ESPOIRS : regagnons les campagnes

Salut a vous moutons !

Serions nous des AQUOIBONISTES ?

Seul, nous pourrons survivre au collapse  quelques heures, quelques jours.
Mais à plusieurs , avec un plan (prévoyance), en étant résilients et « auto nome», nous pouvons espérer vivre plusieurs mois, plusieurs années voire une vie…

EN VILLE? prévoyants ou non ça va piquer sévère.

Oublions l’autonomie mais parlons plutôt d’ hétéronomie. L’autonomie à plusieurs.

Seul, et je parle en connaissance de cause, c’est difficile, très très difficile d’être ok niveau alimentaire, énergie, santé, SECURITE et amour ( contact avec des bipèdes, loisirs etc…); surtout si on a une famille (grands parents, bébés, personnes en situation de handicap etc…) on ne peut pas faire et savoir tout sur tout, les connaissances sont efficaces à plusieurs car on a pas besoin de tout savoir ( inspirons nous de la façon dont vivent les arbres par exemples, ils maintiennent une souche d’arbre mort en vie (par les réseaux racinaires) pour que la souche garde certains savoirs afin de les utiliser au besoin, et ses congénères n’ont pas besoin de stocker trop d’infos)…

C’est certain qu’une bonne pandémie ne nous laissera pas beaucoup d’ouverture, ni une “bonne” bombe nucléaire… mais ne nous arrêtons pas à cela sinon, autant prendre une corde de suite.

Des personnes vont venir piller effectivement, mais des personnes seront prêtes à se laisser mourir afin de permettre à d’autres d’avoir assez de nourriture, on trouve de tout dans l’espèce humaine, de l’espoir humaniste à l’égoïsme.

En étant prévoyant , avec des plans bien, très bien définis on peut éviter certaines dérives, certaines personnes malveillantes, le danger…

Sortons des villes , regagnons les campagnes il y a assez de terres arables pour tout le monde et oui même à 11 milliards, c’est techniquement prouvé. Il y a 80 ans , chaque personne avait son métier, médecin, mineur, menuisier etc.. mais ils avaient aussi leur potager, certains avaient aussi des « esclaves » qui le faisaient à leur place et oui… des poules aussi…. aujourd’hui il faut retrouver cela sous peine de mort.

Le contact avec la nature, vivre au rythme du soleil, des saisons, notre corps et notre esprit s’en trouvera comblé, un bien être extraordinairement vital afin de vivre réellement heureux. C’est le but, enfin le mien.

Oui le nouveau monde est en marche c’est une évidence, enfin ici tout du moins. Une société bienveillante, collégiale, Liberté , Égalité, Fraternité, pas seulement écrit sur le fronton de nos mairies mais, bien inscrit dans nos esprits

Concrètement je fais de la merd…  et il faut parler et prendre du recul sur ce que nous faisons de mauvais pour nous et la nature afin de changer. Moi j’ utilise de l’essence, je suis chez Bouygues, mais on mutualise l’abonnement afin d’avoir Internet à plusieurs, l’accès à certaines infos (les ME par exemple) pour la voiture, nous en avons une pour 3 familles, le covoiturage est de rigueur, etc… donc oui c’est pas le must mais on commence à faire autrement…  et en plus c ‘est ECOLONOMIQUE.

L’excuse de  dire  “de toute façon ce que tu fais ça sert à rien” et bien non !  Mais tu peux continuer à t’en convaincre c’est clair , sinon, sans changer tu tombe…

Nous avons le choix, “dire le contraire” est une excuse pour ne rien faire, se plaindre et laisser faire.

Des communautés sont en attente de personnes motivées….. quelques mètres carrés de terre ne coûtent que quelques jours ou mois de travail.. planter des arbres c’est gratuit, et cultiver rend heureux et résilient.

Allez courage!! Sortons nous les doigts,  ayons de la force et de l’amour, je nous le souhaite. La solution elle existe !! Et est toute simple : c’est vivre pour, avec, et dans mère Nature. Être connecté à la Nature rend Heureux, c’est ça la vie , l’amour,  favoriser la biodiversité, animale, végétale, minérale !

