Forçage génétique, comment la fondation Gates a manipulé l’ONU pour éviter le moratoire. Quid de la technologie utilisée au niveau du vaccin?

On continue dans le “bricolage” du vivant, avec le forçage génétique. Scientifiques et écologistes sont inquiets sur les effets à long terme pour la biodiversité en cas de mutation. Sous des prétextes humanistes, on va toujours plus loin dans la transformation du vivant. Plus besoin d’églises, les “dieux” sont dans les laboratoires. Ce forçage génétique peut-il être employé pour l’élaboration d’un vaccin ? Quelle technique est mise en œuvre pour cette course aux vaccins. Des questions importantes pour l’Humanité. Pour peu que les moutons cessent de brouter, et demandent des comptes. Ces bricoleurs du vivant, doivent être hyper contrôlés par des instances indépendantes, et le peuple doit être informé sans langue de bois. Nous défendons nos libertés, mises à mal par les mesures sanitaires ? Il va nous falloir défendre LA VIE, personne ne peut s’arroger le droit de transformer le vivant, en passant sous silence ce qu’il adviendra pour les générations futures. On bricole les insectes, les petits mammifères et déjà les fœtus humains. Le cauchemar ne fait que commencer.. Partagez ! Volti

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Par Liliane Held Khawam

Toutes nos dernières publications tournent autour du bricolage du vivant sur fond d’idéologie transhumaniste. Il existe une volonté clairement affichée de mettre fin à l’état « naturel » des organismes vivants, rebaptisés « sauvages » par les bricoleurs.

Ces individus, puissamment financés par la micro-élite de la planète finance, se parent de vertueuses intentions. Nous connaissons celles de Bill Gates qui veut sauver la planète, les Africains, les pauvres et les malades du monde. Un bienfaiteur hors du commun si l’on en croit les médias. Et pour atteindre cet ambitieux objectif, il faut s’attaquer aux petites bêtes allant des bactéries et autres virus, sans oublier ces moustiques responsables du paludisme. Voici ce qu’en disait le Journal du Dimanche en 2018:

« On pourra dire tout ce que l’on veut sur son empire Microsoft et les dérives du capitalisme technologique et de la mondialisation qui a fait son succès et sa fortune. Mais la dimension philanthropique du personnage est impressionnante. Pour lui, c’est assez simple : si l’on éradique les maladies du tiers monde, si l’on aide les gens à se soigner, si l’on développe l’accès à la santé et l’éducation, alors l’Afrique, par exemple, non seulement verra sa démographie se stabiliser et deviendra plus prospère, mieux arrimée au reste du monde. »

https://www.lejdd.fr/International/pourquoi-bill-gates-veut-sauver-lafrique-du-paludisme-3629057

Mais Bill Gates n’est pas le seul promoteur du désir d’en finir avec les imperfections de la Nature. Il est entouré d’une horde de scientifiques très intéressée par le fait de recréer un vivant débarrassé des limitations naturelles.

Le philosophe transhumaniste David Pearce a préconisé l’utilisation de forçages génétiques basés sur CRISPR pour réduire la souffrance des animaux sauvages.

Vinding M (2018-08-01). « Reducing Extreme Suffering for Non-Human Animals: Enhancement vs. Smaller Future Populations? ». Between the Species.

 Kevin M. Esvelt, ce biologiste américain, qui a contribué au développement de la technologie du forçage génétique, fait valoir un argument moral en faveur de l’élimination du ver à vis du Nouveau Monde grâce à de telles technologies en raison de l’immense souffrance que subissent les animaux sauvages infestés lorsqu’ils sont mangés vivants.

Esvelt K (2019-08-30). « When Are We Obligated To Edit Wild Creatures? ». leapsmag. Retrieved 2020-05-03.

