Ukraine – Les suspects arrêtés pour le meurtre de Cheremet sont des néo-nazis ..

À force de fermer les yeux sur cette mouvance dangereuse, on va vers la catastrophe. Les titulaires d’un passeport biométrique ukrainien sont dispensés de visa de court séjour pour la France et tout l’espace Schengen. (Ils doivent être munis d’une autorisation provisoire de travail lorsque la législation française l’exige [**et sinon??**] . Pour les diplomates et services dans l’espace Schengen, sont également dispensés de visa pour se rendre dans les tous les pays à l’exception de l’Islande et de la Norvège. (VOIR) Facile pour mettre le souk de rentrer dans n’importe quel pays européen. Si vous pensez que c’est loin l’Ukraine.. Partagez ! Volti

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Christelle Néant pour Donbass-Insider

Alors qu’un festival de musique ouvertement néo-nazi doit avoir lieu ce week-end à Kiev au vu et au su de tout le monde, sans que personne ne réagisse, l’Ukraine découvre qu’en plus d’assassiner des enfants dans les rues de la capitale, des néo-nazis sont aussi peut-être derrière le meurtre de Pavel Cheremet, un journaliste assassiné à Kiev dans un attentat à la bombe en juillet 2016.

Un festival de musique néo-nazi organisé publiquement à Kiev

Pour la cinquième année d’affilée, le festival de musique Asgardrei aura lieu à Kiev, avec plus d’une dizaine de groupes qui s’y produiront pendant deux jours. La particularité de ce festival, c’est qu’il est ouvertement néo-nazi, tout comme les groupes qui s’y produisent, et qu’il n’a rien de secret, comme on pourrait s’y attendre au vu de l’idéologie des groupes qui y viennent.

Là où dans d’autres pays européens un tel festival serait organisé sous le manteau, il a lieu chaque année à Kiev depuis cinq ans de manière totalement ouverte et publique. Et le qualificatif de festival néo-nazi n’est en rien exagéré, puisque les groupes qui vont s’y produire ont des chansons dont les paroles vont des propos anti-sémites, à la négation de l’Holocauste, en passant par l’éloge de chefs Nazis, y compris Hitler, et des appels à la violence.

D’ailleurs comme l’écrit très bien un fan du festival, celui-ci est « le meilleur rassemblement mondial de nationalistes blancs » (sic). Ce qui promet des rencontres entre néo-nazis de plusieurs pays, et moult saluts nazis et drapeaux de mouvements néo-nazis dans la salle, comme lors des concerts du groupe « Sekira Perouna », le groupe qui avait eu droit à la visite du Premier ministre ukrainien le 13 octobre 2019.

Quand le chef du cabinet des ministres du pays vient publiquement à un concert de néo-nazis, il n’y a rien d‘étonnant à ce qu’un festival de musique de la même idéologie répugnante puisse avoir lieu dans la capitale sans que cela ne dérange personne au sein du gouvernement ukrainien.

Et on comprend encore mieux la collusion entre les autorités ukrainiennes et les néo-nazis quand on sait que ce festival est organisé avec l’aide du mouvement Azov, dont le régiment fait partie de la Garde Nationale ukrainienne, qui dépend du ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov. Ces liens entre Azov et le festival expliquent d’ailleurs l’utilisation du terme « Reconquista » par les organisateurs du festival. En effet ce terme est souvent utilisé dans la propagande du mouvement et du régiment Azov.

Le plus choquant dans cette histoire c’est que non seulement ce festival néo-nazi est organisé ouvertement depuis cinq ans d’affilée à Kiev sans jamais avoir été empêché par les autorités (et on comprend pourquoi quand on voit les liens avec le mouvement Azov), mais en prime, à part le journal Haaretz qui a levé le lièvre, aucun grand média occidental n’a fait un scandale autour de l’organisation de ce festival.

Les médias européens, et français entre autres, si prompts à nous dégainer l’extrême-droite pour salir untel ou unetelle, semblent devenir complètement aveugles aux véritables néo-nazis dès l’instant qu’ils sont ukrainiens, et ce alors que des groupes de plusieurs pays, y compris de France, vont se produire à ce festival.