Flo

Correction Volti

floflo

Nous visons ma famille et moi une façon de vivre qui préserve et favorise la biodiversité. Créer un lien durable, de bonheur avec tout ce qui nous entoure de près ou de loin. Favoriser l'amour dans nos choix de vie. Se remettre en question régulièrement.... Mon lieu de vie se compose : D' un jardin et un verger pour manger; De l' eau de source à profusion sur le terrain pour boire et me laver; La forêt pour respirer , se soigner, manger et me chauffer; Une maison pour m'abriter; Et l'amour de la famille et des voisins pour partager; La vie quoi 🙂

A propos floflo

Nous visons ma famille et moi une façon de vivre qui préserve et favorise la biodiversité. Créer un lien durable, de bonheur avec tout ce qui nous entoure de près ou de loin. Favoriser l'amour dans nos choix de vie. Se remettre en question régulièrement.... Mon lieu de vie se compose : D' un jardin et un verger pour manger; De l' eau de source à profusion sur le terrain pour boire et me laver; La forêt pour respirer , se soigner, manger et me chauffer; Une maison pour m'abriter; Et l'amour de la famille et des voisins pour partager; La vie quoi :)

24 Commentaires

  1. Regagnez les campagnes, bien sur !

    Normalement cela ne devrait pas être un problème pour ceux qui ont déjà vécus ce genre de situation dans le passé.

    C’est un bon repère, vivre en autonomie complète ou tout est recyclé, les besoins extérieurs sont minimes.
    L’expérience des anciens en ai la preuve

    Une autre expérience, c’est de pratiquer des opérations survies, celles-ci peuvent être faites par petits groupes, pendant 15 jours à un mois, sans organisation spécifique.

    Ce qui est pratiqué sans contrainte en tant qu’expérience et prévision, sera bien plus facile à accepter et à contrôler dans le cas de forces majeurs

  2. bonne journée à vous et que chaque seconde soit remplies de très petits bonheurs…

    suggestions du jour

    se remettre à l’heure solaire (la seule, la vraie)

    faire son pain

    couper l’électricité 1 h par jour

    éteindre toutes les veilleuses

    bon je sors

  3. Regagnez les campagnes, bien sur ! boff jy suis , POLLUTION
    Il y a l’eau, et aussi l’air, et la terre.
    Il ne faut pas oublier que les agriculteurs français sont dans le peloton de tête mondial pour l’utilisation de produits phytosanitaires (engrais et pesticides ,Comme pour les autres modes de transports routiers, la
    pollution associée au fonctionnement des tracteurs pas de controle , eux Tecnique , est
    une pollution atmosphérique, liée aux gaz de combustion contenant des substances polluantes et rejetés dans
    l’atmosphère. Ces émissions ont un impact à plusieurs
    échelles :ensilage Procédé de conservation de végétaux frais utilisant la fermentation lactique et consistant à les placer dans un silo ou à les mettre en tas et à les presser après les avoir hachés. cela pue comme un rat mort, comme un bouc , je rentre chez moi quand il passent devant ma Maison ,sinon je meurt sur Place , enfin bref nos compagnes puent , plus la Bonne merde D’antan , les tas de fumier devant les maisons,
    Selon leurs dimensions on distinguér la richesses du Payssant , Meme les Abeilles partent en ville La ville, un refuge «idéal» pour les abeilles,LOLLLLLL Bon Maintenant Le COronavirus , va peux etres fuir les Campagnes telement sa pue La POLLUTION https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

    • Salut Carl,

      Ben, t’as mal choisi ton coin de campagne… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

      Après, l’odeur d’un ensilage est certes nauséabonde, comme celle d’un lisier de porc, d’un poulailler, d’un bouc, et certains n’apprécient pas non plus l’odeur du fumier de vache, l’odeur des chevaux ou des brebis. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

      Mais c’est toujours moins désagréable que l’odeur des gazs d’échappements en ville, et surtout cela n’est pas toxique.

      La campagne peut être effectivement pollué tout autant que les villes, et ils faut donc éviter les zones de grandes cultures de céréales, de vignes, et de fruitiers. Toutes grandes consommatrices de produits phytosanitaires toxiques.