Voici encore un autre exemple édifiant. L’industrie des OGM travaille sur un plan pour rendre acceptable sa technologie controversée aux États-Unis et au Canada : faire passer les arbres transgéniques pour un moyen de sauver certaines espèces et forêts menacées. Une pétition « Non aux OGM dans les forêts ! » a été lancée:

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1219/non-aux-ogm-dans-les-forets?fbclid=IwAR06vbETLGuT2ECUT9LBeMq44vtFfRpYJW3kI9SPQYGipenfL1LGJ-BL3FM

Là aussi, nous constatons les mêmes intentions supposées nobles des bricoleurs du vivant: « Le châtaignier d’Amérique, autrefois très répandu, a presque totalement disparu à cause d’un champignon venu d’Asie. Aujourd’hui ne restent que quelques spécimens adultes dans les forêts de l’Est des États-Unis et du Sud-Est du Canada. Des chercheurs ont donc modifié le matériel génétique du châtaignier de manière à ce que l’espèce d’arbre soit résistante à l’acide oxalique produit par le champignon. Dès que possible, ils espèrent planter dans les forêts des arbres OGM issus de leur laboratoire, afin qu’ils se dispersent dans la nature. Le châtaignier d’Amérique retrouverait alors son habitat et le génie génétique serait déclaré sauveur de la forêt… »

Ces gens s’enhardissent toujours plus dans leur quête de modifier l’ensemble des vivants, et de nous faire basculer dans le transhumanisme, car l’enjeu est définitivement lové à ce niveau:

Faire basculer la terre dans l’ère post-humaniste. Il s’agit ni plus ni moins d’un génocide planétaire qui ne dit pas son nom. Aucun vivant n’est oublié de la liste, car le transhumanisme exige de mettre fin à l’humanité telle que nous la connaissons. Et cela passe entre autres par le bricolage des gènes. Et voici tous les niveaux potentiellement concernés.

Les domaines concernés par le génie génétique

Pour fuir devant leurs responsabilités, nombre d’Occidentaux, soutenus par les médias de masse nous influencent pour que l’on pense que toutes ces choses écocidaires viendraient de Chine. Un pays lointain dont on ne parle pas la langue, etc. Facile. Les Chinois sont régulièrement utilisés pour mettre en avant les dérives éthiques, sous-entendant que c’est la faute de leur gouvernement, etc. etc. etc. Mais nous ici, nous savons que les seuls à posséder les finances nécessaires et suffisantes pour développer ce genre de projet sont des patrons occidentaux qui accessoirement tiennent l’ensemble des créances publiques de la planète. La Chine est sur la liste et bien tenue par les quelques-uns qui se rêvent immortels.

Dans l’une des précédentes publications, nous découvrions un scientifique chinois qui avait bricolé des fœtus humains pour les rendre résistants au Sida. Cette annonce faite en 2018 aurait surpris la communauté scientifique.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/07/24/important-introduction-a-crispr-la-methode-qui-pourrait-modifier-le-genome-humain-transhumanisme/
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-chine-fait-naitre-des-bebes-genetiquement-modifies-798755.html?

Pourtant: « Dès , des scientifiques britanniques avaient été autorisés par les organismes de réglementation à modifier génétiquement des embryons humains en utilisant CRISPR-Cas9 et des techniques apparentées à condition que les embryons soient détruits dans un délai de sept jours. » Vous lisez bien!

James Gallagher, « Scientists get ‘gene editing’ go-ahead », BBC News,‎
« Britain approves controversial gene-editing technique » [archive],  

Des Franfenstein remettent ça sur… des embryons humains

Récemment, nous apprenions qu’une nouvelle expérience fut menée par le Francis Crick Institute, un centre de recherche biomédicale de Londres. Et vous savez quoi, Kathy Niakan et ses collègues ont utilisé CRISPR-Cas9 pour supprimer un gène nommé POU5F1 chez 18 embryons humains. Lorsqu’ils ont procédé au séquençage génétique d’un chromosome, ils se sont aperçus que dix embryons présentaient de graves anomalies dont quatre avec des délétions ou des additions de séquences directement adjacentes à l’endroit où l’ADN avait été cassé. L’histoire ne dit pas quel est l’âge limite des embryons que ces individus sont autorisés à triturer.

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/genetique-experience-embryons-humains-genetiquement-modifies-tourne-fiasco-81582/#xtor=EPR-57-%5BALERTE%5D-20200619

Il est utile à ce stade de rappeler que des « scientifiques » et des « féministes » ont milité pour légaliser l’avortement à 9 mois de grossesse. Que deviennent ces bébés? Sont-ils maintenus vivants et servent-ils aux génies des laboratoires? Plus grave si cela est possible, en 2012, des chercheurs d’Oxford nous expliquaient que tuer des bébés n’était pas différent d’avorter. Il finit par y avoir une cohérence non-éthique confirmée avec l’abandon des personnes âgées souffrantes à qui l’on a refusé les soins durant le Covid… A méditer.

