«Julian Assange est torturé, notre crainte est qu’il meure en prison»..

En violation totale avec le droit d’asile international, le journaliste Julian Assange est détenu en isolement total. La torture psychologique qu’il subit, fait craindre pour sa santé et sa vie. C’est un véritable scandale, les journalistes qui se sont servi de ses révélations ne font aucun effort pour le soutenir. Pourtant si on suit la ligne qu’impose les USA, ils risquent tout autant qu’Assange puisqu’ils ont diffusé ses révélations. Tous les gouvernements font la sourde oreille sur le sort de celui qui a porté à la connaissance de tous, les massacres de civils par les USA, les “secrets inavouables” du clan Clinton, les Macronleaks et bien d’autres choses. Aujourd’hui c’est Assange et demain VOUS, MOI ? Simplement pour s’opposer à une politique meurtrière ou pour contester la politique de l’état.

Il est bon de réfléchir à cette liberté de penser, que beaucoup revendiquent, mais dont on risque de payer le prix fort, si on laisse s’installer cette “police de la pensée” et que l’on fait mine d’ignorer les horreurs commises.

Les médias mainstreams sont plus que frileux ou au pire enfoncent le clou sur les agissements d’Assange. Jusqu’à présent, aucun de ces journalistes, n’osent se lever comme un seul homme, pour défendre la liberté de la presse, comme pour la démocratie, on en parle beaucoup mais, elle est inexistante, preuve s’il en fallait une, qu’ils ne sont pas libres d’écrire, de dénoncer la multitude de “dysfonctionnements” qui pourrissent la vie de tous et nous font vivre dans un perpétuel état de guerre.

Nous ne sommes déjà plus souverains, et devrions nous aligner sur la “pensée unique” ? Il est assez incroyable que pour avoir des informations, il faille consulter des médias étrangers. La presse est censée être un contre pouvoir, malheureusement, elle fait partie intégrante de ce pouvoir, qui a capturé tous les moyens de l’état à son bénéfice exclusif. Les français ne leur font plus confiance, il y a peut-être des raisons. Heureusement qu’il y a des hommes et des femmes courageux, toutes tendances confondues, qui relèvent le niveau et engagent une bataille très difficile mais, qu’ils comptent bien gagner, et que l’opinion publique se mette de la partie. Beaucoup ignorent encore qui est Julian Assange. Partagez ! Volti.

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Par Fabien Buzzanca pour Sputnik-France

Sputnik France a reçu la journaliste, écrivaine et réalisatrice Véronique Pidancet-Barrière, cofondatrice du comité WikiJustice. Ses membres se sont donné pour mission de défendre le journaliste Julian Assange, emprisonné en Angleterre et menacé d’extradition aux États-Unis pour ses révélations, notamment de crimes de guerre commis par l’US Army.

«Dans cette affaire, nous assistons à des violations continues du droit international!»

Véronique Pidancet-Barrière est inquiète. Cette journaliste, écrivaine et réalisatrice est à l’initiative de la création du comité WikiJustice, monté en défense du journaliste et fondateur de WikiLeaks Julian Assange. Créé le 7 mai dernier, l’organisation regroupe des avocats, juristes, journalistes, politiques et des citoyens exerçant des métiers aussi différents qu’informaticien ou anthropologue. Des personnalités telles qu’Étienne Chouard, Olivier Besancenot, Jean Bricmont, Michel Collon ou encore Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire, en font partie. Tous n’ont qu’un seul but: sauver Julian Assange, l’homme qui a rendu publics des crimes de guerre de l’armée américaine ou encore des documents compromettants pour la Fondation Clinton.

Le 14 juin, nous apprenions que l’audience visant à statuer sur la demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis avait été repoussée à février 2020, après la décision d’un juge du tribunal londonien de Westminster. Julian Assange risque très gros si la justice américaine parvenait à lui mettre la main dessus. Il est notamment accusé par Washington, en vertu des lois anti-espionnage, d’avoir divulgué des documents confidentiels.

Véronique Pidancet-Barrière a accepté notre invitation. Elle dénonce des «persécutions politiques» qui ne sont pas assez mises en avant dans les États occidentaux «où la presse n’est plus libre». Le comité WikiJustice va donc passer la seconde et créer une association loi 1901 avant de peut-être faire appel à la Cour pénale internationale ou à l’Onu. Entretien.

Source Sputnik-France

Volti

3 Commentaires

  1. Plus d’humanité avaient dit les politiques de tous bords. Plus de liberté et plus de protection. Plus de Justice.

    Lorsque l’on voit comment est traité Julien Assange, journaliste indépendant, et que l’on voit que beaucoup veulent rester dan l’union européenne, on est en droit de se poser des questions sur la santé mentale de ses concitoyens.

    • C’est pas grave on a la loi Gayssot, du coup on peut dormir tranquille. Cette loi est bien la preuve qu’on vit en démocratie et que l’Etat, malgré quelques dérapages pas bien méchants, oeuvre pour le bien commun. Je ne plaisante pas, c’est le sentiment inconscient d’une grande partie de la population.
      Ils sont plus préoccupés par la canicule que par le sort de J. Assange. Dans une société démocratique digne de ce nom, cela devrait être tout le contrairehttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif
      Thierry, c’est peut-être nous qui avons un problème mental puisque nous n’ arrivons pas à réfléchir comme la majorité… Je suis heureuse d’être une malade mentale dans cette société!

  2. moi aussi ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

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