Non, la France n’est pas en guerre !

Un peu de bon sens et le décryptage de la situation que nous subissons, ne nuit pas. Puissent les français résister et ouvrir les yeux. Merci à Élysées ! Partagez ! Volti

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Source Antipresse n°225 via Olivier Demeulenaere

Un article de l’excellent Slobodan Despot. OD

« …Enfin, pas celle qu’on lui promet. La France risque de se réveiller demain en comprenant qu’elle était elle-même la cible de la guerre proclamée par M. Macron. Mais il sera trop tard. Avec ou sans virus, elle devra vivre pieds et poings liés.

Le monde qui est entré dans le Coronavirus n’en sortira plus. Ce qui en sortira sera quelque chose de radicalement différent. Nous ne savons pas quelle sera la portée de ce virus sur le corps physique de l’humanité, mais nous voyons déjà son action sur son corps social. L’exemple français est très parlant.

La guerre… contre qui ?

Le 16 mars dernier, M. Macron a solennellement proclamé : «Nous sommes en guerre» et la nation entière lui a emboîté le pas, lui qu’elle détestait hier encore. Depuis les balcons où ils sont confinés, les Français comptent les entorses à la loi martiale et s’empressent de les dénoncer sur les réseaux sociaux voire plus haut. Ils sont si émoustillés par les harangues dont on les bombarde à longueur de journée qu’ils ne remarquent même pas le danger de cet entraînement.

Non, la France n’est pas en guerre. Pour sa sauvegarde en tant que peuple et en tant que démocratie, elle doit s’ôter cette idée de la tête. Elle est en situation de pandémie, une situation que les structures compétentes de l’Etat sont censées savoir affronter. Ce qui l’attaque n’est pas un adversaire humain, c’est une maladie. Lorsque la France était ravagée par la peste, on ne parlait pas de guerre, mais de fléau de Dieu. Lorsque la France entre concrètement en guerre contre quelqu’un, comme lorsqu’elle participa au bombardement de la Serbie ou de la Libye, le président ne va surtout pas dire au peuple qu’il est en guerre.

La guerre dont on parle aujourd’hui n’en est pas une… à moins qu’on ait oublié d’ajouter l’adjectif : guerre civile.

La transmissibilité de cette maladie est un levier de contrôle absolu de la population. S’il ne s’agissait que de notre vie, personne ne pourrait rien nous imposer. Mais par la contagion nous sommes liés par un réseau de responsabilités — et donc de culpabilités — enchaînées. En proclamant que le virus est l’ennemi, les citoyens sont tous des vecteurs potentiels de l’ennemi. Autrement dit, des collabos, et à ce titre potentiellement justiciables comme tels: avec rigueur et de manière expéditive. Par extension de la métaphore, la régulation de leurs conditions de vie et de travail peut dorénavant elle aussi être «militarisée». (1)

C’est ainsi qu’avec la «déclaration de guerre» de M. Macron, le collimateur s’est subrepticement déplacé de la maladie vers ses vecteurs potentiels sans même qu’ils aient senti la pastille rouge du pointeur laser se poser sur leur front.

Pour en arriver là, il aura fallu les nouvelles dantesques de Chine, puis ce brusque saut de cavalier vers l’Iran et l’Italie à nos portes. L’Italie où la maladie se déchaîne… avant tout sur ceux qui, hélas, étaient d’emblée les plus exposés(2). Il aura fallu, dès le départ, une surenchère de dramatisation médiatique, souvent inconsciente. Par exemple, le simple fait de parler initialement du Coronavirus au lieu d’un coronavirus, membre d’une famille étudiée depuis les années 1960 et comprenant aussi bien le SARS de 2003 que des «types de coronavirus bénins», naturellement hébergés par l’homme.

En France, le jour où la guerre est officiellement déclarée (16 mars), le COVID_19 a officiellement fait 148 morts sur 6645 cas confirmés. C’est grave et préoccupant, mais on est loin, comme l’explique le Pr Didier Raoult, du pic de mortalité saisonnière associée aux infections virales de 2017 qui avait fait plus de 10’000 morts (et qui correspondrait, pour un même taux de mortalité déclaré de 2,2%, à quelque 500’000 contaminés).