The ‘9 month abortion’ is a myth. British women must be allowed to end pregnancies without facing jail 
Killing babies no different from abortion, experts say

Qu’est-ce que le forçage génétique

Le forçage génétique (gene drive en anglais) ou guidage génétique, est une technique du génie génétique, apparue au début du XXIe siècle. Elle utilise la technique CRISPR/cas9 (Voir nos précédentes publications sur le sujet). Le forçage génétique permet de favoriser l’héritage d’un gène particulier et d’augmenter sa prévalence dans une population. (Wikipédia)

Le forçage génétique peut – en théorie – être utilisé pour la prévention de la propagation d’insectes porteurs de maladies (en particulier les moustiques transmettant le paludisme, la dengue ou l’infection à virus Zika), pour contrôler les espèces envahissantes ou pour éliminer la résistance aux herbicides ou aux pesticides de certaines espèces.

La technique peut être utilisée pour ajouter, interrompre ou modifier des gènes d’une population entière de manière à provoquer une réduction drastique de cette population en réduisant ses capacités de reproduction.

Plusieurs mécanismes moléculaires peuvent servir au forçage génétique. Des modules génétiques synthétiques ayant des propriétés similaires ont été développés en laboratoire comme une technique d’édition de génomes de populations.

Parce que le forçage génétique constitue un moyen d’altérer artificiellement l’héritage de certains gènes, cette technique constitue une étape majeure dans le monde de la biotechnologie. L’impact potentiel de la libération des mécanismes de forçage génétique dans la nature soulève des préoccupations bioéthiques majeures concernant leur développement possible et la gestion qui devra en être faite. (Wikipédia)

Des humains génétiquement modifiés? Bientôt possible grâce à la révision de la loi bioéthique. 

La Fondation Bill et Melinda Gates en financeur

Austin Burt, un généticien de l’Imperial College de Londres, a proposé la possibilité de construire des moteurs génétiques basés sur des gènes naturels « égoïstes » utilisant l’endonucléase dès 2003.(Wikipédia). Etait-ce une réponse potentielle à l’ »épidémie » de SRAS causée par le SARS-CoV-1, syndrome respiratoire aigu sévère, maladie qui émergea à fin 2002 en Chine pour éclater au niveau mondial en 2003 faisant 8000 cas et près de 800 morts? Rappelons que SARS_CoV-1 présente une similarité du génome de 80% avec lcelui de SARS-CoV-2, le nouveau coronavirus, COVID-19.

https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/ausbrueche-epidemien-pandemien/vergangene-epidemien-pandemien/sars-2003-04-weltweit.html
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7224694/

L’idée plut à la Fondation Bill et Melinda Gates qui investit 75 millions de dollars (Voir ci-dessous les montants) dans la technologie du forçage génétique. La fondation estimait à l’origine que la technologie serait prête pour une première utilisation sur le terrain d’ici 2029 quelque part en Afrique. Cependant, Gates en 2016 a revu son estimation et il envisage désormais une première utilisation au cours des deux prochaines années (Wikipédia).

https://www.technologyreview.com/2016/09/06/244913/bill-gates-doubles-his-bet-on-wiping-out-mosquitoes-with-gene-editing/

Tout cela ne nous surprend pas puisque nous avions déjà constaté la collaboration entre les Gates et l’Imperial College en traitant le confinement et les modèles hasardeux de Neil Ferguson, M. Lockdown. Regardez les sommes vertigineuses déversées dans cet institut. L’ensemble des secteurs financés sont potentiellement concernés par cette technologie du forçage génétique rendue possible par les ciseaux CRISPR-Cas9.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/quelle-ethique-pour-les-ciseaux-genetiques

Ce texte introduit à la publication de Jonathan Latham, PHD, responsable de The Bioscience Resource Project, groupe de défense d’intérêts de la bioscience liée à l’agriculture.

