Une bonne fois pour toutes : il y a de la terre libre à perte de vue !! Par Sylvain Rochex..

Un petit “remontage” de bretelles pour ceux qui se désespèrent et, abandonnent avant d’avoir essayé de trouver leur Paradis. Partagez ! Volti

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Sylvain Rochex pour www.descolarisation.org

C’est bien simple, à chaque fois que ré-apparaît sur le blog des Moutons Enragés l’invitation à aller vivre dans la nature pour prendre soin de soi et du vivant et pour retrouver l’autonomie, une armée se soulève pour dire qu’il n’y aurait pas de terres disponibles, que tout est accaparé et inaccessible !

Or, c’est FAUX, archi-faux, totalement faux ! C’est une excuse pour rester branché à la matrice dans les villes, rien de plus, et ne jamais relever les manches. Bien-sûr que nous ne sommes pas dans la situation où il y a juste à se déplacer et à s’installer où bon nous semble, bien-sûr qu’il existe dans ce pays un cadastre avec un découpage en propriétés privées. Mais dans cette situation, bien que regrettable, il suffit cependant donc juste d’échanger un peu de terre contre un peu d’argent chez un monsieur qui s’appelle un notaire.

Le postulat que j’ai vu un peu partout sur le blog des Moutons Enragés, c’est qu’il y aurait les propriétaires terriens, sorte de privilégiés de la terre de père en fils d’un côté, et puis les autres : les sans-terre, qui sont condamnés à être toujours des sans-terre de générations en générations. Cette fable n’est qu’une fable (surtout actuellement).

C’est tellement facile de penser comme ça pour continuer le mode de vie : appart, supermarché, binouzes au bar d’en face, pâtes à la sauce tomate, WIFI, et pizzas surgelées. Dès que quelqu’un m’invite à faire pousser moi-même mes tomates, j’ai une réponse toute faite : il n’y a pas de terre pour moi, elle est déjà toute prise !! Mais c’est pourtant un énorme mensonge.

Rappelons donc 5 vérités souvent mises à mal pour tordre le cou à ces excuses permanentes en espérant qu’on puisse avancer à l’avenir.

1) Tout le monde peut acquérir de la terre en zone agricole ou zone naturelle. Dans certains cas, l’organisme SAFER pourra préempter les terres (elle gèle la vente le temps d’attribuer les terres à qui elle estime que c’est le mieux), mais ça ne veut pas dire que ça ne sera pas vous le bénéficiaire (c’est juste le début d’une compétition où ce n’est d’ailleurs pas toujours le plus gros poisson qui gagne). De plus il faut savoir que la SAFER préempte dans des zones particulières, exemple : dans une zone viticole très prisée pour la vigne, la SAFER pourra préempter pour favoriser l’expansion de certains viticulteurs.

Mais en dehors de ces zones très attractives sur le plan agricole, il existe une écrasante majorité de zones non prisées où la SAFER n’aura que faire que vous vouliez acheter tel ou tel lopin. C’est sûr que si votre projet est de continuer à vivre les uns sur les autres en vous maintenant proche des centres-urbains et des agriculteurs businessmen (qui sont eux-mêmes proches des villes), vous allez essayer de vous maintenir dans une zone où fait rage la compétition et donc vous l’aurez bien cherché. Alors qu’il y a tant d’espaces infinis quasi-vierges où ne règne pratiquement aucune compétition (ou si peu !)

2) Tout le monde peut devenir agriculteur simplement en s’inscrivant à la chambre d’agriculture (avec une simple formalité administrative dans laquelle on déclare des terres cultivées (dont on est propriétaire ou locataire même à titre gratuit). Il ne faut donc pas de diplômes particuliers comme on entend constamment. Là aussi, on a l’impression que “Agriculteur”, c’est comme “propriétaire”, certains seraient condamnés à ne jamais pouvoir l’être par une sorte de coup du sort insurmontable.


Il y a bien-sûr plusieurs statuts au sein du statut d’agriculteur. Quand on a juste un lopin de terre pour son autonomie, on n’est pas “Exploitant agricole“, mais simplement “Cotisant solidaire” ou “géré au titre du suivi” mais ça, c’est juste de la soupe administrative, pour le reste de la société (et pour les autres administrations) vous êtes bien un agriculteur ou un paysan, selon le mot que vous préférez. (Pour être “Exploitant agricole“, il faut déclarer d’immenses surfaces et payer de lourdes taxes.)

3) Le prix de la terre située en zone agricole ou zone naturelle est toujours très bas et accessible à tous. C’est-à-dire entre 0,20 et 1,50 euro le mètre carré (on va dire 0,50 euro en moyenne). Ce qui nous donne donc l’hectare pour environ 5000 Euros à la louche. Même si on peut regretter que ça ne soit pas encore moins cher, il est impossible de parler de “terres hors de prix” (comme on peut lire ou entendre partout), ou d’inaccessibilité. Quand on regarde les budgets dans d’autres domaines (logement, vêtements, voiture, technologies, vacances,…) y compris pour des classes très défavorisées, on voit bien que la terre agricole est parfaitement accessible à tous.

Mettre 2500 Euros de côté pour un demi-hectare (et donc pour changer de mode de vie), est à la portée de tous et en très peu de temps. Comment ne pas voir qu’un lopin de terre confortable pour son autonomie, c’est donc le prix d’une bagnole, voire pour certains d’une demie-bagnole, ou pour d’autres (qui sont même parfois très pauvre au global) d’un tiers ou quart de bagnole !! (et je ne parle même pas du coût de maintenance des bagnoles…)

Alors on est tous prêt à se saigner pour des bagnoles mais jamais pour de la terre nourricière (qui est la base de la base de la base) ?! C’est bizarre. (Et je ne vous parle pas de tous nos autres budgets à la con : tourisme, drogues, et loisirs…)

4) Nous sommes dans le papy-boom : la terre appartient donc à de nombreuses personnes qui n’en font plus grand chose, ou qui ont même oublié leurs possessions (Alzheimer 😉 ). Des gens qui pourraient être ravis que leur taillis/friche oublié reprenne vie.

