« Le CETA ne met personne en danger » : c’est FAUX et voici pourquoi. Vidéo Foodwatch..

Ceux qui ont signé ce traité sont-ils inconscients des conséquences ? Ils sont censés savoir ce qu’un tel traité va apporter comme contraintes et pourtant.. Malgré l’opposition de la population, ils sont passés outre, le résultât ne se fera pas attendre. Comment peut-on encore cautionner un gouvernement qui dit des mensonges pour rassurer, en occultant la vérité qui dérange, fait tout avec un mépris absolu pour notre avis ? Il est dommage qu’en France, les appels à “faire des choix éclairés” en matière d’achats, ne soient pas suivis d’action, comme aux USA, les multinationales trembleraient pour leur chiffre d’affaire et reverraient leurs pratiques totalitaires. On ne fabrique pas ce qui ne se vend pas!! Qu’est devenue la France ? Le pays de la “révolution” de carton, de l’insurrection de façade, de la soumission intégrale ? Un peuple de moutons engendre toujours un gouvernement de loups qui se fiche éperdument de la santé et des intérêts des moutons et de leur bergerie. La macronie n’a pas demandé d’étude sur le bilan carbone de ces futurs échanges, elle qui se targue d’être leader pour agir pour le climat ? Partagez ! Volti

Par Liliane Held Khawam

Les députés français ont ratifié l’accord de libre-échange avec le Canada: le CETA.

Cette signature symbolique, puisque le parlement français est condamné à suivre la Commission européenne, a tout de même acté la fin de la prise en compte du principe de précaution. Cela revient à dire que les parlementaires ont admis que la santé des citoyens passaient après le business…

Le CETA va encore plus loin puisqu’il engage l’Etat à garantir les investissements privés et tout manque à gagner généré par le principe de précaution. Les investisseurs, ainsi que leurs projets sont ainsi garantis par l’Etat au mépris de l’intérêt public.

En ratifiant un traité dénoncé par les citoyens, la prise en compte des besoins et de la volonté de ceux-ci est évacuée du même coup. La population se trouve livrer à certains parlementaires qui siègent en tant que représentants des intérêts du très gros capital corporatisé.

Pour se donner bonne conscience, certains élus n’hésitent pas à dénier la réalité et les dangers de pareils accords. La vidéo très didactique de Foodwatch est disponible ci-dessous.

Quant aux agriculteurs, ils continueront de se suicider puisqu’on met volontairement un terme à leurs activités, sans pour autant leur retirer les dettes qui gangrènent leurs exploitations.

Ce déni de l’électorat au profit de partenariats contre-nature démontrent l’écroulement de l’Etat public.

Avec ce petit monde politique du 21ème siècle, les représentants politiques mettent humanité et planète dans une bien dangereuse impasse…

LHK

Extrait: « CETA à prendre ou à laisser ». Wikiagri.fr

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Le contenu, ce qui fait débat

Lorsque la loi EGAlim (loi Alimentation) est passée, récemment, plusieurs articles y figurant poussent le monde agricole français à toujours plus de vigilance vis-à-vis des attentes sociétales, de qualité, de sécurité sanitaire, de bien-être animal. L’argument donné, parfaitement valable au demeurant, était de répondre au mieux aux évolutions de notre société, inquiète pour son environnement ou une éventuelle forme de malbouffe. Mais parallèlement, le volet agricole de l’accord du CETA prévoit l’importation en Europe de viande bovine qui ne répond pas à ces critères de qualité. On lui reproche notamment une nutrition animale à base de farines animales (ce qui avait été la cause des deux crises de la vache folle en France), ou encore l’utilisation d’antibiotiques refusés sur notre territoire.

Il existe en fait plusieurs volets arguments dans cette contestation. Celui consistant à dire que ce nouveau contingent sur le marché européen arrive au plus mauvais moment pour des filières animales en crise, et pourrait donc les précipiter vers la faillite n’est pas, politiquement, celui qui est le plus repris : il faut se faire une raison, de nos jours le monde agricole intéresse de moins en moins nos politiques. En revanche, là où il y a une sorte de front commun d’opposition, j’ai envie de dire tous partis confondus (en dehors de La République En marche…), c‘est sur la sécurité sanitaire : les farines animales réveillent d’affreux souvenirs, refait parler de la maladie de Creutzwald-Jacob dont on n’a pas eu le temps d’oublier l’orthographe, et c’est la peur d’un nouveau scandale qui sensibilise aussi bien communistes que souverainistes, écolos que républicains, socialistes qu’insoumis ou autres extrémistes d’un bord ou de l’autre.

Comment les agriculteurs réagissent

Les deux principaux syndicats agricoles sont sur le pont, mais avec des modes d’action différents, pour dénoncer le CETA. La Fnsea a choisi des actions ciblées en province, devant des préfectures, à des dates différentes. Et sans doute aussi un lobbying peu visible mais réel auprès des élus. Le tout à partir d’un slogan identifié depuis plusieurs semaines désormais, « n’importons pas l’agriculture dont nous ne voulons pas ».

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Jeandey Antoine

Lire l’article complet sur Wikiagri “CETA à prendre ou à laisser”

Qui a signé CETA ?

Volti

4 Commentaires

  1. A nos chers amis canadiens, sachez que la ratification de ce traité par des politiciens corrompus n’ayant jamais reçus mandat du peuple souverain pour le faire, ne vaut rien, et nous suivrons l’exemple de TRUMP, qui a démontré au monde que les traités qui dérangent un Pays peuvent rapidement se transformer en cocottes en papier.

    C’est ce que nous, le peuple souverain, ne manqueront pas de faire le moment venu, selon les disposition de notre Constitution :

    Article 3 – Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

  2. C’est de la haute trahison, rien d’autre.

  3. Et c’est sans compter la propagation du champignon C.auris qui à déjà fait beaucoup plus de victimes au Canada qu’en France, et qui va être allègrement importé grâce à nos politiciens.

  4. Puisque se rebeller de face ne sert à rien avec ces zoulous, c’est à chacun d’entre nous, Français, de contourner le problème, en achetant ce qui se produit à notre porte, chez de petits commerçants ou petits paysans, de cultiver son jardin, pour ceux qui ont la chance d’en avoir un, au lieu de tondre à perpète une pelouse qui se sert qu’à faire joli, de supprimer la piscine et de la transformer en potager, etc… etc…

    Nous avons les cartes en mains pourquoi continuer à râler tant et plus au lieu de s’arranger entre nous ? c’est vrai ça !

    Je ne parle pas des marchés locaux car bien souvent, je n’ai qu’à regarder ce qui s’y vend ici, les produits arrivent de Rungis donc de bien loin souvent et sont produits par des agriculteurs qui feraient mieux de se reconvertir au bio- au lieu de se suicider, et se décidaient, faute de tout bio, à cultiver autre chose que de la saloperie en supprimant les produits chimiques –
    Pourquoi attendre qu’une guerre éclate et nous oblige à agir à cause des privations ? pourquoi ne pas commencer à s’organiser dès aujourd’hui ? Notre santé, celle de nos gamins, des personnes âgées, seraient meilleures . De toute façon en cas de conflit armé nous y arriverons, alors ?…
    Rien ni personne ne peut nous obliger à bouffer ces saletés qu’on nous offre si gentiment ! sauf… la nonchalance, la paresse aussi, le m’enfoutisme… !!!

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