      Et cela laisse encore un sacré territoire pour trouver son bonheur.

      Et si tu ne te fais pas à cette vie, ben, retournes en ville… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

      • Salut Fenrir
        merci toi tu reste POli , pas comme L’autre en dessous, ! Mais j’ai pas de leçon a recevoir , je suis de 5 Generations a la campagne, donc un constat est fait , il y vais 25 fermes dans le temps , ?a ce jour 4 , j’ai deux coussins paysants , Probleme du paysan, je connais , mais ils sont tous a La La FNSEA qui veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes,petit j’aller aux Grenouilles , tout est mort plus une ! Le déclassement pourrait toucher jusqu’à 20 % des cours d’eau dans certains territoires ? ils touchent 9 Millaird £ de subvention par Nos impots ,Europe ,ils aiment pas les fonctionnaires, eux le sont par Nos impots , un artisant, ou autre, ne touchent niet , de L’europe , Le légendaire bon sens paysan est à mon sens également dû à un contracdiction étroit avec les choses de la réalité, condition indispensable à l’esprit un changement de méthode de production , ,, pas a la chasse aux primes l’agriculture raisonnée est une voie pour mieux sensibiliser les acteurs de la production agricole et de l’alimentation aux principes vertueux de l’environnement et de la santé,,

        • Re Carl https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

          Là, nous sommes entièrement d’accord concernant les exploiteurs-profitateurs agricoles.

          J’en connais pas mal et même dans ma famille.

          Et de même, je connais des paysans, respectueux de l’environnement, qui sont labellisés en Bio, et/ou pratique la permaculture, l’agro-foresterie, ou la sylviculture avec des moyens de tractions animales.

          La situation est différente selon si tu es dans la Beauce, sur le Larzac, dans les Landes ou les Pyrénées.

          J’ai quitté la Charente Maritime, pays de fièvre et de marais, pourrie de traitements pour la vigne, pour revenir dans les Hautes-Pyrénées en vallée de montagne.

          Ce qui est encourageant, c’est que face à l’évolution de la demande, les industriels de l’agriculture (producteurs et trans-formateurs) vont devoir faire évoluer leurs pratiques.

          Ce qui ne s’achète pas ne se vendant pas.

          Notre seul pouvoir, c’est en tant que consom-acteur.

          Notre carte bancaire est plus efficace qu’un chèque en blanc dans les urnes de la démocrature actuelle.

        • Salut,

          Bin quoi, tu l as pris pour toi ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif
          Fallait pas, c etait pas le but …

          C etait juste une blague, de l ironie.

          Si tu as des choses a me dire, tu peux t adresser a moi .

          Schu.

  4. Salut,

    Oui oui, c est cela, la campagne c est pollué, ca pue, ca fait du bruit, c est plein de cons racistes, donc, SVP, restez en ville !!!!

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    Et merci FloFlo.

    Schu

    • @Poisson volant

      puis tu va prendre ton vélo ,pour livrer en ville les cons rasistes , sans les gens de la ville, qui mangent vos merde tu ne serais rien , quand on sais que depuis plus de 30ans , le pain que j’ai façonner , vendu, je suis résponsanble ,https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gifmais pas coupable , Le blé, la céréale la plus cultivée en France ,Le menu « pesticides » du blé,
      Et ce n’est pas tout : ces dernière années le blé est également devenue une production particulièrement rentable, ce qui encourage les producteurs à produire toujours plus – et donc à recourir de plus en plus aux pesticides. Silence, on meurt, laisser Faire La FNSEA , A quoi servaient les subventions irrégulières a la FNSEA ?tout est fumisterie

      • Euh, c etait peut etre sur l autre article que tu voulais ajouter ca.

        Non, j irais a cheval. J ai pas la pretention de sauver le monde, mais je ferais ma part au sein de la communauté, si telles doivent etre les choses.

        Rien de bien different de ce que je fais deja, mais sous une autre forme.

        T as pas l air d avoir tout compris, j ironisais, entre autres, sur le fait que la campagne est remplie de raciste (ce qui est faux), pas la ville.

        Et non, je ne vends pas de merde, t as meme pas idée de ce que je fais.

