Le coronavirus : une crise sanitaire révélatrice d’un système qui part à la dérive

Tout a débuté avec la diminution des besoins pétroliers en Chine qui tirait jusqu’à présent le marché international. Puis, les pays développés exportateurs de pétrole ont déclenché une guerre des tarifs qui a mené les pays producteurs pauvres vers la crise, notamment sur le continent africain, lorsque le coronavirus les a touché. Les entreprises redoutent, à ce jour, une importante dépression, avec des effondrements à la suite. 

Le bilan ?

Le Covid-19 a obligé une multitude de pays à opter pour des mesures importantes qui ont affaibli le cours de l’économie. Plusieurs sociétés de fabrication ont cessé leur activité, ce qui remet en question plusieurs projets de fusion. Les marchés de la finance se préparent au contexte d’une récession de toute la planète. Ils ont vu disparaître près de vingt-sept mille milliards de dollars, une perte considérable. La dégringolade boursière est aussi très conséquente.

Plus le confinement se poursuivra sur le long terme, plus la crise économique sera importante. Les défaillances des sociétés devraient être en hausse. Investir sur des actions se révélera bien plus compliqué et il faudra bien choisir votre broker. C’est ainsi, qu’à travers le globe, les pouvoirs publics mettent tout en œuvre afin de faire face au covid-19 et offrir du temps aux sociétés pour s’adapter. La faculté à gérer le mieux possible cette crise déterminera des diminutions séquentielles des PIB mondial ainsi que régionaux.

 

S’agit-il vraiment d’un scénario catastrophe ? La solidarité économique prônera-t-elle dans les mesures prises par les différents Etats ?

En Amérique

Après la Chine et l’Italie, les Etats-Unis constituent le troisième pays recensant le plus de victimes de la pandémie. Un accord sur un plan de relance d’environ deux mille milliards de dollars a été voté par le chef de la majorité républicaine. Celui-ci a pour objectif de sauver la première économie mondiale. Il proposera de l’aide aux hôpitaux et centres médicaux, optera pour de nouveaux vaccins afin de combattre la pandémie.

Dans un premier temps, il s’agit surtout de consolider les bases de l’économie et stabiliser des entreprises importantes du marché afin de réduire autant que possible le nombre de licenciements, tout en les obligeant à rendre des comptes. Cet argent doit également permettre aux petites sociétés de continuer à payer leurs salariés.

En Europe

L’Italie fut le premier pays de l’Europe considérablement touché par la pandémie. L’Etat a donc mis en œuvre, le premier mars, un plan de soutien économique de 3;6 milliards d’euros, c’est-à-dire 0,2% du PIB. En situation d’urgence désormais, avec plus de mille victimes, la France accroît ses mesures et ses images de soutien. Quant au plan de soutien, il s’estime à quatre milliards d’euros et se destine à la French Tech.

En conclusion …

A première vue, toutes les mesures entreprises par les pays semblent s’appuyer sur l’individualisme. Chaque pays choisit leur plan par rapport à leurs propres priorités. Les Etats-Unis en sont la plus claire représentation, avec un président qui ne souhaite pas intervenir. Mais les pays de l’Union Européenne ne sont pas non plus unis et cette pandémie les conduit à des réflexes individualistes. Désormais, comment imaginer une relance de l’économie de chacun des pays sans qu’elle s’inscrire dans une mondialisation qui connaît pourtant certaines limites, comme le montre cette pandémie ? Comment réussir à surmonter l’affichage de l’éclatement des diverses politiques de l’économie dans le contexte d’un rétablissement important des confiances réciproques ?

Maxime Beggiato

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2 Commentaires

  1. L’onu, l’oms, l’europe ce sont des fonctionnaires
    Pas des visionnaires, pas des entrepreneurs, peu d’initiatives sauf par la loi de la nécessite (loi universelle)
    Ils appliquent les lois, ou en creent d’autres, il ne faut pas leur demander de réagir a ce qui n’est pas prevu

    Et l’europe se grippe en permanence avec les lois a voter a l’unanimité
    Si un seul pays, ou quelques uns ne sont pas d’accord, il va falloir des mois ou des années de négociation
    Une minorité de blocage empeche tout
    Il faudrait des responsables a qui parler et non pas convaincre une assemblée d’interets divergeants soumis au lobby

    Il faudrait un président a l’onu et en Europe
    Quelqu’un qui aurait un pouvoir de décision
    Aucune entreprise ne fonctionne sans un leader ou un président

    Et quand dans une entreprise, les décideurs ne sont plus que les actionnaires, tout sera vu de maniére comptable par rapport a l’argent
    Comme sanofi qui va licencier 1700 personnes, pour économiser 2 milliards, juste après avoir distribué 4 milliards de dividende contre toute forme de morale
    La crise n’est qu’un prétexte pour licencier et gagner plus d’argent pour les actionnaires, même si sa détruit une partie de l’entreprise des compétences

  2. Créer une situation de crise pour tuer et racketer et soumettre des gens,
    n’appelle t-on pas cela une guerre ?

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