5) De la terre disponible, il y en a à perte de vue. Les gens sont actuellement majoritairement concentrés dans les villes. L’homme de 2019 vit majoritairement dans les villes. Plus d’une personne sur deux vit aujourd’hui dans les villes dans le monde entier, alors qu’en 1900, c’était un sur dix. L’homme de 2019 est dans une ruelle face à du béton qui lui bouche la vue, et il dit qu’il y n’a pas de terre… Bref, il dit ce qu’il voit. Le résultat c’est donc qu’au delà des aires urbaines fortement concentrées, on arrive dans des espaces campagnards, landes montagneuses ou océaniques, moyennes montagnes ou montagnes à densité humaine très très faibles avec donc des possibilités pour cultiver qui sont réellement infinies.

Ces espaces, qui sont de vastes étendues, ne demandent d’ailleurs que ça, car ils sont tous frappés soit par la monotonie d’une gestion fourragère (ou pâturage), couplée à des bois et taillis spontanés à l’abandon. Toutes ces terres, que ça soit des prairies fourragères (trop nombreuses) ou des bois/taillis à l’abandon, n’attendent que des permaculteurs soucieux de biodiversité afin de régénérer les sols et la vie. Quand je dis à l’abandon, je ne dis pas qu’il n’y a pas de propriétaire (car il y en a toujours un), mais je dis que ce dernier a à peu près le même rapport avec cette lande qu’avec des bouquins oubliés dans un carton au grenier depuis 20 ans.

Le nombre exorbitant de paradis potentiels qui n’attendent que vous fait frémir (et déprime), car je ne vous parle pas en priorité des zones de plaines avec des champs monotones et tristounets, je vous parle du sauvage, où se marient les arbres, les plantes sauvages, l’eau et le bon air. Continuez de penser que ça n’existe pas…ou que ça n’est pas pour vous, comme ça, vous pouvez continuer de mettre vos enfants à l’école, d’aller au cinéma, au musée, et au resto (pour avoir la sensation de faire partie du monde). Mais moi je vous rappelle que ça existe un peu partout. L’homme étant obsédé par les villes, c’est même ce qui existe le plus dès qu’on prend un peu de champ…

Est-ce que tout ceci (ces 5 vérités) peuvent être intégrées une bonne fois pour toute afin que la prochaine personne sur ce blog ou ailleurs qui parle de cultiver la terre tous ensemble ne se retrouve pas avec les mêmes FAKE-NEWS qui ne visent rien d’autre que l’immobilisme et la continuation d’un mode de vie délétère ?

Peut-on donc aussi renvoyer tous ceux qui prononceront à l’avenir ce type de fake-news concernant l’accès à la terre vers ce papier ?

MERCI d’aller prendre soin de la terre. Tout de suite. Pour qu’on puisse continuer à vivre.

Sylvain Rochex, le 18 juillet 2019, www.descolarisation.org

Volti

96 Commentaires

  1. «Il suffit cependant donc juste d’échanger un peu de terre contre un peu d’argent chez un monsieur qui s’appelle un notaire»
    Je t’invite, si éclairé, à donner l’argent nécessaire au nécessiteux, qui, déjà enfermé dans le schéma citadin, n’arrivent déjà pas à joindre les deux bouts et mettre de l’argent de côté à ces fins.

    Le nerf de la guerre, il est là, pas dans une pseudo boboïsation des citadins qui s’empêtrent dans leur confort et se cherchent des excuses.

    Je me demande par exemple, si sur ce genre de projet, Sylvain serait prêt à donner et à inviter d’autres à le faire, sans rentrer dans la logique “va travailler plus pour gagner plus” ou “chacun sa merde” : https://www.lepotcommun.fr/pot/1hsjjdge

  2. C’est vrai que j’ai oublié la démagogie habituelle qui est de toujours s’exprimer avec l’idée de fond que les gens n’ont pas d’argent. C’est bien simple y’a pas d’argent, jamais !!!! Tout le monde est à -1000 sur son compte en banque. Et personne n’a de biens. Personne n’achete jamais rien etant donné que y’a pas d’argent. Pardon j’ai manqué à mon devoir moral de m’exprimer en sous-entendant le fait que les gens n’ont pas d’argent. De toutes façons la meilleure façon de parler, c’est celle d’un élu. C’est pour ça qu’il a été élu : il dit ce que les gens aiment entendre. Et les gens détestent entendre des discours qui disent qu’ils ont de l’argent. Alors mea culpa, je retiré, on est tous des pauvres sans le sou, maltraité par le méchant système. Voilà, on peut reprendre une vie normale. SR.

    • Mais n’oublies surtout pas que la terre est basse. Qu’elle ne sait être généreuse, qu’en contrepartie d’un chronophage consciencieux TRAVAIL physique.

      PS: Veuillez m’excuser pour le gros mot, qui s’est glissé…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

      • J’ai demandé à mes amis en vacances en Savoie d’aller voir Sylvain et Mathilde, car la femme de mon ami veut partir, changer pour la campagne etc, comme je la connais 😉 je les ai envoyé pour qu’ils se rendent compte de ce qu’ils allaient avoir à consentir comme efforts avant de se lancer bille en tête. Mon ami a été enchanté, son fils de même, quand à madame, les conditions spartiates l’ont fait réfléchir, bien qu’elle ait apprécié l’installation et mesuré le travail fourni pour rendre les lieux agréables et conviviaux. Se passer de confort pour les vacances, se dépayser parfait, mais après faut sacrément réfléchir. C’est un choix de vie, pas une lubie écolo-bobo pour suivre la tendance. Elle est consciente de l’urgence à changer, donc tous les espoirs sont permis.. 🙂 Leur appréciation sur les hôtes, des gens extraordinaires !!! 😉

  3. Oui je pourrais tout à fait donner pour un projet d’installation en perma. Mais pas celui-ci qui est vegans. Je n’aime pas du tout les vegans. Et plutôt pas par internet mais dans le réel.

    Note : l’extrême majorité des vegans n’est pas autonome ou même en recherche d’autonomie. Ils flinguent la vie de manière indirecte. Et les vegans qui commencent à être autonomes arrêtent souvent de l’être face au manque actuel de fruits et vont par exemple pêcher du poisson. Dans la vie, on mange ce qu’il y a. Être vegans, c’est un souci de gens qui se font servir. SR.