Devoir de pessimisme, congé de la raison

«Certes», nous dit-on, «mais attendez de voir !» En effet, nous ne savons rien de ce qu’il arrivera demain. Les courbes de progression du virus peuvent frôler la verticale, il peut soudain muter et tuer 60% des contaminés comme le H5N1. Tout peut arriver — y compris un dégonflement de la menace comme ce fut le cas avec H1N1. Mais on a comme l’impression que personne n’a envie d’entendre les hypothèses intermédiaires. Seule l’option du pire a pignon sur rue, car l’incertitude en matière de santé publique ne profite qu’aux pessimistes. Ce devoir de pessimisme, c’est l’avantage stratégique d’une épidémie en termes de contrôle des masses. On n’en voudra à personne d’en avoir fait trop; on lynchera celui qui sera suspecté de n’en avoir pas fait assez. (3)

C’est une véritable crémaillère vers la dictature, un mur de confinement auquel chacun, depuis le simple pékin psychosé jusqu’au ministre qui ne peut «faire moins» que ne lui enjoignent les médias, ajoute de bon cœur sa petite brique — tout en se privant d’une part de raison et de libre arbitre.

Si l’Etat français se considérait réellement en guerre avec le virus, il réquisitionnerait des usines pour fabriquer des masques au lieu de bloquer celles qui peuvent en procurer rapidement(4). Il mettrait immédiatement à profit les résultats encourageants de la chloroquine(5) plutôt que de les noyer dans des débats cauteleux. Il desserrerait l’étau psychologique dévastateur que représente le confinement à domicile, mesure carcérale qui génère déjà des conflits graves et des effondrements psychologiques. La résistance morale de la population est un facteur clef de toutes les guerres, autant que les forces armées, et c’est ce facteur dont les mesures extrêmes sont en train de priver le pays.

L’état de guerre, c’est l’abolition de la vie parlementaire et des libertés, le gouvernement par décret-loi, le droit d’ingérence du pouvoir dans toutes les sphères de la vie privée et le monopole de l’Etat et de ses relais sur les fake news. C’est sans doute à quoi M. Macron rêvait de parvenir — et que le virus lui a offert sur un plateau. Reste à savoir combien de temps la peur, chez les Français, fera passer la pilule de l’oppression ».

Slobodan Despot, Antipresse n°225, le 22 mars 2020

(Merci à « cerveaux-lents »)

Rappels :

Didier Raoult : « Je ne suis absolument pas terrifié »

Comme au bon vieux temps du terrorisme !


NOTES

  1. Ainsi, la nuit dernière, le Sénat a pris des mesures d’exception à vocation sanitaire impliquant des modifications du droit du travail qui seront non temporaires. En outre ces mesures permettront au parlement de légiférer sans contrôle pour sauver l’économie.
  2. Voir les statistiques de l’Institut de santé publique italien du 17 mars.
  3. On a beaucoup reproché à Roselyne Bachelot d’avoir accepté un très important stock de vaccins et de masques. Aujourd’hui les journalistes la réhabilitent en disant qu’on ne peut jamais en faire trop, justifiant ainsi les mesures les plus draconiennes! Forts de l’idée que l’épidémie progresse en France parce que M. Macron n’en n’aurait pas assez fait au début, les médias nous martèlent qu’il faut désormais accepter les mesures les plus contraignantes, même pour longtemps.
  4. On apprend en dernière minute que LVMH va «se mobiliser» pour produire les masques dont la France a besoin. Quel Etat attend le geste de bonne volonté d’une multinationale pour se procurer un article d’importance vitale ?
  5. Essai clinique mené par le Pr Raoult sur 24 patients. «Au bout de six jours de traitement au Plaquénil (le nom commercial de la molécule, ndlr), 75% des porteurs ont une charge virale négative.» Les Etats-Unis et la Chine ont immédiatement compris l’intérêt de cette molécule.
Volti

15 Commentaires

  1. déjà donné en lien aujourd’hui https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

    • Et Pas de commentaire ?? Juste le constat de l’évidence ? Bon ben alors, si on est pas en guerre, dormez tranquille, suivez bien les directives dictatoriales comme un bon gentil troupeau.