Ci-dessous, Jonathan Latham relaie l’affaire dans laquelle la fondation Bill & Melinda Gates a manipulé les Etats et l’ONU pour éviter un moratoire sur le forçage génétique, avec tous les risques que cela comporte pour l’avenir de la planète, de l’humanité, de la faune et de la flore. Il expose dans cette publication le montage de la manipulation révélé par des mails.

Les mails disponibles ICI http://www.pricklyresearch.com/webdump/genedrivefiles/

Si nous devions retenir une seule phrase de ce qui est dit là-dessous, ce serait:  » Je suis désolé de vous dire que les prochaines années vont être critiques et que nous allons devoir mener le combat hors du laboratoire« . Et la question qui tue serait de savoir si à l’heure actuelle, les vaccins utilisés contre le coronavirus s’appuie sur le forçage génétique.

J’attends que des spécialistes se prononcent sur la chose. En attendant, je vous mets les vidéos de Inovio, et de Moderna Therapeutics, les 2 entités qui fabriquent les vaccins contre le Covid-19. Cela pourrait expliquer la précipitation du président de la Commission qui planche sur la révision de la loi Bioéthique française.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/07/26/des-humains-genetiquement-modifies-bientot-possible-grace-a-la-revision-de-la-loi-bioethique/

Au vu de la gravité de ce qui précède, M Gates serait bien inspiré d’arrêter de se présenter en tant que victime de la sphère conspirationniste.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-comment-bill-gates-est-devenu-la-cible-favorite-des-complotistes-des-antivaccins-et-de-l-extreme-droite_3925815.html

LHK

Johnathan Latham, un bioscientifique présente la manipulation de l’ONU et des Etats par la Fondation Gates

La Fondation Gates engage une entreprise pour manipuler l’ONU et empêcher le moratoire sur le forçage génétique. Extraits d’un article de Jonathan Latham, 2017

La Fondation Bill et Melinda Gates a versé cette année 1,6 million de dollars à Emerging Ag, »une société internationale de conseil spécialisée dans les communications et les affaires publiques« , pour recruter une coalition secrète d’universitaires afin de manipuler un processus décisionnel des Nations unies sur le forçage génétique, selon des courriels obtenus par le biais de demandes d’accès à la liberté d’information.

La présidente et fondatrice de Emerging Ag est Robynne Anderson, ancienne directrice des communications internationales de CropLife, le lobby mondial pour les industries de la biotechnologie, des semences et des pesticides.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/9/94/Logo_CropLife_International.jpg/1200px-Logo_CropLife_International.jpg

CropLife International est un lobby et une fédération internationale regroupant des entreprises et des organisations professionnelles dans le secteur de la protection des cultures et la biotechnologie végétale. Cette organisation était précédemment connue sous les noms de « Global Crop Protection Federation » (fédération mondiale de la protection des cultures) et de « Groupement international des associations nationales de fabricants de produits agrochimiques ».
Parmi les membres de CropLife International figurent la plupart des plus grandes entreprises du secteur de l’agriculture dans le monde, telles que BASF, Bayer CropScience, Dow AgroSciences, DuPont, FMC Corporation, Monsanto, Sumitomo et Syngenta2.

Toutes les personnes de bonne volonté s’accordent à reconnaître que la technologie du forçage génétique, capable d’extinction génétique, est hautement controversée. Pourtant, elle a été proposée comme étant potentiellement capable d‘éradiquer les moustiques porteurs de malaria, les parasites agricoles, les espèces envahissantes, ainsi que comme ayant des utilisations militaires potentielles.

Le campus de la fondation Gates à Seattle

Les courriels de la FOIA révèlent que le projet coordonné par Emerging Ag a été baptisé « Gene Drive Research Sponsors and Supporters coalition« . Il était composé de trois membres d’un comité des Nations unies appelé Groupe spécial d’experts techniques sur la biologie synthétique (AHTEG), plus un groupe plus important de 65 scientifiques et fonctionnaires recrutés secrètement, mais apparemment indépendants, tous coordonnés par un nombre encore plus important de fonctionnaires (principalement des pays anglophones), de conseillers en relations publiques, d’universitaires et de membres de divers projets financés par Gates.