    • “Pardonnes leurs, ils ne savent pas ce qu’ils disent.”(Évangile selon St terreux)
      …Oui mais toi, tu as mis les mains dans la terre et maintenant tu as les pieds sur terre.

    • T’en à d’autres des blagues comme ça ? ^^

      Si tu considère que les véganes se font servir, il en va de même pour les omnivores.
      Si tu considère que l’extrême majorité des véganes n’est pas autonome, il en va de même pour les omnivores.
      Si tu considère que les véganes flingue la vie : Alors tu considère les omnivores comment ? Vu que c’est 100x pire

      Bref, t’es à coté de la plaque parce que ton argumentation repose sur rien de concret. Formule le juste avec honnêteté : ” j’aime manger de la viande et je ne comprend pas pourquoi des gens ne font pas comme moi “

      • Comme il le dit, son argumentation repose sur l’expérimentation de la vraie vie.

      • Et bien tu peux consommer ce que tu veux en nourriture, dès que c’est réalisé à échelle industriel tu la vie. Pour les omnivore, les effets de l’industrialisation sont clairement visible, pour les vegan, c’est plutôt faire l’autruche : transport des dérivé de protéines, destruction du sous sol de culture, … Et pourquoi chez les vegan, une araignée ou un verre de terre n’a pas autant d’importance qu’une poule ou une vache ? Parce que souvent, les vegan, défendant le vie animale ne se gêne pas pour tuer un “nuisibles”…

        • Oui, consommer à des répercutions. Mais ont peux aussi comparer ce qui est comparable :
          – Surface nécessaire & nature des productions (mono/multi-cultures)
          – Pollutions (Sol, Air, Eau)
          – Morts (Animales, Humaines)
          – Ressources nécessaire (Eau, énergie, engrais, phosphore..)
          Dans à un peu prêt n’importe quel domaine, une alimentation végétalienne cause moins de tort.

          Objecter que ce n’est pas parfait ne suffit pas à dire que c’est équivalent, et ne justifie en rien le jugement de Sylvain (ni son absence d’arguments notable).
          C’est un jugement à l’emporte-pièce, des stéréotypes ridicules qu’on peut comparer à du racisme (remplace végane par Arabe dans son texte, ça donne un truc tout aussi flagrant).

          Quand à l’existence de l’agriculture intensive, elle est largement imputable à la consommation de viande / produit d’origine animal : il faut des ressources colossales pour nourrir le bétail.
          Les ressources nécessaires sont bien moins importantes si on se nourris directement de végétaux (rendement calorifique). De quoi remettre même en cause le modèle industriel (Alors que nourrir tout les omnivores avec du ” local ” ? rêvez-pas, ça risque pas d’arriver- certainement pas avec 80kg/habitant/an en moyenne en France ).

          Tu peux objecter que les véganes se soucie plus d’une poule que d’une araignée, mais c’est un stéréotypes également : je compte pas les témoignages de véganes qui cherche des combines pour se débarrasser des insectes sans devoir les tuer, alors que certain.e sont phobique.
          Mais tu peux aussi te rendre compte des problèmes de l’agriculture intensive, voir qu’une alimentation végétalienne nécessite énormément moins de surface au sol, et donc contribue à tuer énormément moins d’insectes qu’un régime omnivore. Je peux éclater tout les moustiques qui ont l’envie de me sucer le sang, j’en tuerais toujours moins que toi qui n’est pas végane… et c’est valable pour le reste des insecte. Alors même pas besoin que j’aborde les 3 millions d’animaux terrestre d’élevage qui sont tués chaque jour en France. Un peu de math suffit à comprendre ” qui flingue la vie ” et Sylvain est assez hypocrite, ou à défaut pas informé, pour sortir un truc pareil.

          • “Quand à l’existence de l’agriculture intensive, elle est largement imputable à la consommation de viande / produit d’origine animal : il faut des ressources colossales pour nourrir le bétail.
            Les ressources nécessaires sont bien moins importantes si on se nourris directement de végétaux (rendement calorifique). De quoi remettre même en cause le modèle industriel (Alors que nourrir tout les omnivores avec du » local » ? rêvez-pas, ça risque pas d’arriver- certainement pas avec 80kg/habitant/an en moyenne en France ).”

            ça ne tient pas la route comme argument
            premièrement on a des stocks mondiaux de céréales relativement important ,donc l élevage ne nuit pas à la mise à disposition pour l humain de céréales
            deuxièmement ,il y a une partie des surfaces de la planète qui ne sont que des prairies ou parcours sur lesquels un pâturage est nécessaire pour entretenir la biodiversité et limiter les risques d incendie en période séche
            troisièmement ,les animaux sont un stock de nourriture sur pattes , qui n a pas besoin de frigo ou de boite à conserve et qui peut parer rapidement à un manque de nourriture comme, chez les nomades

            • Pour le 1 – Ont a des stocks important … parce qu’on à une demande importante.
              Et cette demande : c’est justement l’élevage.
              Ce qui empêche pas au passage quelques 800 millions d’humains de crever la dalle, alors que leurs pays sert de producteurs de céréales… pour le bétails des occidentaux.

              Pour le 2 – La flore & la faune sauvage n’ont pas besoin de l’élevage pour exister. De plus, si tu laisse la nature tranquille, elle fait pas toute seule des prairies : elle fait plutôt des forêts ! Et en terme de biodiversité, c’est incomparablement plus riches.
              Et bien plus utile à notre planète et aux animaux (non-humains comme humains).

              Pour le 3 – Tu mangerais de la viande que tu n’a pas mis au frigo ?
              Tu peux objecter à la limite qu’on ne récolte pas de tout toute l’année, mais comme tu le voie : Si, tu peux manger à peu prêt n’importe quel végétaux à n’importe quel période, preuve que – même si ce n’est pas le plus optimal/écologique – tu n’a pas besoin d’avoir de ” stock de nourritures sur pattes”. Et ça reste quand même moins polluant que la consommation de produit d’origine animal même quand c’est hors saison.