        Je peux aussi te repondre que sans les agris, y a pas de ville. A la difference de l agri, qui lui peut vivre sans la ville, le citadin n existe pas si on ne lui apporte pas la bécquée.

        Je me suis juste appuyé sur ce que tu disais, que tu es la campagne, que tu rales de la situation, que tu preferes te cacher chez toi plutot que d essayer de parler a ton voisin. (ha non, ca je m etais retenu, peut etre par politesse ….)

        T etais boulanger, t avais le choix du fournisseur de blé, non ?
        T as fais quoi, pris a la coop, au moins cher, comme les autres, non ?
        Ou t as porté tes couilles et t as cultivé ton blé toi méme ?

        Et oui, peu importe les valeurs que l on cherche a porter, on est soumis a un certain nombre de choses qui fait que ….. malgres toi, ton environnement c est degradé. Nous sommes tous coupables. Toi aussi.

      • et ils ont tué combien de clients tes pains façonnés au blé traité aux pesticides ????

        • @ Prédateur fait les comptes toi meme , en fait une petite erreur est faite,pas depuis 35ans , mais depuis 1964 , que les autorités sanitaires;Haute Autorité de santé (HAS) Institut national du cancer (INCa) Agence nationale de santé publique [1] Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) Anciennes agences. Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement; Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail; etait, informer, les gouverments aussi ,. Cinquante mille boulangeries existaient encore en 1960, pour quarante-cinq millions d’habitants. Elles ne sont plus, en 2012, que trente-cinq mille pour soixante-six millions d’habitants., le blé vemant des bon paysants , demande leurs blé traité aux pesticides ????, un peux comme le Scandale de L’amiante
          “Sa toxicité était connue depuis quasiment un siècle. Mais le panorama complet des maladies liées à l’amiante, c’était 1960. Et la connaissance complète du risque, y compris à faible dose, c’était les années 1970. Quand on a décidé de continuer d’utiliser l’amiante au début des années 1980, on savait qu’on allait vers une catastrophe.” ps moi je jardine par le mulch en permaculture ,La lombriculture hum les jolies petits vers de terre , pas comme les paysants dans leurs cabine climatissé, ou il y a plus un corbac autour du tracteur ,ou Oiseux ils sont plus rien a bouffer,tout comme un chalutié , prenant la mer ,relevant sont fillet , ou des milliés d’oiseux mangent leurs pitance,Des milliers d’oiseaux
          S’envolent sans effort

          Quel est ce pays
          Où frappe la nuit
          La loi du plus fort ?

          Diego, libre dans sa tête
          Derrière sa fenêtre
          S’endort peut-etre…

  5. Un très bon bouquin pour les amateurs :

    Le grand guide Marabout de l’autosuffisance de John Seymour. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

    Le BA-BA du pratico pratique.

  6. La principale difficulté en campagne, ben c’est les paysan eux-mêmes effectivement.
    Attention, ceux d’aujourd’hui qui se font des ouilles en or, et qui veulent surtout pas que ça change hein ?

    Sinon la réflexion de floflo est juste en tout point.

    Mais allez parler avec un agriculteur, un viticulteur, surtout dans le cognacais, les mecs se sont refait avec le marché asiatique ( https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif ) ou américain…

    Parlez-leur partage des terres, bien commun, mais entrainez vous au sprint avant…
    Bon, faut pas désespérer pour autant, et pis, on peut aussi, revégétaliser la ville !

    Sinon, pour ceux qui voudront, parce que c’est pile poil le sujet, l’essentiel de traduction du dernier livre de James C.Scott (anthropologue) les formes quotidiennes de la résistance paysanne ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2020/02/les-formes-quoditiennes-de-la-resistance-paysanne-de-james-c-scott-version-pdf-de-fevrier-2020.pdf

    Avec les PDF du même auteur en lien ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2020/02/21/lessentiel-de-traduction-en-version-pdf-du-livre-de-james-c-scott-les-formes-quotidiennes-de-la-resistance-paysanne/

    James C. Scott n’est pas seulement professeur de sciences politiques et d’anthropologie à Yale ( Council on South East Asia Studies) : il a aussi longtemps été fermier. À une trentaine de kilomètres du campus de la grande université de New Haven (Connecticut), il élevait des moutons sur une exploitation de18 hectares. Ni lubie ni passe-temps : ce métier s’ajoutait à ses travaux universitaires. « Chaque année, j’amenais une soixantaine d’agneaux sur les marchés de la région, raconte-t-il. J’adorais ce travail qui me libérait l’esprit deux mois par an. » Devenir fermier, c’était surtout le moyen de mieux comprendre la paysannerie, à qui il a consacré la plus grande part de sa réflexion et de sa carrière académique.