      • C’est le petit encart que tu fais passer de temps en temps :
        “pour votre sécurité, vous n’aurez plus de liberté”

        Je compléterais avec la citation de B Franklin :
        “Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.”

        • Attribuée à B. Franklin, cette citation n’est pas exacte “la citation est extraite d’une lettre adressée en 1755 par Franklin au gouverneur colonial, au nom de l’Assemblée de Pennsylvanie. Et dans sa formulation exacte, « Ceux qui abandonnent une liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni liberté, ni sécurité. » Loin d’évoquer les libertés individuelles, Benjamin Franklin s’adresse en réalité à la famille Penn, qui exerce sa tutelle sur la province et refuse la taxation de ses terres pour financer la protection des frontières contre les attaques des Indiens et les Français
          Lire l’explication

  2. He oui, jusqu’a preuve du contraire les centaines de milliers de morts par pays et de millions de morts dans le monde dont on nous rabâche les oreilles depuis un bon moment n’arrivera pas.
    Nous n’en sommes qu’a environ a 15000 morts dans le monde dont 1/3 en Italie, va falloir faire des efforts pour faire bouger les statistiques … (2ndD°)

  3. Un million de masques retenus ? La chloroquine condamnée ? (merci au Pr Raoult qui force la main !). Qu’on n’aille pas me dire que c’est pour notre bien.

    Bref, tout pour maintenir les Français à résidence ! De peur que les moutons se réveillent encore une fois.
    Stupéfiant ! Honteux ! Scandaleux !!

    Et on risque pire encore… Ce Général explique très bien la situation scandaleuse, et lui aussi envisagerait un durcissement du confinement. Pourquoi ? je vous le laisse lire..
    http://www.profession-gendarme.com/tribune-du-general-martinez/
    Sur ce plan, on ne peut pas lui donner tort. Hallah protégerait ses bienheureux… jusqu’à quand ?

    Alors que dans les campagnes, tout est calme, hormis quelques cas sans gravité (mais à éviter quand même, bien sûr). En l’occurrence, 3 personnes assises, prenant le café à la terrasse d’un restaurant fermé. Les restaurateurs ont eu ordre de retirer les chaises !
    Donc ce serait idiot d’appliquer les mêmes sanctions qu’en ville ou la promiscuité se fait dès qu’on franchit sa porte d’entrée. Espérons la compréhension des forces de l’ordre…

  4. N’ayez crainte chez con citoyen, macron veille sur vous, macron vous protège, macron vous gueri…

  5. La preuve qu’on n’est pas en guerre : les usines et les troquets sont fermés.

    Non, nous sommes en peste.

    Et pour ça, il n’y a pas de recette toute faite dans le manuel du macroniste. Pas question de lui envoyer les CRS, au coronatchoum, pas question de lui sucrer ses allocs’, pas question de le reconduire à la frontière. Le macroniste est en panne d’idées. Alors au lieu de regarder du côté de la Chine (pouah !) ou de Taïwan, il applique la stratégie du pourrissement, la seule qu’il connaisse. Parce que oui, le confinement, c’est le pourrissement de la population et de l’économie, faut pas se leurrer.

  6. Non nous ne sommes pas en guerre contre un autre pays, mais contre un ennemi invisible et redoutable que l’on nomme virus et quand on verra tout le monde avec un masque (comme sur la photo des soldats de 14/18) là on pourra imaginer que l’on est vraiment en guerre, mais peut être que l’ennemi n’est pas ce petit organisme nommé “Covid-19” … Peut faut il voir au delà de ce virus et réfléchir qui pourrait avoir intérêt à se servir d’un tel moyen pour arriver à ses fins !