        • Bien sûr que le régime vegan nuit moins à la nature que le régime omnivore. Mais doit t’on se réjouir d’un régime alimentaire qui nuit à la nature, quel qu’il soit ? Pourquoi ne pas accepter modérément des sources animale dans notre alimentation pour équilibrer des coûts que cela engendre dans la nature ? Je ne parle pas des carences qui peuvent rapidement arrivé si le régime n’ai pas correctement équilibrer…
          Et je suis persuadé qu’exclure un aliment parce qu’à l’heure d’aujourd’hui il est surconsommé est une réponse aussi violente que de refuser tout étrangers parce qu’aujourd’hui il y en a trop (pour reprendre ton image du racisme).

          Enfin, je crois que Silvain pose plutôt la question de COMMENT s’alimenter sans nuire à la nature et non QUE faut ils manger pour y arriver.
          C’est cette volonté de vouloir généraliser ce qui devrait se faire au cas par cas où au moins à une plus petite échelle qui pose problème

      • J’ai lu : “remplace ce qu’il a dit sur les vegans par arabes et tu verras que c’est du racisme”. Pourquoi remplacer ? C’est quoi cette entourloupe ? Oui on peut modifier un mot dans n’importe quelle phrase et le sens change, c’est logique. Je n’ai pas dit arabes mais vegans. Mais si tu préfères, je n’aimes pas les idées vegans plutôt que les porteurs de ces idées même s’ils sont souvent agressifs et dogmatiques avec oeillères il me semble. Comme je l’avais mis dans mon article sur l’hétéroalimentation, je veux bien débattre avec les vegans qui s’autoalimentent ou qui tout au moins cherchent à s’autoalimenter mais il n’y en a pas et c’est logique car quand tu t’autoalimentes tu prends ce que tu trouves. Les vegans sont très majoritairement dépendants du système agro-alimentaire capitaliste. Et ceux qui essaient de s’en éloigner laissent souvent sur le bords du chemin leur veganisme pour pouvoir survivre. On manque de milliards de végétaux pour pouvoir subvenir à ses besoins. Une alimentation vegans à besoin d’enormement de fruits. Or si y’a pas de pommiers mais du poisson dans la rivière ben je vais manger du poisson. Ce que je reproche principalement aux vegans c’est de baser leur discours sur ce qu’on doit manger à partir de ce qui est présent dans les supermarchés, et non à partir de ce qui y’a dans son environnement naturel. Le régime de l’humanité a toujours été ce qu’on pouvait trouver. Ce n’est que dans la période récente où on peut faire la fine bouche. J’invente donc le régime SKYA : ce qu’il y a dans son environnement, qui a été le régime de l’humanité pendant la majeure partie de son histoire et c’est le régime du vivant tout entier. La majorité des vegans ne s’alimente pas eux-mêmes et ce qu’ils mangent détruit beaucoup plus de vies qu’un mec qui tue son poulet dans son jardin. Je pense même que tous retrouver le chemin de tuer soi-même est une solution écologique globale de grande ampleur. Encore une fois, qu’on me présente un vegans qui s’alimente par ses propres moyens et il pourra m’apprendre plein de choses, mais je trouve nos vegans de supermarchés parfaitement sans intérêt. Car l’enjeu n’est pas sur qu’est-ce qu’on mange mais comment c’est venu jusqu’à notre bouche. Les vegans brouillent le vrai débat sur la production en se focalisant sur le type d’aliment au lieu de regarder comment l’aliment est créé.

        • Je n’aurais pas dit mieuxhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

          • Les véganes de super marché ?

            Haha ! En générale un végane est soucieux de justement éviter les grandes surfaces, les grandes enseignes, les grandes marques de l’agroalimentaire et favorise le commerce local, les maraicher, les p”tits magasins bio en circuit court et etc…

            Bon des véganes bobo y’en a, mais même ceux là font moins de tort que le bobo omnivore, c’est assez évident à démontrer et je ne vais pas rejouer la messe, ma copine Sombre, l’a déjà très bien fait !

            Akasha.

        • ” je veux bien débattre avec les vegans qui s’autoalimentent ou qui tout au moins cherchent à s’autoalimenter mais il n’y en a pas et c’est logique car quand tu t’autoalimentes tu prends ce que tu trouves”

          https://www.cahiers-antispecistes.org/agriculture-vegane/
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biologique_v%C3%A9gane#Permaculture_v%C3%A9gane

          Ben visiblement ça existe, toi comme eux font de la permaculture mais eux se débrouille pour que ça soit sans égorger d’animaux. Visiblement ils se débrouillent mieux que toi, et ça parait logique vu qu’ils ont pas besoin d’investir du temps / des ressources / des surfaces de terrains pour leurs animaux.

          ” Les vegans sont très majoritairement dépendants du système agro-alimentaire capitaliste.”

          Parce que les carnistes ne le sont pas ?

          ” Et ceux qui essaient de s’en éloigner laissent souvent sur le bords du chemin leur véganisme pour pouvoir survivre”

          Ont ne vie pas une crise alimentaire de manque, mais d’excédents, en occident.
          Le budget alimentaire d’un végane est moins élevé que celui d’un omnivores : les protéines végétales coute moins cher que les protéines animales si on garde les mêmes critères.(conventionnelle/bio/bio-local)
          Alors si tu insinue que ça coute trop cher pour ” survivre ” en étant végane, y’a qu’à utiliser tes propres arguments : ” vous acheter des voitures à 5000 €… ” etc.


          ” On manque de milliards de végétaux pour pouvoir subvenir à ses besoins.”

          https://www.viande.info/elevage-viande-sous-alimentation
          Et les animaux ils mange quoi, des cailloux ? Ah non, je suis con… ils mange des végétaux.

          “Une alimentation vegans à besoin d’enormement de fruits. Or si y’a pas de pommiers mais du poisson dans la rivière ben je vais manger du poisson”

          Et l’alimentation des omnivores, non ? Tu remplace les protéines animales par des protéines végétales (donc viande par céréales + légumineuse) … et le reste des AJR : c’est le même que celui des omnivores.
          Quoi qu’il en soit : C’est pas les pommes qui vont t’ exploser ton budget.
          Tu sais, tu peux en trouver même en ville : là où ta acheter ta voiture, tes outils, l’ordinateur depuis lequel tu écris, où tu vend tes melons etc… . A moins que ça compte pas parce que ” t’es autonome “.