Le AHTEG sur la biologie synthétique est rattachée à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB). Ce groupe est chargé de créer un ensemble formel de recommandations réglementaires pour aider les gouvernements afin d’éviter les impacts négatifs sur la biodiversité. Ses recommandations sont censées découler des discussions d’un forum d’experts en ligne appelé « The UN CBD Online Forum on Synthetic Biology« .

Le AHTEG sur la biologie synthétique est sur le point de se réunir, le 5 décembre 2017, à Montréal, où les questions relatives à le forçage génétique soulevées dans ce forum en ligne devraient être au centre des discussions.

Les trois membres de l’AHTEG qui ont assuré la coordination avec Emerging Ag sont le Dr Todd Kuiken de l’Université d’État de Caroline du Nord, Robert Friedman du J Craig Venter Institute et le professeur Paul Freemont de l’Imperial College de Londres. Le premier et le dernier représentent des équipes et des institutions qui ont reçu entre elles au moins 99 millions de dollars de l’armée américaine et de fondations américaines, incluant celle de Gates, pour développer et tester les systèmes de forçage génétique.

Selon les courriels, obtenus de l’Université de Caroline du Nord par Edward Hammond de Prickly Research, le financement Gates pour Emerging Ag a été obtenu pour coordonner une « lutte contre les partisans du moratoire sur le forçage génétique« .

Le financement de Emerging Ag a commencé après la dernière réunion plénière de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, qui s’est tenue à Cancún, au Mexique, en décembre 2016, et au cours de laquelle les pays du Sud et plus de 170 organisations internationales ont lancé des appels en faveur d’un moratoire des Nations unies sur forçage génétique. Une lettre intitulée « Un appel à la conservation avec une conscience » est venue s’ajouter à la pression : Pas de place pour le forçage génétique dans la conservation », signée par 30 leaders environnementaux, dont Jane Goodall. La lettre demandait « l’arrêt de toutes les propositions d’utilisation des technologies de forçage génétique, mais surtout de conservation ».

L’une des fonctions principales de Emerging Ag était de recruter des experts. Un courriel de présentation de Stephanie James, de la Fondation américaine des National Institutes of Health (FNIH), et organisatrice d’un atelier sur les messages relatifs aux technologies de forçage génétique, illustre leur objectif [Voici un passage que je vous invite à diffuser le plus largement possible autour de vous. LHK]:

« Par ce courriel, j’aimerais vous présenter Isabelle Coche [de Emerging Ag]. Isabelle s’efforcera d’obtenir une perspective scientifique plus large dans ces discussions. Elle recherche quelques bons scientifiques qui ont une large perspective sur les questions relatives à la transmission génétique et qui sont suffisamment mûrs pour être capables de gérer le genre de conversations qui peuvent survenir dans le cadre de l’arène de la CDB. Isabelle aimerait avoir l’occasion d’expliquer ce que tout cela signifie et quelles activités seront nécessaires pour lutter contre les partisans du moratoire sur le forçage génétique avant la prochaine réunion de la CDB en 2018. Enfin, elle cherche à trouver des volontaires pour soutenir la cause. J’espère que vous serez tous suffisamment intéressés pour prendre contact avec elle afin d’en savoir plus sur ce que cela pourrait impliquer. Je suis désolé de vous dire que les prochaines années vont être critiques et que nous allons devoir mener le combat hors du laboratoire« .

La tâche principale des universitaires secrètement recrutés (ceux qui ne faisaient pas partie du cercle restreint du AHTEG lui-même) était donc de remplir le forum en ligne de la CDB sur la biologie synthétique. Ce forum était censé discuter des vastes préoccupations scientifiques concernant le forçage génétique. Il est à préciser que le processus de la CDB des Nations unies est le seul processus multilatéral qui aborde actuellement la question du forçage génétique.

Les universitaires recrutés ont reçu des briefings quotidiens et des instructions de Emerging Ag sur la manière d’influencer la discussion :

« Je m’appelle Ben Robinson, je travaille avec Isabelle Coche & Delphine Thizy, et je vous enverrai régulièrement des mises à jour sur les discussions qui ont lieu dans le cadre du forum en ligne ouvert de la CDB sur la biologie synthétique. Je surveillerai les contributions et vous fournirai de brefs résumés du contenu et de la teneur des conversations, tout en mettant en évidence les sujets et les messages que vous pourriez souhaiter aborder. Si vous pensez qu’un sujet doit être abordé mais que vous ne disposez pas des ressources ou de l’expertise nécessaires, je peux également vous aider à identifier et à coordonner les personnes les plus aptes à répondre à des questions particulières au sein du groupe ».