  7. Si on reprend tout le travail de Claire Séverac, oui la guerre menée par l’oligarchie contre les peuples vient de prendre de l’ampleur.
    En usant de toutes les bassesses, Macron a exigé que les gilets jaunes restent enfermés chez eux.
    Si la situation médicale était gérée avec sérieux, les médias communiqueraient depuis plus d’un mois que tous les laboratoires en France sont réquisitionnés pour analyser et solutionner cette crise sanitaire. Mais non, il ne faut pas remuer la fourmilière et mettre en évidence toute la nature génétique de ce virus qui désormais pourrait résister à la chaleur et adopte des mutations différentes selon les pays et les latitudes, à croire que les virus sont sensibles aux frontières (le retour du mensonge de Tchernobyl). Bref, cela s’apparente bien davantage à des formes d’empoisonnement.
    Pourquoi cette omerta spontanée contre le premier médicament au lieu de dire qu’il faut urgemment explorer toute piste ? Ces formes de traîtrise avérées ne méritent aucune pitié. Ces méthodes et les conséquences pétainistes de l’évolution sociétales laissent penser que les industriels et leurs politiques nazis ont réalisé leur coup d’Etat.
    Que désirait notamment Hitler ? Casser les droits des salariés et des syndicats. Si on y regarde de plus près, que désire macron et son obèse équipe : casser les droits des travailleurs, remettre en cause certains congés payés, casser la sécurité sociale, les retraites et les hôpitaux, tous les acquis de 1945. Nos grands-parents (aujourd’hui les premières victimes de leurs saloperies) les auraient fusillés pour cela en 1945.

    • Si on reprend tout le travail de Claire Séverac, oui la guerre menée par l’oligarchie contre les peuples vient de prendre de l’ampleur.

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

      ” M. Macron a solennellement proclamé : «Nous sommes en guerre» ” J’ai tout de suite compris !

      Le reste c’est de la babache d’intello sur la forme !

      Macron n’éxige rien du tout, pas plus qu’hitler ! Il n’ont fait que suivre la marche !

      Faudrait penser a regarder derrière le rideau https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    • @Rik22 Content de te lire à nouveau
      Ou comme le définissait Mussolini : “le facisme, c’est l’intégration des moyens de l’entreprise avec le pouvoir de l’Etat”
      Et c’est bien ce que nous vivons depuis pas mal de temps.

  8. Si on est en guerre , notre président l’a dit …..

    On est en guerre contre un méchant virus et notre président il va au feu comme en 14-18 , c’est un héros notre président

    https://fr.sputniknews.com/france/202003231043372696-pour-lelysee-macron-sans-masque-equivaut-a-clemenceau-dans-les-tranchees/

    Il n’a pas peur de devenir porteur sain et de contaminer tout le gouvernement d’incapable

    Attention Il ne faut pas faire de stock car c’est anti civique mais il ne faut pas acheter qu’une seule baguette car c’est dangereux , il ne faut plus manger de pain …
    A quand les tickets de rationnement ?
    https://fr.sputniknews.com/france/202003231043373189-dans-cette-ville-ceux-qui-nachetent-quune-seule-baguette-sont-verbalises/

    Sinon au Venezuela on n’en profite pas pour casser les acquis sociaux , bien au contraire il protège la population
    https://venezuelainfos.wordpress.com/

    De là à penser que cette crise arrange bien et même a un relent de préméditation il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas du fait d’une extension mondiale

    Toutefois un virus qui se développe rapidement qui semblerait être issu des USA et avoir été placé en Chine sciemment afin d’affaiblir le Chine et maintenant on voit des mesures graves d’atteintes aux libertés dans le monde entier , quel sera la situation une fois un retour à la normale ?

    Il restera des séquelles notamment financières que les classes moyennes et pauvres devront payé directement par impôt solidaire et baisse de prestation sociale.

    Quand Freluquet nous casse les pieds pour 25 milliards de déficit des retraites et qu’il peux sortir 300 milliards soit 12 % de la dette actuelle en plus , on se doute bien que ce ne sont pas ses amis qui paieront ….

Les commentaires sont clos.