          “Ce que je reproche principalement aux vegans c’est de baser leur discours sur ce qu’on doit manger à partir de ce qui est présent dans les supermarchés, et non à partir de ce qui y’a dans son environnement naturel.”

          Rien à voir avec les supermarché : les véganes ne cautionne pas non plus que tu égorge un veau qui à était élevé dans une jolie petite ferme façon carte postal ! Avec un jolie couteau à l’ancienne (bio, comme ça il fait pas bobo) dont on vend le cadavre joyeusement chez le paysan local.
          C’est le refus de l’exploitation animal, et cette exploitation n’est pas le propre des industriels et des cadavres de supermarchés.


          ” Le régime de l’humanité a toujours été ce qu’on pouvait trouver. Ce n’est que dans la période récente où on peut faire la fine bouche.”

          Sophisme de l’ancienneté ” Si on a toujours fait ça, c’est que c’est bien”.
          On a toujours fait la guerre, déconsidérer les femmes, réduis en esclavage, commis des meurtres, et exploiter des animaux donc continuons ?
          Ah au faite, on utiliser pas non plus d’ordinateur !

          Reste que on est en 2019, ont peux faire autrement, et que ça évite tout un tas d’emmerde ! C’est faire la fine bouche, au vue de ses emmerdes, de continuer à manger de la viande en faite …
          https://www.viande.info/

          « La majorité des vegans ne s’alimente pas eux-mêmes et ce qu’ils
          mangent détruit beaucoup plus de vies qu’un mec qui tue son poulet dans
          son jardin.  »

          Et les omnivores, si ? Va falloir que tu capte un truc : y’a 2% de véganes en France. Donc que tu croise pas beaucoup de permaculteur végane c’est un peu normal. Tu croise pas beaucoup de végane non plus dans d’autres domaines.
          Seulement c’est pas le nombre de personne qui croit à quelque chose qui indique la pertinence de cette chose.

          Mais ok, on va comparer les ” vies détruites ” !
          Déjà, va falloir mettre dans la balance les 3 millions d’animaux terrestre d’élevage morts chaque jour en France.
          Va falloir rajouter les animaux marins (10x plus ? un truc comme ça).
          Va falloir compter aussi sur les 40 % des terres arables destinées à l’alimentation animale en France, que ce soit en prairies artificielles ou en cultures de plantes pour l’alimentation des animaux. Et donc toute la perte / diminution de biodiversité que ça implique quand tu peux remplacer par moins de surface pour s’alimenter ou par des forêts !
          Par ailleurs, la France importe 5,4 millions de tonnes de soja par an : 34 et 20 % du soja en grains proviennent respectivement du Brésil et du Paraguay, et 55 % des tourteaux sont importés du Brésil, contribuant ainsi à la déforestation en Amérique latine.

          Je dois vraiment enchainer avec la pollution (air-sol-terre-eaux) ou la démonstration suffit ?
          je te trouve des sources si jamais.

          “Les vegans brouillent le vrai débat sur la production en se focalisant sur le type d’aliment au lieu de regarder comment l’aliment est créé.”

          Comment ? Ben je t’écoute. Comment tu créer une poule ? Comment tu l’alimente et surtout : comment tu lui coupe sa putain de tête avant de la déplumer ? On parle juste d’être sensible ! On parle pas de barquette de supermarché ni de “viande respectueuse ” mais d’un animal qui ne désire pas mourir !
          Donc comment tu créer cette “aliment” : avec énormément de souffrance dans ton cas; avec encore plus de souffrance & des tonnes de pollutions pour les autres puisque 83 % des poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur en France.

          Donc bref, je vais arrêter les frais parce que dans le fond je t’en veux pas plus à toi qu’à un autre – Mais si tu te plaint, à juste titre, de l’industrialisation des systèmes agro-alimentaires :
          1 – La part la plus importante de ces industries est carnistes. Tu trouve des produis d’origine animal dans un nombre incalculable de produits.
          2 – Les véganes n’y participe pas.
          Je te laisse juger si c’est toujours pertinent de leurs cracher dessus en public, toi le personnage public.

        • Zensu,
          Vouloir dialoguer avec un intégrisme, fruit d’un formatage hors-sol, relève plus de l’inconscience que du partage.
          …L’arrachage de quelques indésirables adventices serait bien plus profitable.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  4. Oui il y a de la terre agricole partout, j’en ai même à vendre 1.7 ha pour un projet de maraîchage bio. Lorsqu’on repère un coin ou on aimerait vivre il suffit d’aller à la mairie consulter le cadastre, parler avec les gens du village, repérer les terrains incultes… Beaucoup d’anciens agriculteurs seront ravis de voir un nouveau jeune s’installer comme moi!

  5. En fait j’enrage de ta réponse Billou223. J’ai pris soin de révéler qu’un terrain c’est le prix d’un tiers de bagnole pour la plupart. Y’a donc juste à avoir une bagnole un peu plus pourrie et c’est tout. Arrêtez de mentir putain. Le vrai pb c’est pas le fric et vous le savez c’est le courage de changer de mode de vie et de vie tout court.

    • Manquer de courage pour pousser la porte de la liberté, faut le faire quand-même !

      Mon seul regret, ne pas l’avoir pousser plus tôt cette put**n de porte. J’ai perdu 30 ans de ma vie à jouer les esclaves pour des gens qui se gavent de homard !

      M.G.

    • “En fait j’enrage de ta réponse Billou223. J’ai pris soin de révéler qu’un terrain c’est le prix d’un tiers de bagnole pour la plupart. Y’a donc juste à avoir une bagnole un peu plus pourrie et c’est tout. Arrêtez de mentir putain. Le vrai pb c’est pas le fric et vous le savez c’est le courage de changer de mode de vie et de vie tout court.”

      Tu “enrages” ? Je me demande pourquoi ma réponse te touche autant émotionnellement, je ne suis qu’un énième inconnu/individus sur le web exprimant son avis.

      Je n’ai pas de bagnole figure toi, même pas de quoi finir le permis, ni pour mon amie. Et d’ailleurs, de voiture nous n’en voulons pas à moins de “ne pas avoir le choix” à la campagne, si le vélo ne suffit plus.