    Voilà, elle a raison floflo, d’ailleurs c’est l’une de mes expressions préférées depuis le début, avec on n’a pas le cul sorti des ronces… On peut collectivement se sortir les doigts du nez… Vous verrez, on respire beaucoup mieux déjà, même si c’est l’odeur du purin, ça passe… Mon odeur préférée est celle de la terre qui vient d’être tout juste labourée… J’ai fauché un carré d’herbe l’autre jour, pour avoir moins à faire avec la débroussailleuse avec une vielle faux, j’ai fini à la serpette, et l’odeur de l’herbe fraichement coupée. J’ai dérangé une grenouille que j’entendais coasser = un régal ! J’ai même appris à faire partir une taupe de mon jardin sans lui faire de mal, bon ça prend le temps, hein ? Voyez, quand on veut ben se mettre en adéquation avec la Nature/création, c’est possible.
    JBL
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • D’accord avec toi, Jo. La vie à la campagne procure de ces petites joies qui réchauffent le coeur. Même si, parfois, on sue sang et eau https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif Il y a bien 15 ans que je n’ai pas respiré l’odeur de la terre fraîchement labourée vu que je ne retourne plus ma terre. Juste, éventuellement, un coup de grelinette au printemps. J’espère aussi que je vais revoir ma grenouille préférée, mes hérissons et même la couleuvre qui me rend parfois visite.

    • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifah les salauds d agriculteurs considérés pendant des millénaires comme des sous hommes ,des moins que rien , des idiots ,des crasseux …..aujourd hui qu ils ont redressé la tête ,ça ne plait pas à la moutonnerie ….un juste retour des choses ….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  7. Merci pour ce texte Flo, un bon rappel de simplicité (un peu dans le genre de Sylvain Rochex).

    Oui, c’est tout simple en principe et c’est vrai qu’il faut se lancer, car ensuite il y a tant à faire. Pour ma part, je suis “néo-rural” depuis 11 ans (donc j’étais, parce que bon, depuis le temps…) quelque part dans le nord-ouest du Massif Central et je ne reviendrai pas en ville. Clair et net.

    Je compléterai un peu les propos de JBL sur le fait que “la difficulté vient des paysans”. Je pense que c’est en partie vrai (tout en sachant que j’en connais de plus ouverts que d’autres, voire même des crèmes). Il y a effectivement des gros gros bourrins, mais à ce niveau là, je n’appelle plus ça des “paysans”. Ma grande surprise fut de voir que la difficulté peut aussi venir de nos “amis” néo-ruraux, “engagés”, avec des grands discours. Finalement, ceux qui accèdent à la campagne aujourd’hui ont souvent un certain niveau de vie et tiennent malgré tout à le conserver. Ainsi, j’ai pu voir les plus grands révolutionnaires réclamer une antenne relais par exemple… ou encore passer plus de temps à aller en ville (il aiment bien aller à Paris, c’est classe) qu’à planter des arbres. Et puis, comme nul ne semble échapper aux dogmes de nos jours, on reste très “gauche radicale”, avec un cahier des charges à respecter, avec les grands écueils comme le rejet systématique du “conspirationisme” ou ce genre de chose. Bref, finalement, l’ouverture d’esprit est rare, et si je disais à ceux là que je lis “les moutons enragés” on me traiterai probablement de nazi.

    Tout ça pour dire que la difficulté est probablement partout, même où on ne l’attend pas; mais que le revers c’est aussi qu’on peut trouver des alliés insoupçonnés. Il faut cultiver les liens très locaux et le faire ensemble. Un coup de main gratuit, ça vaut tous les discours et ça tisse du lien.