Sans parler du fait que l’Ukraine n’est pas si loin que cela de l’Union Européenne, que les Ukrainiens ont désormais un régime sans visa, et que le danger représenté par l’idéologie néo-nazie, qui trouve un terreau plus que fertile dans ce pays, a déjà commencé à atteindre l’UE (je rappelle que des néo-nazis italiens en lien avec des néo-nazis ukrainiens avaient été arrêtés en Italie après avoir menacé Matteo Salvini, et que des armes, y compris un missile air-air, avaient été trouvés par la police).

Liens entre les néo-nazis ukrainiens et le meurtre de Pavel Cheremet

Le silence des médias occidentaux est d’autant plus honteux et criminel, que les néo-nazis ukrainiens sont manifestement de nouveau impliqués dans un crime sordide. Alors que beaucoup de soutiens de l’Ukraine avaient accusé la Russie d’être derrière le meurtre de Pavel Cheremet, les informations divulguées par la presse ukrainienne montrent que cet attentat terroriste mène plutôt vers la piste des néo-nazis ukrainiens.

En effet, plus de trois ans après l’assassinat de ce journaliste qui était aussi critique envers les autorités biélorusses et russes qu’envers celles de Kiev, la police a arrêté cinq suspects, tous vétérans de la guerre dans le Donbass, activistes du Maïdan ou volontaires aidant l’armée : Andreï Antonenko, Ioulia Kouzmenko, Iana Dougar, et Vladislav et Inna Grychtchenko.

L’appartement d’Evgueni Akastelov et Natalia Akastelova a aussi été fouillé, et un autre homme, Ivan Vakoulenko, potentiellement liée à ce groupe terroriste se serait suicidé après avoir été entendu par la police.

Mais surtout, tous ces suspects partagent la même idéologie pudiquement appelée « patriotique » par la presse ukrainienne, alors qu’en réalité il s’agit de néo-nazis.

Ainsi, Andreï Antonenko, l’une des deux personnes suspectées d’avoir posée la bombe sous la voiture de Cheremet, faisait la promotion de la « grandeur de la race aryenne », de la stratification de la société selon la nationalité, et autres idées « ultra-nationalistes » comme le dit pudiquement la chaîne 112.

Antonenko serait l’organisateur de cet acte terroriste, dont le but était de déstabiliser la situation en Ukraine et promouvoir les idées des nationalistes radicaux (c’est-à-dire en fait de l’idéologie néo-nazie). C’est d’ailleurs autour d’une vision politique commune qu’il a recruté l’équipe qui aurait mené l’attentat terroriste qui a coûté la vie à Pavel Cheremet.

Ainsi, comme l’indiquent les informations publiées par 112, Vladislav et Inna Grychtchenko sont tous les deux des volontaires de Secteur Droit qui ont combattu dans le Donbass. Or Secteur Droit est une organisation néo-nazie, dont l’idéologie et le drapeau sont hérités de ceux des collaborateurs ukrainiens des Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale ! C’est une organisation qui se revendique idéologiquement en droite ligne de Stepan Bandera.

Une photo a aussi fait surface montrant Ioulia Kouzmenko (suspectée d’avoir posé la bombe avec Antonenko sous la voiture de Cheremet) avec Oleg Sentsov (le pseudo-réalisateur ukrainien condamné pour actes terroristes en Russie, qui soutient les bataillons néo-nazis), dont le complice, Koltchenko, a admis devant des journalistes avoir incendié un bâtiment en Crimée. Entre terroristes néo-nazis on se comprend et on se soutient mutuellement visiblement.

Et d’après l’enquête menée par la police ukrainienne, l’explosion qui a tué Cheremet ne serait pas la seule à mettre à l’actif de ce groupe terroriste néo-nazi. En tout, 35 explosions seraient potentiellement dues à ce groupe, dont celle des pylônes électriques dans la région de Kherson le 12 novembre 2015 (qui avait privé la Crimée d’électricité), et une visant à assassiner une autre personne à Kossov dans la région d’Ivano-Frankovsk.

Au vu du « palmarès » potentiel de ce groupe terroriste néo-nazi on se demande pourquoi il a fallu plus de trois ans avant qu’ils ne soient arrêtés. La réponse concernant la date de leur arrestation se trouve peut-être dans une autre information publiée par la chaîne 112 : le groupe avait décidé d’assassiner une volontaire, et ex-combattante de Secteur Droit, Maroussia Zviroby, qui devait servir de nouvelle « victime sacrificielle ».