      Tu veux que je te dises quoi ? Entre le loyer, les factures, les enfants à nourrir, l’école démocratique du plus grand (bah oui, on essaie de ne pas le mettre dans “l’école de la république” pour ne pas qu’il se fasse contaminer par toute la bien pensance consommatrice & cie ni se faire dicter ce qu’il a à faire) et la préoccupation constante de manger aussi propre que possible, on joint à peine les deux bouts.

      Les ménages n’ont jamais été aussi endetté que de nos jours, quand je suis arrivé dans cette famille, la première chose que j’ai fait avec mes économies, c’est sortir tout le monde de la merde avec ces foutus découverts & frais qui enfoncent toujours un peu plus. Pour le reste, de l’argent, il n’y en a plus.

      Cessez de ne voir que votre situation personnelle, il y a autant de situation que d’individus, tous, autant que vous êtes, que ce soit sur les végans, les omnis, les campagnards, les citadins, les écolos, les bobos, vos généralisations sont pourries, les généralisations sont toujours pourries, elles effacent les individus, le chemin, et la vie de chacun, forcément différente de l’autre, quand bien même parfois semblable.
      De mon point de vue, l’égaré, c’est le cynique, pas le “mis dans une case”.

      • Pourquoi dépenser son argent pour mettre son enfant dans une école démocratiquehttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif A moins d’avoir trouvé une école démocratique digne de ce nom, c’est souvent très cher pour une simple garderie.
        “Cessez de ne voir que votre situation personnelle” puisque tu en parles, senzu ne parlait pas spécialement de toi mais des personnes en général(la plupart)

      • Bonjour Billou223,*
        Tu es une exception…comme bien d’autres.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif
        Mais pour l’instant(pour combien de temps encore…), tu ne représentes pas la généralité, la majorité, la norme.
        Elle, si elle le désire sincèrement, à encore la possibilité de se serrer la ceinture pour trouver quelques milliers d’euros, afin d’acheter un lopin de terre.

        Bon courage et chance, car tu sembles bien le mérité.
        Bien à toi.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        *) 5,56×45 ?

  6. Dans les campagnes il y a des petits vieux qui laisseraient bien leur jardin à un jeune motivé pour retourner la terre à sa place, mais avant d’en arrivé là, il faut arriver dans un lieux, trouver une maison et demander autour de soi.

    Cependant les gens des campagnes n’aiment pas trop les étrangers et souvent ils leur faut du temps pour vous accorder leur confiance.

    J’ai vécu en campagne des années et je peux vous dire que les agriculteurs sont ceux qui possèdent le plus de terres (souvent achetées une bouché de pain il y a des années), ils aiment exhiber leur richesse et ils ne sont pas du tout dans le partage, si tu veux de la terre tu dois payer, le reste des terres appartiennent aux mairies des communes mais elles ne donnent pas de terres n’ont plus sans contrepartie financière.

    Par chez moi les terrains non constructibles peuvent aller de 26 à 36 milles euros et 40 milles euros pour les terrains constructibles et je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui pouvait s’installer quelque part (même un temps) sans payer son terrain à moins de faire du camping sauvage, un risque à prendre avant que les flics arrivent pour vous expulser.

    Pour avoir de la terre il te faut de l’argent car je ne connais personne qui donne, (à moins d’avoir un bon plan, ce qui est rare) mais le problème c’est que tout le monde n’a pas d’argent pour s’offrir ce privilège, c’est le problème d’un monde où tout est réquisitionné par les premiers arrivés et qui ne donnent plus rien sans contrepartie financière.

    • Sniff, sniff…, tu as raison.
      -J’ai prés d’un hectare de terre agricole bio(ancien verger d’agglomération qui n’a connu que la fumure de cheval).
      Et b’hein .cette terre est en friche depuis 15 ans et oui…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif
      En contre partie, cette micro réserve-naturelle comble de bonheur des milliers d’oiseaux et autres. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif

      – Tout ça, vu que je suis persuadé que beaucoup des postulants au retour à la terre sont des utopistes fort-en-gueule.
      Qui s’imaginent que “ça va le faire”. Que si cela se passe mal, faudra bien que je comprenne que “c’est pas facile”. Et que le cas échéant, “j’aille me faire foutre” .
      – Alors je ne prête pas, ni ne loue pas plus. car j’ai aucune confiance envers un système qui m’obligera à conserver le sus-dit branleur, si j’ai eu l’imprudence, par mauvais choix, de faire confiance au mauvais numéro.

      Dommage, sauf pour les oiseaux, les lapins, les insectes, les chats, les renards, les biches…

      • “Dommage, sauf pour les oiseaux, les lapins, les insectes, les chats, les renards, les biches…”
        Ne dis pas dommage, c’est déjà super de laisser la nature intacte sur un hectare.

        • Oui,
          Et eux, ils chantent simplement en se gardant bien de me faire la morale.
          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

          • Tu n’en profites pas pour planter quelques fruitiers et faire un potager … au cas où ?

            M.G.

            • Depuis le temps, tu ne sais pas que j’évite de parler de ce que j’ignore.
              Bien que cela devient de plus en plus dur, je continue à faire cela depuis des décennies.
              .

              Plus que l’agehttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif, ce sont les conditions naturelles qui deviennent difficilement gérables (sécheresse, orages violents, maladies, nuisibles etc…)

              Un exemple, avant je plantai des tomates en extérieur, sans soucis majeur.
              Maintenant, même en les traitant au cuivre, c’est devenu quasiment impossible…..le reste étant du même tonneaux.

              Ce constat étant malheureusement partagé par tous les anciens jardiniers que je connais de “ma coin”.

              …Cette année, même les noyers sont sans noix !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

              • Et pourtant ici, où je suis, c’est une année à fruit, que ce soit les mûriers, les abricotiers, les pruniers, les figuiers, tout croule sous le poids des fruits.. Ça varie énormément d’une région à l’autre selon les années.

              • pi la terre elle est basse et m’sieur leclerc il a tout comme il faut à hauteur d homme ….ah ces humains ils ont toujours une bonne excuse pour ne rien faire https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  7. Salut

    Petite correction,

    1. La Safer préempte lorsque la terre est vendu en dessous du prix du marché.
    2. Non, il ne suffit pas de se rendre a la chambre d agriculture pour être agriculteur. Suivant les domaines tu n as pas besoin de diplôme mais c est pas vrai pour tout.
    Je vous invite a vous renseigner sur les lois qui ont changé en 2009 et 2012. (merci l europe !)
    3. Le prix moyen des terres est variables en fonction des régions, mais de mon regard, on est plutôt sur 10 000 que 5 000.