Le rôle clé de la Fondation Gates

Delphine Thizy, citée dans le courriel ci-dessus, travaille chez Target Malaria à Londres, en Angleterre. Target Malaria est un projet financé par Gates qui vise à utiliser le forçage génétique contre les moustiques.

Les activités de Emerging Ag ont été supervisées par Jeff Chertack, responsable de programme senior de la politique mondiale et de la défense d’intérêt à la Fondation Bill et Melinda Gates. Il est un ancien responsable des affaires publiques d’Ogilvy PR qui a représenté les géants de la biotechnologie et de l’industrie pharmaceutique à Bruxelles. M. Chertack a fait partie de l’équipe de coordination de la coalition « Gene Drive Research Sponsors and Supporters » de Emerging Ag et a reçu des copies de plusieurs appels stratégiques et de coordination.

Ce n’est pas non plus la première fois que la Fondation Gates fait appel à des académiciens pour influencer l’opinion publique et privée sur les technologies du génie génétique, comme en témoigne son financement de la Cornell Alliance for Science. (https://allianceforscience.cornell.edu/. Financement cf ci-dessous)

Island Conservation

L’organisation à but non lucratif américaine Island Conservation, qui dirige l’utilisation du forçage génétique contre les espèces de mammifères envahissantes, est également très active dans la coordination de la manipulation de l’AHTEG sur la biologie synthétique.

Island Conservation est la cheville ouvrière d’un autre réseau, appelé Genetic Biocontrol of Invasive Rodents (GBIRd). Heath Packard, directeur du marketing et de la communication d’Island Conservation, a incité les académiciens à se joindre au processus de discussion de la CDB dans un courriel daté du 30 mai 2017 :

« Nous vous invitons à vous faire nommer (ou à nommer un collègue) au forum ouvert de la CDB sur la biologie synthétique (juillet-septembre 2017). Il est très important d’avoir des experts comme vous pour aider à équilibrer les discussions politiques qui pourraient autrement être orientées vers l’imposition d’un moratoire sur la recherche sur le forçage génétique, comme nous l’avons vu l’hiver dernier lors de la réunion des parties à la CDB« .

Selon les courriels, Island Conservation dispose de nombreux collaborateurs actifs dans les campagnes de promotion du forçage génétique, non seulement à la CDB mais aussi dans d’autres forums scientifiques et dans les médias. Le personnel de l’Island Conservation était parmi ceux qui ont participé à un atelier sur la « messagerie » organisé par la Fondation des Instituts nationaux de la santé qui semble être une branche indépendante du NIH proprement dit. L’ordre du jour du workshop incluait une présentation de Jeff Chertack de la Fondation Gates intitulée « Présentation des résultats préliminaires sur les tests effectués de forçage génétique et de la terminologie aux parties prenantes et public informé« .

Public Research and Regulation Initiative, PRRI

Les courriels de la FOIA révèlent qu’Emerging Ag a également collaboré avec un groupe de pression appelé Public Research and Regulation Initiative (PRRI) qui est peu connu en dehors de la Convention sur la diversité biologique.

Le PRRI a une opération d’influence connexe qui est antérieure aux efforts d’Emerging Ag. Son historique de lobbying auprès de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique concernant les OGM est mentionné dans des courriels envoyés à un responsable canadien du UN AHTEG. Dans ces courriels, un membre du PRRI, Piet Vander Meer, se vante de son « opération de sauvegarde » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour les experts gouvernementaux et industriels « de même sensibilité » qui siègent au GSET.

Les courriels laissent entendre que des représentants des gouvernements nationaux du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Brésil et des Pays-Bas ont été assistés à distance par le PRRI lors de discussions à huis clos. Pour aider le PRRI, la « Gene Drive Research Sponsors and Supporters coalition » a proposé d’approcher les contacts du ministère américain de l’agriculture (USDA) pour trouver des financements supplémentaires pour les activités du PRRI. Les sources de financement actuelles du PRRI ne sont pas connues mais les anciens bailleurs de fonds comprennent CropLife International, Monsanto et le US Grains Council.