    • Tes réflexions sont un parfait complément à l’article.
      C’est tellement vrai.
      Merci

    • Bonsoir DTC,

      Je rebondis sur tes propos et j’y adhère totalement.

      J’apporterais seulement une petite nuance aux propos de JBL pour confirmer ce que tu dis.

      “La principale difficulté en campagne, ben c’est les paysan eux-mêmes effectivement.
      Attention, ceux d’aujourd’hui qui se font des ouilles en or, et qui veulent surtout pas que ça change hein ?”

      Nous évoquions aujourd’hui même avec Engel, dans les commentaires de l’article de Charles Sannat l’importance d’utiliser les bons termes pour leur bon usage.

      Et je distingue les paysans des exploiteurs agricoles.

      Et cela, tout en rappelant le danger de catégoriser les individus, alors que par définition et réalité concrète, nous sommes tous uniques.

      Nous refusons d’être mis dans des cases. Ne le faisons pas aux autres.

      Dans tous les coins de campagne, il y a plus ou moins d’individus ouverts, avec des approches alternatives, plus ou moins proches des valeurs que nous mettons en avant ici.

      Et il y a plus ou moins de cons bornés, à la vision étriquée et limitée, xénophobes et enfermées dans leurs habitudes et conditionnements.

      Et entre ces deux profils, il y a une immense palette de caractères.

      Là où je te rejoins totalement, c’est lorsque tu dis :

      ” Il faut cultiver les liens très locaux et le faire ensemble. Un coup de main gratuit, ça vaut tous les discours et ça tisse du lien.”

      OH que OUI !!!

      Et c’est comme cela que vous réussirez à vous intégrez dans la première des communauté : votre commune d’adoption.

      C’est un premier pas de s’indigner de la situation des choses.

      Le second pas, c’est de s’engager pour que cela change.

      Dans nous d’abord, autour de nous ensuite.

      Tout en se rappelant notre cheminement et comment nous étions avant.

      Cela devrait nous rendre plus humbles, respectueux et plus tolérants.

      Tout en ne perdant pas trop son temps avec les cons…

      Bonne soirée. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  8. je crois que vous vous sur estimez ,des néo ruraux qui donnent un coup de main gratuit https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif ….où ??? d ailleurs un coup de main gratuit ça n existe plus , ça vous revient toujours dans la “gueule”un jour ou l autre ……en ce moment les néo ruraux se présentent aux élections municipales pour imposer leurs dogmes ,anti éolien ,anti photovoltaïque ,,anti bouseux sur les routes départementales ….et là ça va essorer de l agriculteur ,je vois des listes sans agri dessus ,listes qui vont passer haut la main ,l agribashing ayant fait son chemin ….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    • Comme on l’a dit, Prédateur, il y a des cons partout. Tant qu’on sera dans l’opposition (les néo contre les agri locaux ou les chasseurs ou l’inverse par exemple) on n’arrivera à rien et il y aura toujours des mécontents. A chacun e faire du chemin pour aller vers l’autre, quand c’est possible. Quand c’est pas possible, on garde ses distances en toute courtoisie, et on verra après. Je ne suis ni dans un camp, ni dans l’autre, malgré ceux qui veulent nous y mettre. Essaie aussi de réfléchir dans ce sens là si tu veux que ça avance dans ton coin.

      • dans mon coin il y a quelques décennies que la situation s aggrave ,pas de sortie de crise possible …..la campagne doit être un havre de paix , ou le silence doit être roi , ou seule la circulation à pieds ou à vélo est encore tolérée ,quand le mouton a le ventre plein , il n a aucune reconnaissance(voir d indulgence) pour celui qui lui tend la main pour le nourrir …..faute d oser s attaquer à quelques gros caïds de l agriculture,qui sont parfois trois quatre de la même tribu à travailler sur une exploitation ,on s acharne sur le bouseux le plus proche , qui est seul pour faire tourner sa boutique …..comme ces fameux prédateurs qui chassent en groupe et ne s attaquent qu aux proies les plus vulnérables …si on a sa peau c est qu il le mérité bien

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