    Le gros problème, c est de trouver une terre avec logement. Et ça c est rare.

    Schu.

    • C’est aussi le problème que je vois. En admettant que je puisse payer 5 000 euros pour un beau terrain avec de l’eau (eh oui, il faut y penser si on veut cultiver), ce qui serait déjà une aubaine, si je le trouve près de chez moi, c’est ok, j’ai mon logement. Sinon, je crèche où ?
      On en revient à toutes les interdictions de poser un mobile-home, une yourte…

      J’ai la chance qu’on me prête un terrain, même s’il est difficile car terre à vigne. Mais je ne peux pas l’amender correctement car c’est un coût, pour un terrain qui peut m’être enlevé d’un jour à l’autre.

      Ce n’est pas si évident que ça. En revanche, il faut ouvrir l’oeil. Sachant que, si vous payez un terrain au prix plus bas que le marché, vous pourriez avoir le fisc sur le dos, avec un beau redressement. Même si vous n’avez glissé aucune enveloppe sous la table !

    • tout à fait exact ,il faut un bac ( n importe lequel) puis une formation de trois jours…..

    • pour ce qui est de la safer , c est du cas par cas et souvent, à ce qu il parait, des histoires de réseaux ,de copains ou de relation haut placée ,et qui ne concerne pas que la viticulture ….
      par chez moi de la terre en grande culture ça peut atteindre 20000/25000 euros de l ha ,bien loin des pseudos statistiques publiées tous les ans

  8. Alors puisque l’article parle de 5 vérités, moi j’ai 5 questions :

    1 – Avec combien de surface au sol peux-on manger toute l’année ?
    2 – Quels sont les couts, en dehors du cout du terrain lui même, d’investissement ? (Matériel, graine/boutures, déplacements, )
    3- Combien d’heures il faut y investir ?
    4 – Quels sont les risques ? (Climat, vandalisme, vol)
    5 – C’est quoi être ” indépendant & autonome ” quand on a une entreprise et qu’on postule pour être élu ?
    https://www.societe.com/societe/monsieur-sylvain-rochex-821300571.html
    https://www.partipourladecroissance.net/wp-content/uploads/2011/03/Sylvain-Rochex-cantonales-2011-decroissance-et-culture.pdf

    • Un début de réponse à ta première question et un p’tit coup de pub au passage pour la chaîne YouTube d’un voisin qui nourrit sa famille de 4 personnes en fruits, légumes et œufs avec 150m2 cultivés naturellement (aucun intrant)

      Le potager d’oliver
      Des vidéos toutes plus intéressantes les unes que les autres …

      M.G.

  9. Je sais que tu ne t adresses pas a moi mais j ai quand même envie de répondre.

    1. De mon expérience, avec 2 000 mètres carre, t as de quoi sortir de quoi manger a l année, hors céréales, et avec des fruitiers.
    2. et 3. Les 2 sont liés, si t habites sur place et plus tu passeras de temps, moins ça te coûtera cher.
    Ça dépend de ce que tu es prêt a faire a la main et de ta méthode de culture (butte, bac, pleine terre)

    Sinon, pour exemple, il te faut au minimum si tu pars de zéro sur une prairie, en pleine terre:
    -Un motoculteur (1000 boules) (je sais c est totalement discutable mais faites le, vous verrez) car suivant ta terre, il sera nécessaire de la décompacter en surface.
    -Une tondeuse pour te faire de la paille, foin.(prix variable)
    -Quelques outils manuels, râteau, fourche, bêche, pelle, ciseaux, faux, brouette environ 500 boules
    -En partant de graines, 100 boules, faut prendre des fertiles qui te permettront de relancer l année suivante.
    Cette étape est cruciale, car a terme tes variétés seront adaptées a ton sol.
    Compte 100 boules par an quand même pour te rattraper avec les plans du vendeur de plans du marché si t as une galère avec tes semis.
    -L arrosage, ça dépend encore des régions, mais va te falloir au moins une cuve, une pompe et deux arrosoirs. (300 boules)
    -Idéalement, une serre de 40 m carré, (1500 boules)
    -Fruitiers, 20 a 50 boules par arbre, et tu gagneras 5 ans, sinon, des noyaux.

    3. Difficile a dire, ça dépend de chacun et de ce que l on veut. Mais en gros, si tu fais pas de légumes d hivers, t as un pic au printemps avec semis et préparation des sols(4h/j pendant 2 mois), récoltes tout l été jusqu en décembre (ouioui !!)(1 a 2 h/j) et automne, nettoyage des zones suivant ce que tu as et préparation pour l année suivante (4h/j pendant 2 mois).

    4. Vandalisme, vol, si t es sur place, y en aura pas, si t es pas la, tu auras des vols, en général, c est des gens qui ont faims et qui prennent de quoi manger. T as quelques gitans qui volent pour commercer mais c est rare. Tout dépend du lieu, encore une fois.
    Climat, c est LA grande question. Je dirais ultra variable. Grêle quand il faut pas, gel tardif, trop d eau d un coup, puis plus rien pendant des mois. Mais il y a une tendance claire ces dernières années, on manque d eau. Vraiment.

    5. HAHAHA !!!

    Schu.

    • Merci pour ta réponse.

      Alors de ce que je comprend :
      – Il y a un investissement en temps qui peux être non conciliable avec un emploi.

      – Tu ne fait pas pousser tout ce qui est nécessaire à ton alimentation – à moins de recourir à une coopérative (ex: céréales) – ou à moins d’y accorder encore plus de temps et d’investissement financier.

      – Comme tu n’a pas forcément la possibilité de travailler à côté, tu peux difficilement prétendre à être autonome (sans avoir au préalable travailler ou sans avoir hérité de biens ) en vivant sur place, mais tu peux continuer à côtoyer la précarité dans la cage à poule qui te sert de logement.

      – Si tu fait avec un peu d’élevage, c’est d’autant plus d’investissement (en temps & financièrement).