« Il n’y a aucune transparence quant à savoir qui influence les décisions sur l’avenir des écosystèmes mondiaux, les moyens de subsistance des populations ou notre système alimentaire« , a déclaré Dana Perls des Amis de la Terre, aux États-Unis. « Le forçage génétique pourrait avoir de profonds impacts écologiques, sanitaires (santé) et socio-économiques, et les courriels révèlent une tentative secrète de manipulation du système par les partisans du forçage génétique visant à minimiser les réglementations et la surveillance ».

Malgré la perception du public selon laquelle la conservation et la santé publique sont les motivations de la recherche sur les campagnes génétiques, on sait qu’en dehors de la contribution de la Fondation Gates, l’essentiel des financements des campagnes génétiques proviennent de la DARPA, la branche de prospective technologique du ministère américain de la défense.

« Les campagnes de recherche sur les gènes sont une nouvelle technologie puissante et dangereuse et des armes biologiques potentielles qui pourraient avoir des effets désastreux sur la paix, la sécurité alimentaire et l’environnement, surtout si elles sont mal utilisées« , a déclaré Jim Thomas d’ETC Group. « Le fait que le développement de la thérapie génique soit désormais principalement financé et structuré par l’armée américaine soulève des questions alarmantes sur l’ensemble de ce domaine« .

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator

Voir : Financement de l’Imperial College de Londres avant l’année 2009

Voir : Financement de projets à Cornell University pour l’année 2017

Les vidéos explicatives des nouveaux vaccins anti-Covid-19. Est-ce que ces vaccins s’appuient sur le forçage génétique et la méthode CRISPR? A bien regarder et soumettre à des spécialistes indépendants

Liliane Held Khawam

À ne pas manquer :

Forçage génétique, l’avenir du vivant est aux mains de l’élite financière! Dépossédée, l’Afrique est devenue un réservoir de cobayes de la biotech financiarisée.

Extrait :

Nous connaissons l’Afrique comme le continent le plus riche de la planète en ressources tangibles et non virtuelles.

Nous connaissions l’Afrique comme le continent le plus dépossédé par les multinationales voraces.

Nous connaissions l’Afrique comme le continent qui malgré ses ressources, socle d’une bonne part des richesses planétaires, n’a pas droit à une place boursière significative.

Nous connaissions l’Afrique comme le continent n’ayant droit qu’à des monnaies dérivées des occidentales, reliquat de l’histoire endémique de l’exploitation et de l’esclavage.

Eh bien nous découvrons l’Afrique comme le territoire des apprentis-sorciers de la biotech et de leurs coreligionnaires de la Bigpharma.

Mais plus grave encore que tous qui précède, c’est que la bienpensance de l’occident admet qu’un homme ou un enfant africain peut, voire doit, servir de cobayes pour tester in vivo la biotechnologie qui peut faire muter l’humain en HGM (humain génétiquement modifié).

https://lilianeheldkhawam.com/2020/07/26/des-humains-genetiquement-modifies-bientot-possible-grace-a-la-revision-de-la-loi-bioethique/

C’est tout naturellement que nos amis africains sont obligés bien malgré eux à tester le nouveau vaccin contre le nouveau coronavirus, et les nouvelles techniques de forçage génétique.

Les siècles passent, les malfaisances des racistes demeurent… Cet esclavage au profit de big pharma doit cesser sans délai.

Et de manière générale, il n’y a aucune raison de laisser l’avenir de l’humanité entre les mains de quelques individus qui ont apporté la preuve de leur capacité destructrice (cf Dépossession).

LHK

…/….

Volti

3 Commentaires

  1. ” Killing babies no different from abortion, experts say ”
    – il n’y a pas beaucoup pour trouver un lien entre crimes pédosataniques, essais génétique sur enfants, et traffic d’enfants et d’organes…

    Le temps nous révélera ce qu’il en est…
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

  2. Merci Volti pour cette synthèse sur ce génocidaire décomplexé.
    Vu le nombre de sources différentes, il sera difficile de ne pas être informé de tous ses projets funestes.

Les commentaires sont clos.