurs crises de panique et l’impression de pouvoir mourir, n’arrive plus à monter dans un bus.

Aires cérébrales

Pour le dire très simplement, la peur dans le cerveau active les aires cérébrales suivantes : l’insula, le cortex cingulaire antérieur dorsal et le cortex préfrontal dorsolatéral :

  • L’insula : il se trouve de chaque côté du cerveau. Cette région intègre des informations de type cognitif, physiologique et est liée à la formulation de prédictions sur ce qui peut se passer. Elle est également chargée d’intégrer des émotions provenant de l’amygdale et des sens, en donnant lieu à des interprétations de menace. Enfin, elle est liée au conditionnement aversif car elle anticipe les conséquences.
  • Le cortex cingulaire antérieur dorsal : il joue un rôle essentiel dans l’apprentissage de la peur et dans le comportement d’évitement, ainsi que dans l’expérience subjective de l’anxiété. Il agit en tant que médiateur dans des situations de conflit, en déterminant l’importance d’un stimulus, en dirigeant notre attention et en apportant de la rationalité. Plus il s’active, plus nous sommes attentifs, et plus la peur est grande.
  • Le cortex préfrontal : la région dorsolatérale est liée à la régulation émotionnelle de la peur et à l’expression de réponses physiologiques. Par ailleurs, la région ventro-médiane permet de distinguer les stimuli menaçants des stimuli sûrs.

Expression comportementale de la peur

Lorsque nous ressentons de la peur, notre cerveau réagit rapidement et involontairement. Il met en marche un réseau complexe qui permet d’émettre des comportements afin d’échapper à cette situation.

En d’autres termes, l’insula nous fait commencer à transpirer, notre rythme cardiaque s’accélère et nous prépare à fuir, nos jambes s’activent pour courir. Le cortex cingulaire antérieur centrerait l’attention sur le danger. L’insula activerait les réponses physiologiques pour préparer le corps à la fuite. Et le cortex préfrontal mettrait en place des situations cognitives pour faire face au danger (choisir entre demander de l’aide ou courir, par exemple). En définitive, le cerveau intervient dans la survie.

Cependant, si le comportement de fuite ou les pensées deviennent excessifs, un schéma de comportement de désadaptation peut se produire. Par exemple, on peut en arriver à ne plus sortir de chez soi.

Dans ces cas, l’insula interprète comme menaçant un stimulus qui ne devrait pas l’être, ou le cortex cingulaire nous fait nous concentrer sur des stimuli neutres. Sous l’influence du cortex préfrontal, nous avons tendance à fuir ou éviter un stimulus qui n’est pas menaçant. En fait, on anticipe un mal dans une situation sans danger, et la peur devient pathologique.

Source :

https://nospensees.fr/connaissez-vous-les-effets-de-la-peur-sur-le-cerveau/

https://www.investigacionyciencia.es/revistas/mente-y-cerebro/el-concepto-del-alma-671/el-miedo-en-el-cerebro-humano-14181

Via Aphadolie

Volti

7 Commentaires

  1. Je peux témoigner que la peur engendre des comportements totalement irrationnels. Perso, depuis que j’ai vu deux rats sur ma façade, je n’ose plus sortir de ce côté de la maison. On est en train de les éliminer, il y en a qui sont morts mais dès que je sors de ce côté du jardin mon cœur bat super fort, j’ai l’impression qu’il va exploser. C’est un vrai supplice et pourtant c’est n’importe quoi. Il y a aussi un serpent(vipère) dans cette partie du jardin, et ça ne me fait rien du tout. Le serpent est pourtant plus dangereux que le rat. Mais j’ai une vraie phobie des rats. La peur est très étrange et totalement irrationnelle. Ca ne m’étonne pas que des êtres aussi malfaisants que nos politiciens en usent pour nous asservir.

  2. De toutes manières tu as raison de te méfier davantage des rats que d’une vipère. La vipère n’est dangereuse que si on la surprend car alors elle n’a pas d’autre solution que de frapper avec ses crocs venimeux. Si tu sais où elle peut se trouver dans ton jardin et si tu fais attention tu ne risques rien, Ce serait différent pour des enfants évidemment. Et si tu fais un peu de bruit elle s’éloigne et se met à l’abri.
    Par contre les rats sont beaucoup plus dangereux. Ces animaux sont vraiment très intelligents, et s’ils sont en groupe ils peuvent attaquer, comme les loups. Ils sont furtifs, discrets et rapides comme l’éclair.

    Dans les deux cas un chien ou un chat est la meilleure protection. Ils attaquent les rats comme les serpents.

    Tu as raison de décrire comment ca se passe. Mais il est possible aussi de maîtriser sa peur, et pour cela il faut connaître le danger. Le pire de tout ce sont les peurs irraisonnées, parce qu’alors on ne peut pas comprendre d’où elles viennent.
    C’est exactement ce que font les autorités en ce moment.

  3. La peur rend les gens irrationnels
    Cela permet de leur faire croire tout et n’importe quoi !
    Les peurs inconscientes sont les pires
    La connaissance Vs Ignorance
    Un combat éternel et sans fin ^^
    Seule la vraie connaissance rend intelligent ^^

    • Tes commentaires sont un peu comme le brin de persil que l’on pose sur un steak, ça habille le plat mais ça n’apporte aucune saveur supplémentaire …

      M.G.

      • Coucou mia Emgé 🙂
        En effet, je déteste le persil, quand tu le bouges de ton plat, tu fout d’la sauce partout !!

        De toutes les façons on a tous ses peurs secrètes avec lesquelles on se bat toute sa vie… Moi une des principales et celle de vieillir et de me flétrir comme un fruit trop mûre….

        Akasha.

        • C’est la crainte de toutes les femmes.
          De nos jours tu peux sans doute te faire opérer pour devenir un mâle. Je ne sais pas si ça pourrait t’aider, mais puisque les mecs se foutent de leur aspect…
          Plus sérieusement, il suffit de se dire que c’est inéluctable, comme la mort. Et de s’y préparer (alors que la société fait tout pour qu’on évite d’y penser). Beaucoup de gens ont compris cela, mais il est vrai que ceux-là on ne les voit jamais à la télé.
          Et bien évidemment, il faut balancer ta télé. Il y a longtemps que tu aurais dû le faire !

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