      – Si tu ne vend pas l’excédent de ce que tu produit (et pour vendre, c’est aussi un investissement en temps & financièrement), sans travailler à coté toujours, tu n’est indépendant que vis à vis d’une partie de ton alimentation quotidienne (et en terme d’argent, ce n’est qu’une part de tes dépenses mensuel).

      – Pour joindre les deux bouts, tu finis par faire comme Sylvain Rochex et faire l’animateur site web & théâtre tout en vendant une parti de sa production.

      – Et plus des personnes font ça, moins elles trouvent d’acheteurs ce qui les ramène à une situation précaire (mais avec de quoi compléter une part de leurs alimentations).

      Bref,” l’autonomie “. C’est par pour rien que les populations sur terre les plus pauvres sont souvent … celles qui travail la terre.
      Je préfère continuer à lutter pour changer notre modèle de société, ça me parait plus prometteur.

      • Dit donc sombre tu peux éviter de dire n’importe quoi sur moi ?! Déjà tu as posé ta question douteuse avec tes liens : “comment on fait pour être indépendant et autonome quand on a une entreprise et qu’on postule pour être élu ? ” sous-entendu je suis un homme de pouvoir et un capitaliste. Et ensuite en l’absence de reponses tu donnes toi-même des réponses en essayant de répondre à la question comment on fait pour joindre les deux bouts. Tu écris des tissus de mensonges sur moi, pourquoi troles-tu ainsi ? Je n’ai pas d’entreprises, je ne vends rien du tout. Si le site société.com me référence c’est uniquement à cause du statut d’agriculteur contre mon gré. Ensuite tu fais référence à des élections de 2011 (8 ans !) sous la bannière décroissance pour subvertir le système. Tu crois encore que je suis un “homme de pouvoir” ? De toutes façons ce fil se transforme en désinformation et en mensonges c’est triste.

        • Agriculteur contre ton gré ? ou référencé contre ton gré ?
          Tu vend ou tu ne vend pas une parti de ta production ?

          Parce que je comprend mal l’intérêt de se déclarer ” agriculteur ” si tu te contente, sur ton terrain, de faire pousser tes légumes. Et ne pense pas que le site t’invente un numéro de SIRET.

          Pour les élections, je me contenterais de tes propos.
          Non, je ne pense pas que tu sois un homme de pouvoir.
          Encore moins un capitaliste.
          J’insinue que tu est dépendant du système, comme tout un chacun.
          C’est pour ça que je t’ai demandé la définition de l’autonomie pour toi.

          Je pense que tu nous invite à être autonome, mais que le concept d’autonomie n’a pas de sens dans notre humanité ou chaque humain est relié à un autre par le fruit de son travail actuel, comme par celui des générations passé.
          J’aurais pas du tout les mêmes reproches à faire si tu parler juste de ” faire pousser des légumes pour se nourrir ” sans prétendre vivre hors du système : d’une manière ou d’une autre, et je ne m’en réjouis pas crois le bien, tu en fait parti.

          Et je trouverais aussi très hypocrite alors de faire la leçon sur le ” cout de la vie ” aux moutons enragés en leurs vantant les joies de la permaculture, si tu est obligé d’aller vendre ta récolte pour subvenir à tes besoins : le concept d’autonomie est mise à mal. Ce n’est plus de l’autonomie : c’est un travail.

          • Tu va te calmer sombre. Tu donnes ton point de vue et il y a du vrai mais pas la peine d’attaquer personnellement senzu, d’autant plus que ses com sont très sensés aussi.
            Edit :
            Je suis vraiment débile, je viens de me rendre compte que senzu, c’est sylvain… En plus je le savais déjà. Purée, je perds vraiment la boule, ça fait peurhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  10. Bonjour,
    Pour ceux que cela pourrait interesser :
    Je vend a Meyssac 19500 Limousin altitude 200 mètres.
    Un terrain plat de 2 128 m2 non constructible situe en bordure de ruisseau.
    Terre très fertile sans traitement, en herbage naturel offre de nombreuses
    possibilités en cultures maraîchères et plantations forestières (bambouseraie, peupleraie ou autres)
    Prix 3000 €
    Position Google earth : 45.054672,1.677313

  11. En aquaponie, 15 M² de serre avec pisciculture au dessus = 300 Kg de poison et +/- 700 Kg de légume par an !
    15 M² ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
    Citizen Farm : 800kg de légumes et 400 poissons par an… sur 15m2 !
    https://positivr.fr/citizenfarm-aquaponie-foyer-herbergement-agriculture/
    De quoi largement nourrir une famille de 4 à 5 personnes et, même, avoir des surplus à négocier à la vente ou en échange d’autres services !
    J’ai, volontairement, diminuer les rendements pour ne pas verser dans le sensationnel !
    Qui a dit qu’il faut acheter des hectares ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

  12. Ramenons des insectes dans nos campagnes et nous pourrons nous débarrasser des pesticides !
    Des champs de fleurs comme alternative aux cultures traditionnelles, pour ramener de la vie dans nos campagnes
    https://www.rtbf.be/info/regions/namur/detail_des-champs-de-fleurs-comme-alternative-aux-cultures-traditionnelles-pour-ramener-de-la-vie-dans-nos-campagnes?id=10275402

    • oui oui ça se fait en france , dans les zones à risque tel que les bassins de captage ,il est proposé aux vilains agriculteurs de faire des champs de fleurs …..en contre partie on leurs verse 600 euros de l ha ,ce qui n est pas dit dans l histoire , les écolos sont trés généreux avec l argent du contribuable https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

      • 600 balles l’hectare, c’est même pas la charité.

        Avec ce genre de commentaire, on voit vraiment la déconnexion des urbains.

        • si on met ça en parallèle avec certaines indemnités de chômage , tu as plus intéret financièrement à laisser pousser des coquelicots chardons et compagnies qu à cultiver ta terre pour produire du blé …
          si on veut faire de l écosythème qui ne coute pas un rond à la société ,on a qu à laissé pousser l herbe dans les parcs et jardins publics de toutes les villes et villages avec une fauche par an à l automne …mais non on va tondre tout les quinze jours parce que ça fait pas beau ,et pi ça dérange les promeneurs ….la grande hypocritie du bobo écolo

Les commentaires sont clos.