En clair, ce groupe de terroristes néo-nazis était prêt à assassiner une des leurs, pour déstabiliser à nouveau la situation en Ukraine, et offrir une nouvelle « victime » à ériger en icône nationale derrière laquelle rallier le pays.

Il serait temps que les autorités ukrainiennes, et les gouvernements des différents pays de l’Union Européenne, ainsi que les médias cessent de fermer les yeux sur ces organisations néo-nazies et leur dangerosité sous prétexte de russophobie, avant qu’elles ne décident de faire d’autres « victimes sacrificielles » et d’autres meurtres ou attentats terroristes en Ukraine et ailleurs.

Christelle Néant

Volti

16 Commentaires

  1. Lorsque l’auteur, que j’apprécie beaucoup par ailleurs, parle de néo-nazis, il se livre à un euphémisme indulgent. Les cinq bataillons (Azov, Aidar, Donbass, Dniepr-1 et Dniepr-2) sont constitués de nazis assumés, héritiers directs de la Légion S.S. Ukrainienne fondée par Stepan Bandera durant la seconde guerre mondiale, et dont ils arborent fièrement les insignes lors de tous leurs défilés. Une discrète documentation historique existe sur les massacres de juifs, russes et polonais, d’hommes, femmes et enfants commis par cette légion qui réussit le prodige de dégoûter les officiers allemands qui la contrôlaient, et qui n’étaient poutant probablement pas des enfants de chœur. Rien donc d’étonnant à ce qu’ils essaient d’exterminer par des tirs quotidiens d’artillerie lourde les “sous-humains” russophones du Donbass, et se refusent obstinément à honorer les accords de Minsk : c’est dans la droite ligne de leur idéologie historique et ils n’en ressentent aucune honte. Ce n’est certainement pas pour rien que le Pentagone et les pays de l’Otan en proie à une hystérie russophobe leur fournissent des armes, les entraînent, les encadrent et les soignent au besoin.

  2. – Ne vous y trompez pas, c’est une chance pour la France.
    Mélange des hommes de couleur très foncé avec ces charmants blancs plein de compassions, cela nous promet plein de richesses.
    …Vive la diversité.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  3. Il ya beaucoup de mensonges dans cet article, non ?
    ” Oleg Sentsov (le pseudo-réalisateur ukrainien condamné pour actes terroristes en Russie, qui soutient les bataillons néo-nazis)”
    Ou alors Wiki se trompe :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Oleh_Sentsov
    “Il est arrêté en 2014 par le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) sous l’accusation de « préparation d’actes terroristes » et condamné l’année suivante à 20 ans de réclusion aux termes d’un procès contesté en Occident et qualifié de « stalinien » par Amnesty International”
    Amnesty international se trompe aussi alors ?
    L’article qui est issue de
    http://www.donbass-insider.com/fr/2019/12/13/ukraine-les-suspects-arretes-pour-le-meurtre-de-cheremet-sont-des-neo-nazis/
    Semble un site de propagande Russes d’informations pro russe ^^
    Avec un léger partie prix, ou carrément des informations mensongères comme je viens de le montrer…

  4. Si tu y étais vraiment prêt, tu serais plus discret et moins vantard. Dans une dictature sanguinaire comme la France, la prudence et le goût du secret permettent de vivre vieux.
    Par ailleurs, eux sont de vrais guerriers, pas des mâles bêta faibles. Tu aurais sans doute une mauvaise surprise.

  5. On comprend mieux pourquoi la propagande Russe s’acharne contre Oleh Sentsov
    “Dans son discours de remerciement, il appelle à la méfiance contre la Russie et à ne pas céder à Vladimir Poutine”
    Cela montre bien que cet article
    http://www.donbass-insider.com/fr/2019/12/13/ukraine-les-suspects-arretes-pour-le-meurtre-de-cheremet-sont-des-neo-nazis/
    Est issue d’un site de propagande
    Et apres se référer a des sites de propagande de thierry meyssan s’est pas sérieux
    Lui il fait de la politique fiction et invente des complots qui n’existent pas…
    S’est son gagne pain d’inventer des propagandes…

    Rappel : les sites de propagandes ne contiennent pas de l’information mais de l’intox
    A notre époque on gagne plus d’argent en écrivant des mensonges pour faire des buzz qu’une vraie recherche de la vérité https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

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